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Citations de Geneviève Senger (217)


Jusqu'à ce jour, je croyais que seuls les souvenirs douloureux avaient encore le pouvoir de faire mal, et maintenant je me rends compte que les souvenirs heureux aussi peuvent blesser... parce qu'ils sont souvenirs, justement, et que le réel, lui, est d'autant plus amer.
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L'enquête était au point mort. Les parents d'Agathe avaient repris le chemin de leur cabinet d'experts-comptables. Tout continuait. La vie était apparemment plus forte que la mort.
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On ne peut vivre qu'avec des rêves. La réalité est trop moche. Ou alors il faudrait mettre un voile imaginaire sur cette réalité, pour la rendre acceptable, pour la rendre vivable.
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Le temps ne guérit pas, mais fait du bien.
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A même pas trente ans, je suis arrivée à cette conclusion que le fric appelle le fric, que la poésie est impuissante et que le monde est peuplé de tordus.
***
Ils [les pensionnaires des Épicéas] suivent une ligne droite, grande famille, grande école, grand cabinet… Ce sont de purs produits de leur milieu. Pas une once de sentiment sous le vernis brillant de l’apparence !
***
- Connaissez-vous, chère mademoiselle, la définition de l’adolescent ?
Je secoue la tête.
- L’adolescent, c’est celui qui hésite entre deux statuts : l’homme ou la bête. Vous devrez faire attention à la bête qui est en eux.
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Mais elle n'entend plus rien.

Elle s'effondre.Une goutte de sang s'échappe de sa lèvre tuméfiée, tombe sur les plumes noires et blanches qui l'avalent. L'oiseau ne bouge plus que faiblement, bec clos, yeux vides.

Résister. Ne jamais renoncer.
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Elle tendit l'enfant à Maggie en soupirant.
- Je suis fatiguée, je ne m'imaginais pas qu'accoucher était aussi douloureux. On ne m'y reprendra plus.
- Demain, vous n'y penserez plus, répondit Maggie gaiement.
Vous l'aimerez tant que vous aurez tout oublié.
"çà m'étonnerait, pensa encore Louise. Comment aimer le fils d'un homme qu'on n'aime pas ? Un enfant qui a été conçu pour servir ses dessins, son ambition, pour devenir l'un des maillons de la longue lignée des Weber ?"
Elle ne pouvait s'empêcher de faire la comparaison. Lucile en Louisiane, était heureuse. Elle aimait son mari, en était aimée, et un fils était venu s'ajouter à ce bonheur.
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Vous n’êtes pas la seule à vouloir avoir des précisions sur les derniers jours de la vie des êtres chers, et c’est même normal de vouloir savoir ! Inutile de jouer à l’autruche et de se terrer dans un trou !
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- Le régent a purement et simplement enlevé au duc du Maine la surintendance de l'éducation du roi et l'a offerte à son cousin, M. le duc... Mais il ne s'en est pas tenu là : il lui a aussi ôté son rang de prince de sang que lui avait fait donner son père, le Roi-Soleil ! il est vrai que la mère du duc du Maine n'était que marquise de Montespan et non reine de France, et qu'un bâtard ne peut être prince du sang et prétendre au trône ! N'oublions pas que le roi n'a que huit ans et qu'il est de santé fragile...
- Et un poison est vite avalé... murmura Bleue. Cette mort arrangerait bien le Régent qui se retrouverait roi. Je l'ai toujours pensé : cet homme est capable du pire. D'ailleurs, n'a-t-on pas dit qu'il a empoisonné toute la famille ?
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Blanche avait répliqué avait une violence qui ne lui était pas coutumière :
- Nous aussi nous avons été contraintes de quitter Paris, sans qu’on nous demande notre avis ! La Louisiane a beau être française, or je crains fort qu’elle ne soit surtout le pays des Indiens et que nous n’y ayons pas vraiment notre place. D’après ce que m’a raconté Sophie, nous avons fait beaucoup de mal aux Indiens… Je me souviens d’un poème de Dumont de Montigny : « Qui donc habitait ici avant la colonie ? C’étaient des habitants qui passaient leur vie à vivre de la chasse, et passaient tout leur temps sans envies ni chagrins, étaient tout contents. »
Je trouve que ces vers résument parfaitement la situation.
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La fille sur la plage et le démineur allemand sont les symboles vivants d un monde en train de changer, d une Europe en train de naître où la solidarité et la fraternité uniront des peuples jusque-là ennemis.
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" L'amour est aveugle, mais le mariage lui rend la vue. "
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Le roman dit la vérité. C'est tout à fait ça!!!!
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Les religieuses ont pour vocation de se dévouer à leurs semblables, les infirmières aussi, ce sont souvent de pauvres filles qui doivent gagner leur vie et au lieu de devenir servantes elles préfèrent se consacrer aux malades, je peux encore l’accepter. Mais vous !Le nez pointa en direction d’Elsa. Comme Adrien faisait mine de s’interposer, le curé se hâta d’ajouter en levant un bras vengeur :
— Toutes les calamités s’abattront sur cette demeure.Et sur un ton prophétique, il ajouta :— Quand on s’écarte du droit chemin, le sentier devient tortueux, boueux et fétide. Des émanations délétères montent dans l’air. Et le malheur surgit, au détour d’un buisson épineux. Il s’abat sur les têtes qui ploient, mais c’est trop tard, le mal est fait et ne peut être défait.
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Elle est à nouveau couchée sur le lit qui emplit presque tout l'espace. Difficile de faire autrement, la chambre est minuscule, où se mettrait-elle ? Sur le chaise, devant la fenêtre, au risque d'être repérée par les voisins d'en face ? Le danger est partout, il peut se tapir dans les recoins les plus inattendus. Peut-être même sont-"ils" déjà dans un des appartements qui donnent sur la cour intérieure, attendant le moment propice pour intervenir.
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En dépit de la chaleur, tout son corps se tendait vers cette fille. Il la trouvait jolie tout à coup, avec son teint mat, ses cheveux frisés et ses lèvres charnues. Et elle lui procurait tant de jouissance ! Jamais il n’aurait imaginé que de tels plaisirs pouvaient exister ! Ses camarades parisiens avaient eu beau lui vanter les délices de la maison close et les prouesses des pensionnaires, il n’avait pas voulu y croire, les soupçonnant d’imagination excessive.
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Il arrive aux femelles d’être aussi moches que les mâles ! Lorsque tu l’auras identifié, tu me feras signe, je reviendrai et on lui réglera son compte ! Nul besoin d’aller pleurnicher dans un tribunal, on fera justice nous-mêmes, entre hommes !
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Les cigognes habituées à l’Alsace et aux Alsaciens savaient bien que l’histoire continuerait. Et c’est aussi, sans doutequ’elles revenaient chaque année. En dépit des dangers qui les guettaient dans la longue traversée, elles tenaient bon.
Comme les Alsaciens. De la même race, finalement., pour ne rien perdre de cette histoire
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- Le régent a purement et simplement enlevé au duc du Maine la surintendance de l'éducation du roi et l'a offerte à son cousin, M. le duc... Mais il ne s'en est pas tenu là : il lui a aussi ôté son rang de prince de sang que lui avait fait donner son père, le Roi-Soleil ! il est vrai que la mère du duc du Maine n'était que marquise de Montespan et non reine de France, et qu'un bâtard ne peut être prince du sang et prétendre au trône ! N'oublions pas que le roi n'a que huit ans et qu'il est de santé fragile...
- Et un poison est vite avalé... murmura Bleue. Cette mort arrangerait bien le Régent qui se retrouverait roi. Je l'ai toujours pensé : cet homme est capable du pire. D'ailleurs, n'a-t-on pas dit qu'il a empoisonné toute la famille ?
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Le bébé est de mon sang ; toi, Nina, tu n’es pas de mon sang et tu ne le seras jamais. On ne peut rien y faire, ni toi ni moi, c’est comme ça. Elle avait énoncé ces mots d’un ton docte et fataliste, sans méchanceté. Un constat dur et froid. Léonie, épouvantée, ne disait rien ; elle se soumettait à ce diktat venu du fond des âges, qui rassemblait les membres d’une même famille. C’étaient les liens du sang qui primaient, depuis la nuit des temps.
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