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Citations de Georges Bernanos (989)


je meurs chaque nuit, pour ressusciter chaque matin
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Georges Bernanos
"En se conservant, les élites croient conserver tout ce qu’elles représentent, mais elles ne se demandent jamais si elles sont encore des élites, c’est-à-dire si elles en remplissent les devoirs. [...] Une société où le prestige ne correspond plus exactement aux services rendus, où les classes dirigeantes reçoivent plus de la communauté qu'elles ne lui donnent, est une société vouée à la ruine. J’ai dit, redit, répété depuis vingt ans que la crise universelle dont nous sommes menacés de périr était une crise des élites : le niveau de la révolution monte parce que le niveau des élites descend."
Georges BERNANOS, Le Chemin de la Croix-des-Âmes, (1940).
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Quand il [Lucifer] releva la tête, l'abbé Donissan, pour la première fois, vit ses yeux, et gémit.
Celui qui, noué des deux mains à la pointe extrême du mât, perdant tout à coup l'équilibre gravitationnel, verrait se creuser et s'enfler sous lui, non plus la mer, mais tout l'abîme sidéral, et bouillante à des trillions de lieues l'écume des nébuleuses en gestation, au travers du vide que rien ne mesure et que va traverser sa chute éternelle, ne sentirait pas au creux de sa poitrine un vertige plus absolu.
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Vers quatre heures, ne pouvant dormir, je suis allé discrètement jusqu'à sa chambre, et j'ai trouvé mon malheureux camarade étendu à terre, sans connaissance. Nous l'avons transporté sur son lit. Quelque soin que nous ayons pris, je crains que ce déplacement ne lui ait été fatal.
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ils sont le jouet des démons, peut-être, ils n'en sont pas la vraie proie
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Le seul véritable repos qu’ait jamais connu, parmi des êtres qu’il déteste ou qu’il méprise, son cœur sauvage, c’est le dégoût.
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Le séminaire n'est pas le monde.La vie au séminaire n'est pas la vie.Il faudrait sans doute bien peu de chose pour faire de vous un intellectuel, c'est à dire un révolté,un contempteur systématique des supériorités sociales qui ne sont point fondées sur l'esprit.Dieu nous préserve des réformateurs!
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Depuis 2000 ans, les générations de Chrétiens n’ont rien d’autre à faire que revivre les unes après les autres la Passion du Seigneur, mais la nôtre entre dans le plus intime et le plus profond secret de cette agonie — la solitude totale, le total abandon. Je crains que l’on ne nous fasse même pas l’honneur de nous tuer.
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Rien de meilleur que d'exprimer le surnaturel dans un langage commun, vulgaire, avec les mots de tous les jours. Aucun illusion ne tient là-contre.
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Georges Bernanos
En 1944, on était loin des QR. Codes, et Bernanos écrivait :
« il y a vingt ans, le petit bourgeois français refusait de laisser prendre ses empreintes digitales, formalité jusqu’alors réservée aux forçats. Ce n’était pas ses doigts qu’il craignait de salir, c’était sa dignité, c’était son âme ».
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Rêver, c'est se mentir à soi-même,et pour se mentir à soi-même, il faut d'abord apprendre à mentir à tous.
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On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. Hélas! la liberté n'est pourtant qu'en vous, imbéciles!
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La grâce c'est de s'oublier
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Une civilisation ne s'écroule pas comme un édifice. On dirait beaucoup plus exactement qu'elle se vide de sa substance,jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que l'écorce. On pourrait dire plus exactement encore qu'une civilisation disparaît avec l'espèce d'Homme, le type d'humanité sortie d'elle.
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Georges Bernanos
Les idées sont comme les jolies filles ;elles peuvent aussi mal tourner
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Je ne suis pas de ces types qui n’ont que le mot de justice à la bouche. D’abord, parole d’honneur, je ne l’exige pas pour moi. À qui diable voulez-vous que je la demande, puisque, je ne crois pas en Dieu ? Souffrir l’injustice, c’est la condition de l’homme mortel.
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Non, le danger n'est pas dans les machines, car il n'y a d'autre danger pour l'homme que l'homme même. Le danger est dans l'homme que cette civilisation s'efforce en ce moment de former. 
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Je me dis aussi que la jeunesse est un don de Dieu, et comme tous les dons de Dieu, il est sans repentance. Ne sont jeunes, vraiment jeunes, que ceux qu'Il a désigné pour ne pas survivre à leur jeunesse.
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L'enfer c'est de ne plus aimer. Tant que nous sommes en vie, nous pouvons nous faire illusion, croire que nous aimons par nos propres forces, que nous aimons hors de Dieu. Mais nous ressemblons à des fous qui tendent les bras vers le reflet de la lune dans l'eau.
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Georges Bernanos
Qui cherche la vérité de l'homme doit s'emparer de sa douleur.
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