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Citations de Georges Blond (35)


Une grande île existait sur la mer, au milieu des brouillards éternels, et cette île était le paradis des phoques. Il ne s’y trouvait pas seulement quelques phoques, ni plusieurs centaines, mais des centaines de milliers.[…] Et là les phoques vivaient heureux, car jamais aucun homme n’avait abordé à cette île. (p.34)
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L’un des pilotes chasseurs de V1 découvrit un jour le moyen d’éviter le risque d’être pulvérisé par une explosion trop proche du robot. Se tenant juste à la hauteur de celui ci, il s’en approcha jusqu’à voler bord à bord avec lui. Puis il engagea sous l’aile du V1 l’aile de son avion et, hop ! d’un coup d’aileron, il la releva brusquement. Le V1, déséquilibré, piqua dans la mer. (p88)
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La chaleur était intolérable. La poussière soulevée par l'Armée en marche rapide était si épaisse que les hommes apercevaient tout juste le rang qui allait devant eux. La poussière n'était pas blanche ,ni grise ,mais roussâtre. Elle pénétrait dans les narines , dans la bouche, dans les yeux.
Pour s'en défendre ,beaucoup de soldats s'étaient enveloppé la tête de chiffons ne laissant dans cette sorte de pansements que des fentes pour les narines et les yeux; on aurait dit d'étranges fantômes.......
Ou sommes nous ? encore en Espagne ? Non , en Russie. Entre Vilna et Vitebsk . Cette masse d'homme en marche en direction de Moscou c'est la Grande Armée .400 000 hommes
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"" c'est passionnant comme un roman, cela se lit au grand galop, et, de chapitre en chapitre , l'histoire de l'empire nous apparait sous un jour singulier....
En somme , cette Grande Armée, c'est la vie quotidienne d'une épopée-- hors de toute légende, jusqu'à la légende ...

citation de Henry Bonnier , du méridional.
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PATTON: "Une troupe est comme un spaghetti. On ne pousse pas un spaghetti, on le tire. Si vous soulez que la troupe avance, marchez devant".
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"Seul l'ivoire résistait, dans ces régions, aux mandibules des termites. L'ivoire est presque aussi incorruptible que l'or. La malédiction de l'éléphant a consisté à porter sur lui ce trésor".
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"Peut-être n'est-il pas possible, après tout, d'aller dans la lune et, en même temps, de garder les éléphants".
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A bord des navires des convois et de leurs escorteurs, à bord des cargos réquisitionnés jetés avec des moyens dérisoires dans la fournaise des ports bombardés, des hommes se sont élevés au dessus d'eux-mêmes, se sont montrés héroiques, il faut bien prononcer ce mot, avec un naturel surprenant, avec une absence absolue d'emphase et de phraséologie guerrière, simplement pourra-t-on dire, en accomplissant jusqu'au bout leur devoir professionnel. Cela mérite de n'être pas oublié. Et }e crois que l’appareillage du Jean-Bart (encore une fois, quel que soit le narrateur) demeure inoubliable dans les annales de la volonté humaine.

Comme je l'écrivais au début de la première édition, « tous les faits rapportés ici sont historiques. Les sources de l'auteur ont été les rapports de mer des officiers de marine et des capitaines au long cours, les citations à l’ordre de l’armée de mer et des divisions navales, divers documents provenant des archives de l’Amirauté française, enfin les témoignages directs et l’information personnelle ».

Il m'arrive encore parfois de rencontrer un survivant de ces aventures, visage moins aigu qu'alors, silhouette plus confortable, mais avec toujours au coin de l’œil cette fine patte d’oie qu'on n’acquiert que sur une passerelle. Nous prononçons quelques noms de navires, quelques noms de marins. Et toujours, ensuite, il y a un silence. Je n’ai jamais compris mieux que maintenant pourquoi j'avais intitulé ce livre L'Epopée silencieuse.
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De ses leçons, celle-là est la dernière qui me soit restée dans la mémoire.
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Dans ce que nous nommons sans penser à sa réalité " guerre d'usure", on pourrait appeler bouchers tous les chefs militaires qui ont donné l'ordre d'attaques et de contre- attaques, dont l'objet ( avoué ou non ) n'était pas d'obtenir un résultat tactique ou stratégique, mais d'obtenir, au prix de pertes acceptées d'avance, une diminution du nombre des soldats ennemis.
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Petain : Je ne sais pas si vous vous rendez compte que nous perdons ici à Verdun 3000 hommes par jour.

Joffre : Je le sais , mon cher Petain, mais il s'agit de gagner la guerre.

Joffre avait évidement le droit de se rappeler, par exemple, la parole échappée à Napoléon devant les morts du champ de bataille de Wagram :
" Une nuit de Paris réparera tout cela."
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En certains points, les fantassins allemands vont franchir les premières lignes françaises sans s'en apercevoir. Sans avoir le moindre indice que là ont existé des tranchées, des abris, des rondins, des sacs de sable, des morceaux de caisses et des êtres humains.
Et voilà l'extrême début de la bataille de Verdun : ces premières positions qui ont intégralement disparu; qui ont sombré dans le sol, corps et biens.
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Quelque chose se produisit.
Les hommes virent la mince couche de neige tomber des branches; Avant tout bruit, avant même que fut perceptible le grand claquement de l'horizon, la neige se détacha des branches et tomba.

Quelques minutes plus tard, le général Passaga inscrivait quelques lignes sur son journal : " Je perçois nettement, par le sol de mon abri, un roulement de tambour incessant, ponctué de rapides coups de grosse caisse."
L'abri du général Passaga se trouvait dans les Vosges à 160 km de Verdun.


21 février 1916, 7h15 la bataille de Verdun vient de commencer.
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La plupart de ces soldats qui avaient commencé par marcher joyeusement derrière l'ennemi en retraite, respiraient pour la première fois l'odeur de la guerre, ils la découvraient.
Pas mal d'entre eux devaient connaitre cette odeur pendant des années, sans jamais s'y faire; la plupart sans oser jamais en parler, car elle leur faisait éprouver une espèce de honte pour le genre humain.
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Route à l'ouest, en zigzag. La mer est vide.En vérité, c'est un champ de bataille assez extraordinaire que ce champ de bataille sur quoi rien ne marque. La mort, la destruction, les incendies sont, en quelques instants, oubliés, rigoureusement effacés du présent, l'écoulement du temps nous apparaît ici avec une force peu commune.
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Baratariens, voilà assez longtemps que les revendeurs et receleurs de La Nouvele-Orléans nous exploitent. Nous ne sommes pas des esclaves.
Encore des acclamations. La phrase que j'ai dite ensuite a été accueillie avec plus de réserve.
- Nous devons vendre nos marchandises nous même.
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Constamment, sans la moindre interruption, tombait du ciel jaune obscurci une pluie de fin du monde faite de terre, de branches, de pierres, de poutres, d'armes brisées, de morceau de métal, de fragments humains. Il n'était pas question d'un autre mouvement humain. Toute présence humaine se trouvait réduite à une terreur terrée. Sur tout être vivant non encore volatilisé, écrasé, la violence jamais connue du déchaînement produisait un effet de constriction des vaisseaux sanguins qui abolissait toute volonté, toute autre sentiment que la terreur animale, ...
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Gondrée comprit que c'étaient bien des Anglais, et qu'un événement sensationnel venait de commencer. Alors, a-t-il raconté, il se sentit très ému et se mit à pleurer. Mme. Gondrée et les enfants embrassèrent les soldats. Ils eurent aussitôt le visage tout barbouillé de camouflage noir. Tout le monde se mit à rire.
Ces soldats anglais faisaient partie de la 6e division aéroporté britannique, arrivée en parachutes et en planeurs pour s'emparer des ponts sur l'Orne et sur le canal de Caen avant le débarquement. Ils étaient les avant-coureurs, si l'on peut dire, de l'énorme masse d'hommes et de matériel réunie en Grande-Bretagne pour assaillir le continent européen, et premièrement le Mur de l'Atlantique.
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Huit mille obus par jour. Les gros ébranlaient tout et ils vous secouaient, vous tordaient l'estomac. Chaque fois la poussière était soulevée, répandue et souvent elle n'avait même pas le temps de retomber entre deux explosions.
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Des hommes tombent en jurant, des hommes tombent avec un cri, des hommes tombent sans un mot, comme des sacs de terre. Le phénomène Verdun a commencé
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