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Citation de gill


gill
30 novembre 2012
Huit ans après sa victoire sur l'Allemagne, Staline avait atteint un tel degré de puissance qu'il semblait immortel. La Russie vivait dans un état de terreur et de fascination entretenu par les procès, les déportations, la chasse aux sorcières, "l'affaire des blouses blanches" qui visait les juifs. Le monde entier, malade de la "guerre froide", s'endormait chaque soir en se demandant si le cataclysme n'était pas pour demain.
C'est pourquoi la nouvelle de la mort de Staline, le 5 mars 1953, éclate comme un coup de tonnerre. Aussitôt après, la fascination qu'exerçait ce vieillard de 73 ans commence à se dissiper ; la terreur s'effondre par pans entiers ; c'est l'amorce du dégel Khrouchtchev, Malenkov, Kossiguine, Brejnev, hier encore inconnus, occupent soudain le devant de la scène.
Vingt ans après, Georges Bortoli nous restitue la Russie de Staline comme nous ne l'avons jamais vue. Il fait revivre ce monde clos, suit Staline pas à pas durant les derniers mois de sa vie jusque dans le secret de sa datcha, jusqu'à sa mort, jusqu'au reniement de ses disciples.
(quatrième de couverture du volume paru aux éditions "J'ai Lu" en 1973)
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