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Citations de George Orwell (2489)


Nous mettions de côté les titres qu’il [le paranoïaque] demandait pour les remettre en rayon dès qu’il était parti.
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Il y a aussi deux autres types de casse-pieds bien connus qui hantent n’importe quelle librairie d’occasion.
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La plupart des gens qui poussaient notre porte était du genre à se montrer pénibles partout mais surtout dans une librairie.
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Le nombre de snobs férus d’éditions originales excédait celui des passionnés de littérature.
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"Ce qui m’a le plus frappé, c’était de voir à quel point les vrais amateurs de livres sont rares.
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Essayez de boire votre thé sans sucre pendant disons quinze jours. Il y a très peu de chance que vous ayez encore envie de le gâter en vous remettant à le sucrer.
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Comment se dire vraiment amateur de thé si l’on tue le goût du sien en le sucrant ?
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Il y aurait bien des pages à écrire sur les usages subsidiaires des feuilles de thé.
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Mes onze règles, dont chacune est à mes yeux une règle d’or.
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La meilleure façon de préparer le thé est le sujet d’âpres querelles.
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Le thé est l’un des principaux piliers sur lesquels repose la civilisation dans ce pays.
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- Ne va pas t'imaginer que tu sauveras ta peau, Winston, si complète que soit ta capitulation. Aucun égaré n'est jamais épargné. Et même si nous choisissions de te laisser aller jusqu'au terme naturel de ton existence, tu ne nous échapperais pas pour autant.
Dis-toi bien que ce qui t'arrive ici est définitif. Nous allons te broyer de manière irréversible. Ce qui va l'arriver, tu ne t'en remettras pas quand bien même tu vivrais mille ans. Tu ne seras plus jamais capable d'un sentiment humain. Tout sera mort en toi. Plus jamais tu ne pourras connaître ni amour ni amitié, ni joie de vivre, ni rire, ni curiosité, ni courage, ni intégrité. Tu seras creux. Nous allons te vider de ta substance pour te remplir de nous.
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De la douleur, on ne peut vouloir qu’une seule chose, qu’elle cesse. Il n’y a rien au monde qui soit aussi difficile à supporter. Face à elle, il n’y a plus de héros, plus de héros, se répète-t-il en se tordant sur le sol, main inutilement crispée sur son bras invalide
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- Il n'y a rien de plus beau que la destruction des mots. Bien sûr, l'épuration maximale se situe du côté des verbes et des adjectifs, mais il y a aussi des centaines de noms superflus. Pas seulement les synonymes, les antonymes, aussi. Car enfin, pourquoi conserver un mot qui n'est que le contraire d'un autre? Chaque mot contient son opposé en sui Prends « bon 1, par exemple, si tu as bon, quel besoin d'avoir « mauvais »? « Inbon » fera l'affaire aussi bien et même mieux parce qu'il en sera l'exact contraire, ce qui n'est pas le cas de « mauvais ». De même, si tu veux une version renforcée de «bon », ça ne rime à rien d'avoir une kyrielle de mots approximatifs comme « excellent, « superbe» et compagnie. « Plusbon » couvre le sens, et même «doubleplusbon », si on veut insister. (…). Ne vois-tu pas que tout le propos du néoparler est de rétrécir le champ de la pensée? À terme, nous rendrons littéralement impossible le mentocrime pour la bonne raison qu'il n'y aura plus de mots pour le commettre. Tout concept sera exprimé par un seul vocable, dont le sens sera strictement défini et les significations annexes effacées puis oubliées. Déjà, avec la Onzième Edition, on y est presque. Mais c'est un processus qui va perdurer après que toi et moi serons morts depuis long-temps. Au fil des ans, on aura de moins en moins de mots, et le champ de conscience rétrécira à proportion. Aujourd'hui déjà, il n'y a pas de raison ni d'excuse au mentocrime, ce n'est qu'une question d'autodiscipline, de contrôle sur la réalité. Mais à terme, nous n'aurons même plus besoin de ça. La Révolution sera complète quand la langue sera par-faite. Le néoparler c'est le Sociang, et le Sociang c'est le néoparler, ajoute-t-il avec une satisfaction mystique. Il ne t'est jamais venu à l'idée qu'en 2050, au plus tard, il ne restera plus un être humain qui soit en mesure de comprendre la conversation que nous sommes en train d'avoir?
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Tous les animaux sont égaux
Mais certains sont plus égaux que d'autres
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Il est absurde d'affirmer que ceux qui ont "dégringolé les degrés de l'échelle sociale" sont plus à plaindre que les autres. Celui qui est vraiment à plaindre, c'est l'homme qui s'est trouvé tout en bas dès le départ, et qui doit affronter la pauvreté avec un esprit vide et désarmé;
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Mais cette peur relève davantage de la superstition que de la raison. Elle s'appuie sur l'idée selon laquelle il y aurait une différence mystérieuse, fondamentale, entre les riches et les pauvres, une différence analogue à celle qui fait qu'il ya une race blanche et une race noire. Une réalité, cette différence n'existe pas....
L'homme cultivé ne comprend pas que, dès lors qu'il n'y a pas de différence entre la masse des riches et celle des pauvres, il est vain de parler de "populace déchaînée".
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Je crois que cette volonté inavouée de perpétuer l'accomplissement de tâches inutiles repose simplement, en dernier ressort, sur la peur de la foule. La populace, pense-t-on sans le dire, est composée d'animaux d'une espèce si vile qu'ils pourraient devenir dangereux cdi on les laissait inoccupés. Il est donc plus prudent de faire en sorte qu'ils soient toujours trop occupés pour avoir e temps de penser.
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Un escale, disait déjà Caton, doit travailler quand il ne dort pas. Peu importe que ce travail soit utile ou non: il faut qu'il travaille car el travail est bon en soir - pour les esclaves tout au moins. Ce sentiment est encore vivace de os sous, et on lui doit l'existence d'une multitude de besognes aussi fastidieuses qu'inutiles.
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Que dire de Sherlock Holmes, de Vice Versa, de Dracula, de Helen’s Babies ou des Mines du roi Salomon ? Ce sont des romans tout à fait absurdes, des livres dont on rit plutôt que des livres qui nous font rire, et que leurs auteurs eux- mêmes ne prenaient pas franchement au sérieux ; mais ils ont survécu et ont certainement une vie encore longue devant eux. Tout ce que l’on peut dire à leur sujet est que, aussi longtemps que la civilisation fera que chacun a parfois besoin de distraction, la littérature « légère » y aura sa place ; et on aurait tort de nier l’existence d’un authentique talent, ou d’une grâce innée, qui joue un rôle plus important dans la survie d’une œuvre que l’érudition ou la puissance intellectuelle.
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