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Critiques de George Dawson (24)
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Life is so good

Peu d'hommes sur la planète ont eu ce privilège de vivre sur trois siècles. Et c'est pourtant ce qui est arrivé à George Dawson, cet petit fils d'esclave né en 1898 et décédé en 2001. Dans sa simplicité et son dénuement cet homme nous livre un extraordinaire message de sagesse. Parce que "ce qui doit arriver arrivé et que les choses sont ce qu'elles sont". L'exposé de sa vie, filtré au gré des entrevues avec le journaliste Richard Glaubman, est édifiant. Une enfance pauvre, dans une Amérique ségrégationniste, une vie de labeur dès onze ans, et pendant plus de soixante dix ans, en acceptant ce qui se présente, quelle que soit la difficulté de la tâche, pour finalement apprendre à lire à ....98 ans, un peu par hasard, parce que quelqu'un frappe à sa porte pour lui parler d'un programme d'alphabétisation pour adulte. Pourquoi avoir attendu si tard? Pas le temps, d'autres urgences, et le développement de facultés de mémorisation et de compensation de ce qui pourrait sembler un handicap majeur dans notre monde moderne. Le plus drôle est qu'il a pu le cacher à ses enfants, tout en les aidant à faire leurs devoirs, et leur avouer la supercherie des années plus tard.



George Dawson n'a pas fréquenté les salles de classe, mais a appris à l'école de la vie, faisant siens quelques principes hérités de son père, et vérifiant au fil des rencontres et des expériences variées leur bien fondé.



Sa condition d'homme de couleur, à une époque où le terme politiquement correct d'afro-américain n'avait pas cours, a toujours conditionné sa manière d'être, l'incitant à une perpétuelle méfiance : ne pas provoquer, rester à sa place. Mais lorsqu'il évoque sa découverte des états où la ségrégation n'existe pas, la révolte qui aurait pu en résulter ne voit pas le jour. Profiter de ce que l'on a : et c'est tout. Ainsi lorsque Richard lui demande s'il considère que son bol est à moitié plein ou à moitié vide, il répond qu'il contient juste ce qu'il faut.



C'est une magistrale leçon de sagesse et d'humilité, qui prouve une fois de plus s'il en est besoin que le bonheur est sur le chemin.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Life is so good

Une superbe biographie, celle d'un homme qui est toujours resté debout, durant les 102 ans de sa vie.

A travers son récit, c'est aussi l'histoire de l'Amérique ségrégationniste, celle des Etats du Sud (George Dawson est Texan) de la fin de l'esclavage, du Klu Klux Klan, des relations Noirs-Blancs, des petits fermiers pauvres mais dignes, du travail tout au long de la vie (l'auteur a travaillé jusqu'à 90 ans).



Mais c'est aussi et avant tout l'histoire d'homme libre : Jusqu'à ses trente ans environ, George Dawson a beaucoup voyagé par le train, parfois avec billet, souvent sans, sautant d'un train de marchandises à un autre en compagnie des nombreux oubliés, les bolos. George Dawson est ainsi allé, sans le sou, jusqu'au Canada. Et fait de multiples rencontres.



Un homme exceptionnel, qui n'ayant jamais pu aller à l'école, a appris à lire aux cours pour adulte à l'âge de 98 ans.



Une belle lecture.
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Life is so good

A l'âge de 98 ans, Georges Dawson décida d'apprendre à lire et à écrire. Juste parce qu'il avait toujours eu envie d'en être capable. Lorsque Richard Glaubman entendit parler de ce vieil homme qui était retourné à l'école, il le convainquit de raconter son histoire.

A travers le récit de la vie de Georges, c'est un siècle d'histoire américaine qui est évoqué. Une histoire de ségrégation où on croise le Klan, où on assiste à des lynchages, à des vexations quotidiennes, où les noirs restent à leur places, respectent les maîtres, où on croise des jeunes recrues obligées de changer de wagons à leur retour au pays après la grande guerre.

Georges, lui, n'a pas fait de politique. Il a grandi avec quelques principes moraux bien ancrés dans la tête. respect des autres, respect du travail bien fait, obéissance aux patrons. Armé d'un invraisemblable optimisme, il a voyagé, visité les Etats du Nord et du Sud, et même le Mexique, un pays dont les trains n'ont pas de compartiments pour gens de couleurs. Il a cardé la laine avec sa grand mère, servi comme garçon de ferme chez des blancs alors qu'il n'avait pas dix ans, il a construit des digues sur le Mississippi, traversé la plaine dans des trains de marchandises avec des hobos, été ouvrier et même jardinier à plus de 80 ans. Il a travaillé dur et mouillé sa chemise. Mais à 95 ans, il voulait arrêter, aller à la pêche et aux matches de Baseball.

Glaubman écrit à la première personne, c'est de la bouche de Georges que nous entendons ce récit fascinant. Ce qui frappe, c'est la générosité de l'auteur qui, sans encenser l'homme, met en évidence un héroïsme au quotidien, une volonté sans faille, une sorte d'abnégation naïve, une humanité profonde qui ont permis à Georges de traverser les difficultés de la vie, et Dieu sait s'il en a connu, sans jamais flancher.
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Life is so good

George Dawson , noir , américain, est né au Texas en 1898.

Il a traversé tout un siècle ; il a connu une vie difficiel,faite de travail, de pauvreté, de soumission à la race blanche.

Il a connu une série de présidents, vu les premières automobiles, construit la ligne de chemin de fer qui relia les grandes villes du Middle West,…

Il a connu le KKK (KuKluxKlan), s’est vu infliger des humiliations, …

Il a connu pluisieurs guerres, vécu la dépression de 29, …

Il a vu naître et mourir les siens,…

Mais jamais il ne se plaint, ou ne songerait à le faire.

C’est que la vie n’a pas toujours été désagréable avec lui ; même s’il vivait pauvrement et durement, il a eu une famille , des frères et sœurs, une mère attentive et bonne cuisinière ; un père aimant et avec qui il entretenait des liens de profonde affection et d’admiration sincère et réciproque.

Marié quatre fois et quatre fois veuf, il est père de plusieurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants.

Levé tôt, couché tard ; fatigué et épuisé par de dures et longues journées d’un travail harassant, presque inhumain,analphabète jusqu’il y a trois ans, cet homme se raconte tout simplement, étonné d’être encore en vie et qu’on s’intéresse à lui.

Mais au-delà de l’ histoire d’un homme, comme il doit y en avoir eu des milliers, ce récit est surtout à prendre comme une véritable leçon d’optimisme.

Sa lecture nous fait du bien.Tout simplement.

Un regret toutefois : que le livre ne soit pas accompagné d’une carte géographique décrivant les périples du héros.

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Life is so good

Oh que j'ai aimé ce livre ! L'histoire vrai de ce très vieux monsieur qui a appris à lire alors qu'il était très âgé. Il raconte sa vie et c'est édifiant. Une vie de "négre" bien difficile mais bizarrement on ressort de cette lecture avec une énergie impressionnante et une immense joie. Très belle lecture.
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Life is so good

George Dawson, un noir américain traverse tout le 20ème siècle sans savoir ni lire, ni écrire, c'est peu dire qu'il est passé à côté de beaucoup d'information. A l'âge où l'on se dit qu'on a fait un beau parcours, qu'on a réussi sa vie, qu'on a construit une famille, qu'on a subvenu à ses besoins et que l'on peut se préparer à aller voir des verts pâturages, c'est-à-dire à l'âge canonique de 98 ans, ce bon vieux Georges se met en tête d'apprendre à lire et à écrire. Il participe alors à des cours pour adulte où il partage les bancs avec des jeunots. Jeunots qui se disent si lui il peut moi aussi. Il donne ainsi de l'espoir à de nombreuses personnes autour de lui et à tous ceux qui lisent ce livre dont je parle maintenant. Un récit plein d'espoir et de joie de vivre. George est mort à 102 ans, dommage j'aurais bien aimer discuter avec lui.
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Life is so good

Le récit d'une vie d'un noir américain qui a vécu simplement mais avec des aventures surprenantes pour l'époque.

George est analphabète mais il a à coeur de bien travailler de ces mains, cette qualité il la tient de son père et cela lui permettra de se débrouiller au fil des ans.



Le livre nous raconte des moments tout au long de sa longue vie (102 ans).

Ce qu'il y a d'étonnant dans ce récit c'est finalement la double histoire, l'histoire des Etats-Unis avec un grand H et l'histoire de cet homme qui a complètement fait abstraction de la grande histoire puisqu'il n'avait pas accès aux journaux. Les grands évènements ont complètement glissés sur lui sans qu'il ne s'en rende vraiment compte.

La simplicité de ces voyages en train est passionnante, ceux-ci me semblent totalement inenvisageables à l'heure d'aujourd'hui.

Certains passages sont un peu longuets et pendant une bonne partie du livre je n'ai pas trouvé Georges très attachant cela est surement dû à la forme de la narration mais dans la dernière partie j'ai trouvé le récit émouvant.

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Life is so good

Quelle vie incroyable ! Cet homme mérite notre respect !

Georges Dawson est né en 1898 et a connu 3 siècles…

Un homme dont la vie simple est un exemple de sagesse, de bonté et d’intelligence.

Il a vécu jusqu’à 102 ans, et au travers de l’histoire de sa vie, c’est aussi l’histoire de l’Amérique, l’histoire du peuple noir américain.

Une vie dure, faite de travail, de pauvreté, de soumission…

Mais malgré toutes ses difficultés, Georges reste un homme humain, bon, à qui le courage, la force et surtout l’optimisme ne manquent pas.

Georges a toute sa vie été un homme de principes, travailleur, respectueux, obéissant.

Bien qu’illettré, cela ne l’empêchera pas de subvenir aux besoins de toute sa famille et d’éduquer ses enfants. Incroyablement vif et volontaire, il apprendra à lire à 98 ans.



Cette histoire, racontée à la première personne par Georges, est pleine de sensibilité, d’émotions et se déguste comme un hymne à la vie, et à l’optimisme.
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Life is so good

Il convient plus que jamais de lire ce livre pour s’assurer d’avoir compris qu’il n’y a qu’une seule race qui peuple l’Humanité : la race Humaine. Il s’agit là sans aucun doute d’un très bel ouvrage à partager ou à offrir ! A vos librairies !!
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
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Life is so good



Quel superbe témoignage ! Un régal à lire ce bouquin.

J'ai aimé :

- Combien il est tonique et positif, même si sa vie n'a pas toujours été forcément gaie.

- La découverte d'un siècle de vie en Amérique profonde. D’ailleurs au départ, c'est pour ça que je l'ai emprunté (j'arrivais d'un séjour en Californie).

Et vraiment, vu du coté noir, ça dépasse ce qu'on peut lire habituellement.

- Qu'il se passe tant de choses qu'on ne peut pas lâcher le livre. Pas une minute d'ennui.

Aucune monotonie, vue la vie bien remplie de notre centenaire.

On n'y croit pas forcément toujours à cent pour cent, mais pas grave, c'est passionnant.

Si le livre ne commençait pas par l'épisode du lynchage de son ami, sans aucun motif, je pense que je l'aurais donné à lire à mes petites-filles, on y apprend tellement.

De ce fait, j'attendrais un peu.



Je n'ai pas très bien compris pourquoi soudain, vers la fin, il se met à parler au passé simple. Bizarrerie de traduction ? Volonté de montrer qu'à présent qu'il sait lire, il parle différemment ?



J'ai regretté qu'il n'y ait pas de carte de l'Amérique du nord pour suivre un peu son périple. J'ai tracé son itinéraire sur l'ordi, mais pas toujours à portée pendant que je lis.



Je crois que mon passage préféré, même si j'ai aimé tout le livre, est sa brève incursion au Mexique.

D'abord surprise de la facilité de passer la frontière USA - Mexique dans les années 20.

Et puis, sa surprise à lui de découvrir que si près de chez lui, tout changeait : plus de wagon réservé, de fontaine à part, de restaurant interdit. On le considère comme un homme, plus comme quelque chose de transparent et non humain. C'est très étonnant.

"Jorge et moi, nous discutions à présent comme des gens normaux, même s'il était blanc et moi noir."



En conclusion, un livre à lire absolument, et si agréable à lire.
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Life is so good

Je viens de passer quelques heures merveilleuses avec George Dawson.

Ce monsieur centenaire, relate à Richard Glaubman sa vie, que je considère comme très difficile, et qu'il a traversée avec intelligence et joie de vivre !



Né en 1898 au Texas, il a connu la ségrégation, et s'est longtemps étonné, par la suite, de voir des Blancs et des Noirs pouvoir enfin manger dans un même restaurant ou partager un même bus !



Sa vie est absolument éloignée de la mienne, et j'ai aimé apprendre plein de choses avec lui. Le ton n'est jamais larmoyant, et pourtant on comprend aussi entre les lignes qu'il a vraiment vécu une vie compliquée et dangereuse.



Pour donner un exemple de sa force de caractère, il a appris à lire à 98 ans ! Et il a eu réussi à cacher à tout le monde, toute sa vie, qu'il ne savait pas lire.



Un sacré bonhomme !



Merci également à Richard Glaubman, d'abord su écrire ce livre avec une écriture si agréable, et d'avoir donné la parole à George Dawson.

Un magnifique témoignage, que je relirai très certainement !
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Life is so good

Quel immense respect pour ce monsieur, c'est un très beau récit sur sa vie. J'ai toutefois du mal a imaginer qu'avec la traite des noir et l'horreur de la ségrégation qu'il n'éprouve pas la moindre colère, qu'il est en paix avec ce passé. C'est quelque chose de très fort et j'adore particulièrement vers la fin du livre le fait qu'il nous raconte qu'à 102 ans et une vie bien rempli il va à l'école pour apprendre à lire. Preuve qu'il n'est jamais trop tard, je vous le recommande chaudement ce livre pourrait bien être une leçon de vie !
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Life is so good

Life is so good, ce livre est la biographie de George Dawson qui a vécu 102 ans et traversé tout le 20e siècle et l'histoire du pays. C'est la vie d'un homme né noir et pauvre au Texas.





C'est une leçon de vie, d'optimisme et de courage. George, malgré les difficultés qu'il traverse, ne se plaint jamais, surmonte les épreuves, positive et professe une joie de vivre et de bonté.



Lire cette histoire vraie, racontée avec des mots simples, est un plaisir. Les souvenirs de George, centenaire, permettent de découvrir sa vie durant tout le XXe siècle au travers des différentes étapes de son existence, des personnes qu'il rencontre, des lieux qu'il traverse, des péripéties, mais aussi du mode de vie et de l'ambiance de l'époque.



Je vous conseille donc la lecture de cette biographie magnifique, car c'est une bouffée d'air frais et d'optimisme.
Lien : https://leblogusadedom.com/wp/
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Life is so good

Le temps ne fait rien à l'affaire : quand on est bon, on est bon



Indestructible.

George Dawson est né juste avant le 20ème siècle et il a traversé l'histoire des Etats-Unis jusqu'à l'année 2001 (il est mort à 102 ans).



Enfin, il a traversé une certaine histoire de ce pays, car George est né noir et pauvre.



Et pour lui, pendant longtemps, il y a eu deux Amériques, deux lectures des évènements, comme il y avait des lieux séparés en fonction de la couleur de la peau, ainsi que l'autorisaient les épouvantables lois "Jim Crow" (le principe "Separate but equal").



Et pourtant, George, bien qu'exploité et méprisé, ne se plaint jamais, ne regrette rien, ne professe que la bonté et le bonheur de vivre.

Une leçon d'optimisme et de courage.



Deux éléments expliquent ma réserve d'une étoile :

- si le livre s'attarde à juste titre, longuement sur la jeunesse de George, il glisse un peu trop rapidement à mon goût sur sa vie d'homme marié et de père de famille et sur les évolutions de la société américaine post 1ère guerre mondiale.

- par ailleurs, il ne faut pas rechercher dans ce livre une leçon de style. Bien qu'écrit avec un journaliste, le récit est un peu terne.



Ceci dit, vous l'aurez compris, l'intérêt de "Life is so good" est ailleurs.
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Life is so good

Un récit délicat et simple d’un homme qui a travaillé toute sa vie en gardant sa dignité.
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Life is so good

En ces temps de pessimisme aiguë voici un livre qui vous remontera le moral. c'est l'histoire d'un afro américain qui venu tout le XX siècle. À travers son histoire on traverse l'histoire contemporaine des états unis mais aussi sa géographie. en savoir plus écouter mon podcast.https://unlivrequejaime.lepodcast.fr/life-is-so-good-de-richard-glaubman-un-livre-que-jai-aime
Lien : https://unlivrequejaime.lepo..
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Life is so good

Un livre extrêmement bien écrit, retraçant l'histoire de la ségrégation aux états-unis.

Une leçon de modestie et de joie de vivre.

J'ai été passionnée par cette histoire basée sur une vie réelle. On y retrouve le recul d'un homme âgé qui regarde son passé sans regret ni colère.

J'ai eu du mal à lâcher ce livre avant de l'avoir fini.
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Life is so good







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Life is so good

Magnifique livre : humour, tendresse, amitié, amour de la vie, quel Homme ! Il mérite un film ce bouquin authentique d'émotion
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Life is so good

Apprendre à lire a 98 ans c'est pas si commun mais cela devient un exemple pour beaucoup. Richard raconte sa rencontre avec George: sa vie de labeur, sa joie de vivre et ses leçons de vie.
Lien : http://biblavardac.blogspot...
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