Voilà mes observations, Germain, pèse-les, et tâche de te faire agréer à la veuve Guérin ; car sa bonne conduite et ses écus apporteront ici de l’aide dans le présent et de la tranquillité pour l’avenir.
– C’est dit, mon père. Je vais tâcher de lui plaire et qu’elle me plaise.
– Pour cela il faut la voir et aller la trouver.
– Dans son endroit ? à Fourche ? C’est loin d’ici, n’est-ce pas ? et nous n’avons guère le temps de courir dans cette saison.
– Quand il s’agit d’un mariage d’amour, il faut s’attendre à perdre du temps ; mais quand c’est un mariage de raison entre deux personnes qui n’ont pas de caprices et savent ce qu’elles veulent, c’est bientôt décidé.