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3.85/5 (sur 36 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Kilkenny , le 12/03/1685
Mort(e) à : Oxford , le 14/01/1753
Biographie :

L'évêque George Berkeley est un philosophe irlandais de la famille des empiristes dont la principale réussite fut la théorisation de l'idéalisme empirique ou immatérialisme, résumé par la formule esse est percipi aut percipere (« être c'est être perçu ou percevoir ").

Pour Berkeley, les choses qui n'ont pas la faculté de penser (les idées) sont perçues et c'est l'esprit (humain ou divin) qui les perçoit. La théorie de Berkeley montre que les individus peuvent seulement connaître les sensations et les idées des objets, non les abstractions comme la matière ou les entités générales.

Berkeley a réalisé de nombreux travaux, dont les plus connus sont sans doute les Principes de la connaissance humaine (1710) et les Trois dialogues entre Hylas et Philonous (1713) (Philonous, le « spiritualiste », représentant Berkeley dans son propre rôle et Hylas, nommé d'après l'ancien mot grec pour « matière », représentant l'objecteur). En 1734, il publia L’Analyste, une critique des fondations de la science, qui eut beaucoup d'influence sur le développement ultérieur des mathématiques.

La ville de Berkeley, en Californie, a été nommée en son honneur, mais la prononciation de son nom a évolué pour convenir à l'anglais américain. Un collège résidentiel dans l'Université Yale porte aussi son nom.


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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
...si nous sondons nos propres conceptions, nous reconnaîtrons, je crois, que tout mouvement absolu dont nous pouvons nous former une idée n'est autre au fond que le mouvement relatif ainsi défini. Car, ainsi qu'on l'a déjà observé, le mouvement absolu, à l'exclusion do toute relation externe, est incompréhensible ; et, à cette espèce de mouvement relatif, toutes les propriétés, causes et effets, mentionnées ci-dessus et assignées au mouvement absolu, se trouveront, si je ne me trompe, applicables. (III, 114)
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Les choses sensibles sont celles qui sont immédiatement perçues par les sens.
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Ce serait une erreur de penser que ce qui est dit ici déroge le moins du monde à la réalité des choses. Il est admis, selon les principes reçus, que l'étendue, le mouvement et, en un mot, toutes les qualités sensibles ont besoin d'un support et ne sont pas aptes à subsister par elles-mêmes.

Or les objets perçus par les sens ne sont, on en convient, que des combinaisons de ces qualités, et par conséquent ne peuvent subsister par eux-mêmes. Sur tout ceci on est d'accord. Ainsi, quand nous refusons aux choses perçues par les sens une existence indépendante d'un support ou substance en laquelle elles puissent exister, nous no nous écartons en rien de l'opinion reçue de leur réalité : on ne peut nous reprocher aucune innovation sous ce rapport.

Toute la différence consiste en ce que, selon nous, les choses non pensantes perçues par les sens n'ont point d'existence qui soit distincte de l'être-perçu, et ne peuvent donc exister en aucune substance autre que ces substances inétendues, indivisibles, ou esprits (spirits), qui agissent, pensent et les perçoivent.

Au lieu de cela, les philosophes tiennent communément quo les qualités sensibles existent dans une substance inerte, étendue, non percevante, qu'ils appellent Matière. Et ils attribuent à cette matière de subsister naturellement, extérieurement à tous les êtres pensants, distincte de l'être-perçu par un esprit quelconque, même par l'esprit éternel du Créateur, en qui ils ne supposent que de simples idées des substances corporelles qu'il a créées, si tant est qu'ils veuillent bien accorder qu'elles sont créées. (III, #91)
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Même si l'intelligence, dans son effort, active et tend tous ses pouvoirs jusqu'à l'extrême limite, il reste encore hors de son étreinte un surplus sans mesure. Pourtant tous les vastes corps qui composent cette puissante construction, quelque distants et reculés qu'ils soient, sont enchaînés dans une mutuelle dépendance et dans une union mutuelle par quelque mécanisme caché, par une force et un art divins; même avec cette Terre, qui avait presque glissé hors de ma pensée qui se perdait dans cette multitude de mondes. L'ensemble du système n'est-il pas immense, beau, glorieux au delà de toute expression et de toute pensée!
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Comme l'amour de soi est, de tous les principes, le plus général et le plus profondément gravé dans nos coeurs, il nous naturel de considérer les choses selon leur propriété à accroître ou diminuer notre propre bonheur; et, en conséquence, nous les appelons bonnes ou mauvaises. Notre jugement s'emploie toujours à distinguer ces deux contraires; et c'est toute l'affaire de notre existence que d'essayer, par une application pertinente de nos facultés, de nous procurer l'un et d'éviter l'autre.
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Il est évident à qui prend une vue d'ensemble des objets de la connaissance humaine, que ce sont ou des idées effectivement imprimées sur les sens, ou bien telles qu'on les perçoit quand on prête attention aux passions et aux opérations de l'esprit, ou enfin des idées formées à l'aide de la mémoire et de l'imagination en composant, divisant ou simplement en représentant celles qui ont été originairement perçues suivant les manières qu'on vient de dire.
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(...) En un mot tous les corps qui composent l'ordre puissant du monde, ne subsistent pas hors d'un esprit, que leur être est d'être perçut ou connu; que, par conséquent, aussi longtemps qu'ils ne sont pas effectivement perçus par moi, ou qu'ils n'existent pas dans mon esprit, ou dans celui de quelque autre intelligence, ils faut qu'ils n'aient aucune existence. [ §6 ]
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En somme, je suis enclin à penser que la majeure partie des difficultés, sinon toutes, qui ont jusqu'ici amusé les philosophes et ont fermé le chemin de la connaissance, nous sont entièrement imputables. Nous avons d'abord soulevé un nuage de poussière et nous nous plaignons ensuite de ne pas y voir.
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En morale, les règles éternelles d’action ont la même vérité immuable et universelle que les propositions en géométrie. Ni les unes ni les autres ne dépendent des circonstances, ni des accidents, car elles sont vraies en tout temps et en tout lieu, sans limitation ni exception.
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Non, certainement pas. Ce serait absurde de penser que Dieu ou la vertu sont des choses sensibles, même s'ils sont signifiés et suggérés à l'esprit par des marques sensibles avec lesquelles ils ont une connexion arbitraire.
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