J'ai le sentiment que Dieu n'est pas juste et préfère châtier les faibles, les idiots, les gros, les paresseux. Je crois qu'il se complaît dans la compagnie de ses créatures parfaites et qu'il les chérit comme un père gâteux alors qu'elle ne s'intéresse guère au commun des mortels. Il nous donne le besoin d'être aimé et, en même temps, des particularités qui font de nous des êtres haïssables. Il donne l'envie d'aimer et nous refuse la possibilité de la satisfaire. Alors même qu'il a mis ses enfants imparfaits et remplis de désirs dans un univers d'exigences impérieuses, il prélève la différence entre ce que nous avons et ce que nous désirons sur notre cœur, notre amour-propre, notre santé mentale.
(Le PDG de 200 kilos)