s'il existe vraiment dans l'être humain une pulsion formelle d'hostilité, symétrique du besoin de sympathie, il me semble néanmoins qu'elle a son ori-gine dans l'un des processus de décantation? où des mouvements intérieurs finissent par laisser dans l'âme la forme qui leur est commune comme une pulsion autonome. II est si courant que des intérêts de toute nature nous forcent à nous battre pour certains biens, à nous opposer à certaines personnes, qu'il est fort possible qu'un état d'irritation résiduel, poussant de lui-même à des manifestations d'antagonisme, soit passé dans le fonds héréditaire de notre espèce