Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme.
Le paradis n'est pas un lieu, c'est un état d'âme.
« Or, que toutes ces conquêtes de la science moderne soient dans la Grande Pyramide, à l'état de grandeurs naturelles, mesurées et toujours mesurables, ayant seulement besoin pour se montrer au grand jour, de la signification métrique qu'elles portent avec elles, c'est évidemment inexplicable d'après nos données sur la civilisation antique, mais c'est un fait qu'on essaierait vainement de révoquer en doute et qui plonge les savants actuels dans la plus grande stupéfaction. »
L'amélioration humaine ne viendra ni de textes législatifs, ni de mouvements sociaux, mais seulement de l'irrésistible progression individuelle basée non sur la matière, mais sur l'Esprit.
L'humanité va être, en quelque sorte, « passée au laminoir ». Ce qui était courbé va devenir droit. Ce qui était rond sera plat. Toute existence sociale se verra reforgée jusqu'à la dernière molécule.
On change en vain la forme des gouvernements tant que les gouvernés ne changent pas le fond de leur cœur.L'avidité de chacun est plus grande encore que sa crainte. Et l'égoïsme des individus engendre l'égoïsme des nations.
Il devient de plus en plus évident que les intérêts humains sont trop embrouillés et trop complexes pour être éclaircis par la seule cervelle humaine.
Les bons, les méchants, les grands et les petits, les aveugles et les clairvoyants sont de toutes les époques et de toutes les races.
La neutralité n'existe plus. Les peuples les mieux assis dans leur isolement et leur bien-être risquent, à tout moment, d'être précipités dans l'aventure, car la principale caractéristique de la période présente est que rien de ce qui a été fait, réglé, sanctionné auparavant n'a de valeur et que tous les compteurs sont ramenés à zéro.
« Quel est l'animal qui marche sur quatre pattes le matin, sur deux pattes à midi et sur trois pattes le soir ? »
Le Grec répondit : « C'est l'homme, qui se traîne quand il est enfant, marche quand il est adulte et se sert d'un bâton lorsque la vieillesse l'a affaibli. »
Sur les champs de bataille, les combattants peuvent obtenir du vainqueur un traitement humain ; mais dans la guerre de la concurrence, entre industries et bureaux de négoce, on ne fait pas de quartier. Dans le monde des affaires les devises sont : « Le chien mange le chien », « Vendre meilleur marché que l'autre », et le concurrent qui a perdu n'a plus « qu'à vider les arçons ».