Geneviève Renson

Biographie :

Le parcours professionnel de Geneviève RENSON n’est fait en rien de foucades. Il est tout au
contraire rigoureux, méthodique, et nous mène aujourd’hui à cet Oiseau des marais, le
Balaeniceps Roi.
Une petite fille de Garches, attirée dans son enfance par le parc inextricable d’un manoir
inhabité, s’est muée en femme détentrice des qualités intimes : volonté et courage opiniâtre,
propres aux grands explorateurs, et aussi de leur modestie, car tous ont en permanence,
d’autres fauves « à fouetter » et d’autres espaces à parcourir.
Après des études commerciales, elle occupe avec impatience un poste dans cette branche en
des bureaux bien clos, puis se consacre à l’accueil de touristes à Avoriaz et en Tunisie et
enfin obtient un emploi dans une agence de presse spécialisée en photographies d’histoire
naturelle.
Cette transition, qui sans nul doute fut déterminante, lui permet de réaliser son premier grand
voyage africain avec des spécialistes des oiseaux.
S’amorce alors un lent travail d’approche et de connaissance naturaliste.
Elle se familiarise avec l’Afrique, partant avec tous ceux qui vont en brousse. Elle apprend
également à se connaître elle-même et à rencontrer l’autre dans ses états les plus authentiques.
Elle développe un instinct de vie en situation difficile et une connaissance des comportements
induits, par la simple rudesse de la vie en milieu naturel.
Désireuse de se donner le temps de mieux explorer les sites qui retiennent son intérêt, elle
réintègre la métropole en prenant alors la décision de voyager seule désormais.
Dès lors, de 1978 à aujourd’hui, elle entreprend une succession de longs voyages de 3 à 7
mois, entrecoupés d’activités salariées à Paris.
Au retour du Botswana, quelques années plus tard, on lui pose l’ultimatum : « Nous, ou
l’Afrique! ». Depuis 1985, elle se consacre entièrement à sa passion, devenue sa profession.
Grâce aux concours des Pygmées et des Bantous, qui la guident sur place, elle en ramène des
reportages originaux sur les animaux secrets des forêts et des marais tels que l’Okapi, le Drill,
le Mandrill, le Bongo, la Grenouille Goliath, etc… et le Bec-en-sabot.
On peut ainsi considérer que ces longues recherches de terrain, furent des préludes à cette étude du Bec-en-sabot, qui contribue à étendre la richesse de notre patrimoine de découvertes
scientifiques et artistiques.
Ainsi, de manière singulière, sa longue expérience des expéditions africaines, son intérêt brûlant pour le Balaeniceps