Présence de la mort.
O le soir qui s'en va vers les obscurs villages de l'enfance.
L'étang sous les saules
Se gonfle des fétides soupirs de la mélancolie.
O la forêt qui légère abaisse ses yeux bruns
Lors qu'un solitaire, de ses osseuses mains
Laisse sombrer la pourpre de ses jours extasiés.
O la présence de la mort. Prions.
Cette nuit se dénouent sur de tièdes coussins
Que l'encens a jaunis les membres frêles des amants.