AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Geoffrey Claustriaux (42)


Des monticules d’excréments ornaient le sol à intervalles réguliers, à la façon de statues contemporaines trop allégoriques pour être comprises par e commun des mortels.
Commenter  J’apprécie          83
Le vent s'engouffre dans les vitraux brisés, produisant un hululement funeste qui n'est pas sans rappeler les plaintes déchirantes des disparus qu'il nous arrive d'entendre au coeur de la tempête.
Commenter  J’apprécie          60
La solitude me frappe avec une puissance que je ne lui connaissais pas.
Commenter  J’apprécie          50
Nous disparaissons, avalés par la fringale de l'obscurité.
Commenter  J’apprécie          50
Mais souviens-toi de ce que je t’ai dit. Une fois que vous les trouverez, ils vous suivront. C’est ce qui arrive quand on cherche les choses les plus sombres.
Commenter  J’apprécie          50
La forêt était silencieuse. Pas le moindre bruit d’insecte. Pas de vent entre les branches. Le seul son était celui des pas de Martin, alors qu’il avançait avec précaution à travers les ronces, incertain de la route à emprunter. Pourtant, il sentait qu’il avançait dans la bonne direction. Il se sentait attiré ; magnétisé, presque, comme l’aiguille d’une boussole. Il plongeait de plus en plus profondément dans le pays de Sous-les-draps : un endroit étouffant, suffocant, un lieu où la plupart des gens pouvaient à peine respirer.
Commenter  J’apprécie          40
Il ne savait pas s’il croyait, ou non, à cette histoire de Sous-les-draps. Il ne savait pas davantage s’il croyait au pays des idées. Il se sentait comme enfermé dans un rêve - mais d’autre part, dormait-il ? Le lit était réel, les oreillers étaient réels et il pouvait voir ses vêtements de spéléo accrochés au dos de la chaise.
Commenter  J’apprécie          40
- ... Personne ne peut détenir tous les pouvoirs d'une nation, que ce soit ici ou dans le Monde des Réceptacles. Car le pouvoir corrompt, ne l'oublie jamais.
Commenter  J’apprécie          40
C'est donc ça, le chloroforme, eut-il le temps de songer avant que les griffes glacées de l'inconscience se referment sur lui.
Commenter  J’apprécie          30
Son costume était inattendu et érotique. Elle portait un chemisier court, constitué de centaines de petits volants de dentelles souillés et déchirés. Chaque volant semblait orné d’une perle, d’une médaille, de petite patte de lapin ou d’oiseaux fabriqués avec du papier aluminium. Mais son chemisier ne descendait pas plus bas que son nombril. Et c’est tout ce qu’elle portait. Ses pieds étaient sales ; ses cuisses, éclaboussées de boue.
Commenter  J’apprécie          30
Il se trouvait dans une forêt et il n’y avait pas de lune, mais les alentours étaient faiblement éclairés par une étrange phosphorescence. Il imagina que des extra-terrestres avaient pu se poser, derrière les rangées d’arbres. Un vaste vaisseau spatial rempli de chambres étroites, étriquées où un mécanicien spatial pouvait se perdre pendant des mois, glissant son bassin le long de cloisons anguleuses et dans des tunnels de service encombrés jusqu’à l’impossible.
Commenter  J’apprécie          30
Ici, c’est le pays des idées, dit-il, sans détour. Même les hirondelles et les grives qui traversent le ciel sont de petites pensées fantaisistes. Vous pouvez attraper une hirondelle et vous rappeler un souvenir depuis longtemps enfoui, ou avoir une idée douce et originale. Vous, vous venez du Pays de l’action, où les choses se réalisent. La discussion, les concepts, ce n’est pas votre truc. — Et Sous-les-draps ? C’est quel genre de pays ?
Commenter  J’apprécie          30
Il n’y a pas grand-chose à expliquer. Il y a un autre monde, sous les couvertures. Certaines personnes peuvent y accéder. D’autres en sont incapables. Je suppose que cela dépend de leur imagination. Ma fille Leonora a toujours eu de l’imagination. Elle avait l’habitude de se cacher sous les couvertures et de prétendre qu’elle était une exploratrice des cavernes au temps de la préhistoire. Ou une Indienne des plaines d’Amérique, réfugiée sous sa tente. Mais il y a un mois, elle a prétendu avoir découvert cet autre monde, tout au fond de son lit. Elle pouvait le voir, mais elle ne pouvait pas l’atteindre.
Commenter  J’apprécie          30
Mais soudain, très loin, là où la mer se confondait avec le ciel, il aperçut un petit bateau de pêche en approche du rivage, et un homme qui posait le pied sur la plage. Le bateau de pêche avait une voile triangulaire couleur rouille et il semblait tout droit sorti d’une vieille aquarelle marine. Martin s’avança, en direction de l’embarcation, puis réalisant la distance qui le séparait du pêcheur, il commença à courir. Sa veste imperméable faisait un bruit d’enfer et ses bottes laissaient de profondes empreintes dans le sol meuble. Les mouettes ne le lâchaient pas d’une aile, elles continuaient à tourner en rond, juste au-dessus de lui.
Commenter  J’apprécie          30
Il avait le choix, mais il avait très peu de temps. Soit, il descendait dans Elbow’s Legg afin de retrouver le garçon pris au piège, soit il renonçait à sa mission de sauvetage et faisait demi-tour. De toute manière, dans moins de vingt minutes, les grottes seraient complètement inondées et personne ne pourrait s’en sortir vivant.
Commenter  J’apprécie          30
L’air dans les grottes était de moins en moins respirable, la chaleur s’intensifiait jusqu’à l’inconfort. Mais Martin savait qu’il devait continuer. Le garçon prisonnier de Elbow’s Legg comptait sur lui, tout comme le reste de l’équipe de secours numéro trois. Sans parler du public, à l’extérieur, qui attendait son retour avec anxiété.
Commenter  J’apprécie          30
Martin leva la tête et aspira une longue bouffée, profitant de l’air frais de sa chambre. Puis il plongea vers la première crevasse, qui le mènerait tout droit vers les grottes. Le plafond de roche était dangereusement bas et il dut ramper comme un commando, appuyé sur les coudes. Il déchira la manche de sa veste imperméable sur une saillie rocheuse et s’entailla la joue mais, héroïque, il chassa simplement les gouttelettes de sang d’un revers de main, avant de reprendre sa progression.
Commenter  J’apprécie          30
Elle se leva et l’embrassa. Pendant un moment, ils se retrouvèrent face-à-face. Il ne pouvait pas savoir à quel point ils se ressemblaient, comme s’ils étaient tous deux en train de regarder dans un miroir. Il pouvait se voir sous les traits d’une femme ; sa mère, sous les traits d’un jeune garçon. Deux manifestations différentes de la même personne, liées par une intimité que personne ne pouvait comprendre, mis à part eux.
Commenter  J’apprécie          30
À d’autres moments, il était capitaine de sous-marin, piégé à cent pieds sous la surface de l’océan. Il devait parcourir d’étroits passages obscurs pour ouvrir les ballasts défectueux, noyés sous les trombes d’eau, et ramper dans les tubes lance-torpilles, afin de s’échapper. Il retrouvait la surface, dans l’air frais de sa chambre à coucher, le souffle court. Il repartait alors vers les profondeurs du lit, où les draps et les couvertures étaient solidement glissés sous le matelas. Il se muait en mineur, se faufilant à travers la plus étroite des fissures, avec des millions de tonnes de roches carbonifères au-dessus de la tête.
Commenter  J’apprécie          30
Je vois déjà ça d'ici : KIDNAPPING. L'épopée d'une poignée d'adolescents enlevés par un soldat du passé. Basé sur une histoire vraie. Ouais, ça va être super !
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Geoffrey Claustriaux (140)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-75905

Un fleuve africain

le Congo
le Nil

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thèmes : hasard , points communs , monumentsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}