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Citations de Georg Wilhelm Friedrich Hegel (224)


Quant à l’influence de l’hégélianisme, Maurice Merleau-Ponty, tout en sachant s’en distancer lui-même, en a donné la mesure :

« Hegel est à l’origine de tout ce qui s’est fait de grand en philosophie depuis un siècle – par exemple du marxisme, de Nietzsche, de la phénoménologie et de l’existentialisme allemand, de la psychanalyse – ; il inaugure la tentative pour explorer l’irrationnel et l’intégrer à une raison élargie qui reste la tâche de notre siècle. Il est l’inventeur de cette Raison plus compréhensive que l’entendement, qui, capable de respecter la variété et la singularité des psychismes, des civilisations, des méthodes de pensée, et la contingence de l’histoire, ne renonce pas cependant à les dominer pour les conduire à leur propre vérité. »

176/ M. MERLEAU-PONTY, Sens et Non-Sens, Nagel, 1948, p. 125. (p. 361)
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« L’intuition que Dieu a de lui-même est la création éternelle de l’Univers, dans lequel chaque point a pour lui-même sa propre vie en tant qu’il est une totalité relative […]. Dieu est comme totalité relative […]. Dieu est comme à la fois en repos et en devenir […].

162/ Dokumente zu Hegels Entwicklung, Frommann, Stuttgart, 1936, p. 349.

« La nature divine ne diffère pas de la nature humaine. »

163/ Realphilosophie, II, Leipzig, 1931, p. 266.

Enseignements fantaisistes que des esprits irrévérencieux se plaisent à en tirer :

« J’étais jeune et vaniteux. Mon orgueil trouva plaisir à apprendre de Hegel que le Bon Dieu ne résidait pas au ciel, comme le croyait ma grand-mère, mais que j’étais moi-même le Bon Dieu. […] Plus tard, je crus Hegel sur parole lorsque je l’entendis dire que l’homme était Dieu. »

164/ Heine, Zur Geschichte der deutschen Philosophie, Berlin, Aufbau-Verlag, 1956, pp. 209-210.

On comprend que des esprits religieux aient pu faire des réserves sur l’orthodoxie et l’authenticité des convictions religieuses de Hegel :

« Bien qu’il ait parlé de Jésus de façon très admirative, Hegel n’a jamais cru à sa divinité. »

165/ H. RONDET, S.J., Hégélianisme et Christianisme, Lethielleux, p. 91.

N’exagère-t-on pas, cependant, en le désignant comme l’adversaire absolu du Christianisme, à la manière de Lamennais :

« Je vais tâcher maintenant de connaître un peu Hegel, qu’un Allemand de beaucoup de mérite, avec lequel nous sommes en relation, appelle le Platon de l’Antéchrist ».

166/ LAMENNAIS, lettre du 9 mars 1830 à la comtesse de Senfft. (pp. 339-340)
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Les contradictions de la vie économique ne sont pas compensées par une conciliation religieuse inéluctable.

Certes, Hegel est un penseur chrétien. Le christianisme l’inspire en général et lui sert soit à fonder des analyses et des explications, soit à fournir des images capables d’illustrer des démonstrations conceptuelles.

Il n’était d’ailleurs pas possible, à l’époque de Hegel et en Prusse, de mettre publiquement en doute le christianisme, quoi qu’on en pensât en son for intérieur. La police, la censure, le public veillaient.

Mais ces circonstances contraignantes n’ont cependant pas empêché Hegel non seulement d’exprimer des vues souvent hérétiques, mais aussi des conceptions que beaucoup de ses contemporains tenaient, à tort ou à raison, pour athées.

Même, à la fin de ses Leçons sur la philosophie de la religion, qu’il ne faut nullement assimiler à des leçons de philosophie religieuse, il a mis en doute la pérennité des croyances religieuses. Il a perçu, à cet égard, une « dissonance » dans la réalité :

« Si, après avoir considéré sa naissance et sa conservation, nous voyons maintenant au contraire la réalisation de la Communauté dans la réalité spirituelle tomber dans cette discorde intérieure, alors cette réalisation semble être en même temps sa disparition. Mais serait-il donc possible de parler ici d’une chute, alors que le règne de Dieu est fondé pour l’éternité, que l’Esprit saint en tant que tel vit éternellement dans sa Communauté et que les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église ? Parler de disparition, cela signifierait donc terminer par une dissonance.

Mais qu’y faire ? cette dissonance est présente dans la réalité. » (pp. 89-90)
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Il importe aussi à la pureté des voyelles qu'elles ne soient pas entourées de consonnes qui troublent leur pureté de son, comme il arrive souvent dans les langues du Nord, où les consonnes affaiblissent le son des voyelles, tandis que l'italien conserve cette pureté, ce qui le rend si musical.
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Il est déprimant de savoir que tant de splendeur, tant de belle vitalité a dû périr et que nous marchons au milieu des ruines. Le plus noble et le plus beau nous fut arraché par l'histoire: les passions humaines l'ont ruiné. Tout semble voué à la disparition, rien ne demeure. Tous les voyageurs ont éprouvé cette mélancolie. Qui a vu les ruines de Carthage, de Palmyre, Persépolis, Rome sans réfléchir sur la caducité des empires et des hommes, sans porter le deuil de cette vie passée puissante et riche?
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On se lasse de voir Tite-Live raconter une bonne centaine de batailles contre les Volsques en se contentant parfois de dire: "cette année là une guerre victorieuse eut lieu contre les Vosques". Une telle manière d'écrire l'histoire n'est pas vivante; sa forme et le caractère abstrait de ses représentations appauvrissent le contenu.
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Georg Wilhelm Friedrich Hegel
L’histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté. – progrès dont nous avons à reconnaître la nécessité. 
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"Le frère quitte ce souci éthique immédiat, élémentaire, et donc, à proprement parler, négatif de la famille, pour aller conquérir et produire le souci éthique effectif, conscient de lui-même.
Il passe de la loi divine, dans la sphère de laquelle il vivait, à la loi humaine. Tandis que la sœur devient, ou que la femme demeure celle qui préside la maison et la conservatrice de la loi divine" (p. 394)
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Le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par la satisfaction ou le déplaisir d’une façon toute désintéressée. On appelle beau l’objet de cette satisfaction
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La religion est le lieu où un peuple se donne la définition de ce qu'il tient pour le vrai.
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