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3.75/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Geneviève Clastres, diplômée de l’Institut des Langues Orientales, a vécu en Chine et a travaillé comme accompagnatrice pendant plus de 15 ans. Elle est l’auteur d’un livre jeunesse chez Gallimard (Aujourd'hui en Chine : Lanhua, Shanghaï) et a participé à la rédaction de guides sur le Chine (dont le Guide Bleu).

Source : http://www.editions-sepia.com
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Pékin : vitrine de la Chine à l'occasion des JO : Geneviève Clastres, journaliste, sinologue, répond aux questions de l'IRIS.


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
J'ai douze ans ! Maman a préparé un délicieux gâteau au thé vert que l'on a badigeonné de sauce au haricot rouge. Mamie m'a envoyé un livre sur les origamis et un petit daruma (petit bouddha aux yeux décolorés. On peint un œil en noir en faisant un vœu. Lorsqu'il se réalise, on peint le deuxième.) On a dégusté le gâteau toutes les deux car papa n'était pas encore rentré et Takao suivait ses cours du soir. J'en ai profité pour interroger maman sur son enfance et lui demander pourquoi elle avait tenu à travailler alors que papa gagne bien sa vie. "Tu sais, m'a-t-elle dit, aujourd'hui, beaucoup de femmes préfèrent travailler. Mais, l'important, a-t-elle ajouté, ce n'est pas tant de travailler que d'aimer ce que l'on fait. À toi de bien réviser pour pouvoir choisir plus tard. Moi, quand j'avais ton âge, j'aimais tellement les livres que je voulais absolument être bibliothécaire ou libraire." Je n'ai pas osé lui dire que mon rêve était d'être écrivain. En fait, cela change tout le temps dans ma tête, mais écrivain, tout de même, cela revient souvent.

Quand Takao est arrivé, on était encore en train de discuter et j'ai été toute surprise qu'il ait lâché une seconde ses mangas pour penser à mon anniversaire. Il m'a offert des petits autocollants trop kawaï (mignon) à coller sur mon portable. Maman lui a proposé un morceau de gâteau et il est resté un petit moment avec nous. J'en ai profité pour le taquiner sur sa nouvelle coupe de cheveux. Il a rougi en disant que le coiffeur l'avait encouragé à se faire des mèches blondes. Puis, il a filé dans sa chambre en prétextant avoir encore beaucoup de révisions. Avant de me coucher, j'ai soigneusement rangé mes cadeaux puis j'ai fait un vœu secret en gratifiant mon daruma d'un premier œil noir.
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Et si certains voyageaient juste pour faire comme tout le monde. Dommage! Ce serait oublier de se poser la question du "pourquoi je voyage". Voyager n'est pas un acte anodin. On en revient toujours un peu transformé...
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Bouddhisme, shintoïsme et culte des ancêtres sont régulièrement pratiqués selon les circonstances.

Le bouddhisme est arrivé au Japon au VIe siècle.

La famille et le culte des ancêtres sont au cœur de la fête du Bon, dédiée aux morts, que l'on célèbre à la mi-août.

Dans les moments importants de leur vie, les Japonais vont au temple pour tirer un vœu et interroger les dieux.

Temple shintoïste :

Le shinto, ou "voie des dieux" est une religion très ancienne, spécifiquement japonaise, qui met l'accent sur le culte de la nature, la pureté et la communion de l'homme avec les dieux.

Avant d'entrer dans l'enceinte du sanctuaire, il est important de se purifier dans les bassins de pierres prévus à cet effet.

La couleur dominante de tous les sanctuaires est le rouge. Le temple principal, le Honden, abrite les dieux. Le sanctuaire est administré par des prêtes (Kannushi).

Il existe de nombreuses cérémonies shintoïstes. Elles sont parfois liées à la famille comme la cérémonie du prénom de l'enfant, la présentation des enfants au sanctuaire ou les mariages. Mais, il existe aussi des fêtes communautaires, comme les matsuri, et bien d'autres fêtes, comme celle du nouvel an, où l'on fait un pèlerinage traditionnel au sanctuaire.

Les miko, jeunes femmes au service du sanctuaire, vendent des amulettes, des portes-bonheur et des planchettes de prière.

L'entrée des sanctuaires shintoïstes est marquée par le torii, portique rouge dont le nom signifie "perchoir aux oiseaux", car on y plaçait jadis des coqs, en l'honneur d'Amaterasu, déesse du Soleil.
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Le grand matsuri d'Asakusa :

Le Sanga matsuri d'Asakusa est une des fêtes les plus populaires de Tokyo. À l'origine, les matsuri se tenaient au moment des semences et des récoltes afin d'apaiser les divinités. Aujourd'hui, chaque ville, chaque quartier a son matsuri. Celui d'Asakusa se caractérise par une immense procession qui part du sanctuaire shintoïste Sanja-sama (sanctuaire des Trois Gardiens) et rassemble près de deux millions de visiteurs.

Lors du matsuri d'Asakusa, près d'une centaine de mikoshi suivent toute la procession. Ces minisanctuaires portatifs sur lesquels sont installés les dieux peuvent peser jusqu'à une tonne, nécessitant des équipes entières d'hommes pour les porter.

Au sein de la procession, chaque quartier se distingue par son costume traditionnel, composé notamment d'une tunique (happi) et d'un bandeau qui ceint le front.

Une des fonctions du matsuri est de rassembler les hommes autour d'une fête animée et joyeuse pour que se recrée les solidarités de quartier et de village. La procession est ainsi jalonnée de nombreux stands de brochettes et autres en-cas. On boit régulièrement du saké (alcool de riz) à la santé des dieux.
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Le 2 mars, troisième jour du troisième mois, c'est la fête des filles (hinamatsuri), aussi appelée fête des Poupées. Ce jour-là, on célèbre aussi les fleurs de pêchers, gage d'un mariage heureux.

On dispose des poupées sur un présentoir rouge. Elles représentent la cour impériale : l'empereur, l'impératrice, les courtisans, musiciens, dames de cour. Au pied du présentoir, on place des offrandes : gâteaux de riz, thé, saké. Les poupées sont censées préserver les filles des maladies et du mauvais sort.

Fêtes des garçons :

Le 5 mai, cinquième jour du cinquième mois, c'est la fête des garçons devenue par la suite la fête de tous les enfants (kodomono-hi). Les garçons placent casques, armures et sabres de samouraïs sur un présentoir. Certains prennent un bain d'iris ou boivent du saké à l'iris qui les protégera des mauvais esprits. Devant les maisons, on accroche des banderoles en forme de carpes, symboles de chance, courage et persévérance.
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Si la photo permet de témoigner et de se souvenir, l'appareil photo peut aussi être un écran entre le voyageur et la personne rencontrée. Parfois, savoir oublier son appareil, c'est aussi redécouvrir une autre façon de voyager, plus spontanée.
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L'année scolaire démarre au mois d'avril. On entre à l'école à l'âge de six ans et on y reste jusqu'à douze ans.

Les déjeuners sont servis par les élèves directement dans les classes. Ils nettoient ensuite la salle et les couloirs.

Tous les matins, avant de se mettre au travail, on salue son maître. L'uniforme n'est pas obligatoire en primaire, mais il le devient pour tous au collège.
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Pour sortir d'une impasse, mieux vaut savoir faire machine arrière.

Aujourd'hui encore en Chine, pour parler de deux parties qui refusent de s'entendre et s'épuisent par des arguments sans fin, laissant une troisième profiter du désaccord, on dit en quatre mots : yu bang xiang zheng / "La bécassine et la palourde se disputent."
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Pour convaincre, mieux vaut ne pas dire tout et son contraire.

Aujourd'hui encore en Chine, pour parler de celui qui se contredit en paroles et en actes, on dit en quatre mots : zi xiang mao dun / "attaquer son bouclier avec sa propre lance".
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Les faits sont les faits, mais il arrive que l'on en prenne une petite partie pour le tout.
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