Citations de George Sand (2611)
La beauté de l’apparence est seulement un charme de l’instant ; l’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme.
L'esprit cherche et c'est le cœur qui trouve.
Gardez bien en vous ce trésor, la gentillesse.
Sachez donner sans retenue, perdre sans regret, acquérir sans mesquinerie.
Tu te sentais jeune, tu croyais que la vie et le plaisir ne doivent faire qu'un. Tu te fatiguais à jouir de tout, vite et sans réflexion... Suspendu entre la terre et le ciel, avide de l'un, curieux de l'autre, dédaigneux de la gloire, effrayé du néant, incertain, tourmenté, changeant, tu vivais seul au milieu des hommes; tu fuyais la solitude et la trouvait partout.
- Lettre de George Sand à Alfred de Musset -
Personne ne fait une révolution à soi tout seul, et il en est, surtout dans les arts, que l'humanité accomplit sans trop savoir comment, parce que c'est tout le monde qui s'en charge.
Est-ce qu’on peut se connaître ? Est-ce qu’on connaît jamais quelqu’un ?
Extrait de Journal intime
Le malheur qui ne se plaint pas a le droit de se faire respecter.
Claudie ( théâtre )
O femme ! O femme ! Tu es un abîme, un mystère et celui qui croit te connaître est trois fois insencé.
Tout ce que l’artiste peut espérer de mieux, c’est d’engager ceux qui ont des yeux à regarder aussi.
Il est beau de vouloir plaire à ce qu'on aime, c'est une jouissance du cœur.
"Il faut juger les sentiments pas les actes, plus que par les paroles."
Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était pleine d’invention et de fécondité
Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était pleine d’invention et de fécondité ...
« Nous sommes faits comme cela, nous autres artistes, bilieux et nerveux. Nous bondissons comme vous dites à la manière des volants et des balles élastiques. C’est dire que nous touchons la terre un instant pour remonter plus haut dans le ciel… »
George Sand, lettre à Eugène Delacroix
J'ai passé bien des heures de ma vie à regarder
pousser l'herbe ou à contempler la sérénité
des grosses pierres au clair de lune.
Je m'identifiais tellement au mode d'existence
de ces choses tranquilles, prétendues
inertes, que j'arrivais à participer
à leur calme béatitude.
Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité.
Au cœur de l'homme, les rêves ne manquent jamais, l'attente et le souvenir sont des trésors toujours ouverts.
L'esprit cherche et c'est le coeur qui trouve.
la souffrance ne se raisonne pas.
Eh bien moi, je ne veux pas mourir. Je veux aimer. Je veux rajeunir, je veux vivre.
Extrait de Journal intime