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3.75/5 (sur 88 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Tokyo , le 09/04/1899
Mort(e) le : 23/05/1981
Biographie :

Ecrivain et éditeur japonais, inventeur du format shinsho.
Diplômé de l’Université de Tokyo, il a d’abord commencé sa carrière comme bibliothécaire.
Mais il est arrêté en 1931 pour avoir aidé à organiser un rassemblement communiste. L’écrivain Yamamoto Yuzo lui obtient une réduction de peine et l’engage en 1935 comme directeur et éditeur d’une collection de titres didactiques.

Source : http://www.editions-picquier.com
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Si tu te contentes de faire quelque chose parce qu'on t'a dit que c'était bien, ou parce que c'est cela que la société reconnaît comme critère pour mesurer la valeur d'un individu, jamais tu ne deviendras pleinement humain. L'important n'est pas comment te voit la société, ni comment te voient les autres, c'est que tu saches par toi-même ce qui fait la valeur d'un individu, que tu le saches intimement.
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L’homme reste fondamentalement centré sur lu, pour réfléchir comme pour prendre des décisions. Tu t’en apercevra quand tu seras adulte, les personnes qui ont réussi à sortir d’un mode de pensée égoïste sont extrêmement rares. Dès que des questions d’intérêt entrent en jeu, en particulier, il est très difficile de se mettre soi-même à distance avant d’émettre un jugement. Seules quelques personnes éminemment remarquables s’avèrent capables de conserver une pensée « copernicienne » dans ce type de situation. La majorité des gens ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, s’embrouillent dans des réflexions de courte vue, si bien que la globalité de la situation leur échappe et qu’ils s’arc-boute sur leurs petits avantages personnels. (Pages 24 et 25)
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Avant, on pensait que le soleil et les étoiles tournaient autour de la Terre, on le croyait simplement parce que c’est ce que l’on voyait. On le croyait aussi parce que c’était ce qu’enseignait l’Eglise chrétienne, que la Terre était le centre de l’univers. Et même, au-delà, l’homme s’est toujours considéré comme au centre des choses, c’est dans sa nature. (Page 23)
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Dans la mesure où nous sommes des êtres humains, il nous arrive à tous de vivre des expériences tristes ou douloureuses. (...) C'est grâce à ces expériences malheureuses, pénibles, que nous apprenons ce qu'est vraiment la condition humaine.
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Réfléchis bien à ce mot, Coper ! C'est formidable ! Arigatai !
On l'emploie pour dire "je vous en suis reconnaissant" ou "cela mérite toute ma gratitude". Mais le sens originel de ce mot, c'est "le fait même que cette faveur se réalise est extraordinaire", ou "cette faveur ne tombe pas sous le sens", et c'est parce qu'elle ne tombe pas sous le sens qu'elle mérite notre gratitude. La formule a ensuite évolué pour donner la formule de politesse arigatô, merci. Mais si tu considères le monde dans son ensemble, quand tu vois la situation dont tu jouis actuellement, tu ne peux que dire "c'est formidable !" au plein sens du terme.
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Cher Junichi,
Tout à l’heure dans le taxi, tu m'as dit :« Tu as raison, les hommes sont comme des molécules. »
Tu ne t'en es peut-etre pas rendu compte, mais tu avais vraiment l'air sérieux en disant cela. Et à cet instant tu étais extraordinairement beau.
Mais si ce n'était que cela, cela n'aurait pas eu de quoi m’ émouvoir particulièrement. C'est qu'il commence à réfléchir réellement aux choses! me suis-je dit, et ça, tu ne peux pas savoir à quel point cela a fait vibrer mon coeur.
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Chaque événement de notre vie est unique, rien ne se répète jamais... Autrement dit, c'est à nous de faire fleurir à chaque instant ce qu'il y a de beau dans notre cœur.
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Toutefois, souviens-toi, Coper, pour travailler à découvrir quelquechose quand tu seras au sommet de la science, et même tout simplement pour te hisser jusqu'à ce sommet, il y a une chose que tu dois absolument préserver : ne perds jamais, m'entends-tu, au grand jamais, cette curiosité de poursuivre jusqu'à leurs dernières conséquences tes pensées et tes réflexions quand tu te réveilles en pleine nuit.
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Vivre comme un être humain, cela n’a de sens que si tous les hommes jusqu’au dernier vivent comme des êtres humains. Si certains sont laissés pour compte et vivent comme des animaux, alors l’humanité n’est qu’un mensonge. Tant que la société n’est pas équitable, elle n’est qu’un mensonge
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Et ça c'est le point important, Coper !
Il faut toujours se méfier des choses évidentes. On croit qu'on a tout compris, que c'est tellement bête qu'il n'y a pas à y revenir, qu'on arrivera toujours à la même conclusion banale et cent fois acceptée.
Eh bien non !
Ça ne marche pas toujours comme ça, et parfois, ça vaut le coup de renverser les idées reçues.
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Pastiches littéraires

"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:

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