Georges Chaulet

Retrouvé dans un carton, cet almanach de Fantômette, devinettes, dessins, courts récits, quiz, fournissait même une carte pour devenir membre du Club Fantômette, que j'ai apparemment remplie et découpée.

Dans quelques années des universitaires distingués se pencheront sans aucun doute sur l'influence des ce personnage phare de la littérature jeunesse, ambiance « Fantômette, Une Odyssée éditoriale », ou « Fantômette/ Françoise Dupont. Dualité féminine et Emancipation ». le film de Robin Campillo, L'île Rouge, sorti récemment, fait référence à la justicière masquée la plus célèbre de France, à travers le personnage d'un jeune garçon. Bref, Fantômette a marqué des générations de lectrices et de lecteurs. Et ça continue.



Fantômette alias Françoise, vivait seule avec son chat Méphisto, dans une maison en forme de soucoupe volante, dans cette bonne vieille ville de Framboisy, où il n'y avait que peu d'adultes, parmi lesquels l'institutrice Mademoiselle Bigoudi, et Oeil de Lynx, le journaliste complice. Fantômette se déplaçait à mobylette, sortait quand elle le désirait, comme Boulotte et Ficelle. Elles sillonnaient la France toutes les trois, Ficelle avec ses élucubrations, Boulotte avec ses sandwiches, Françoise avec sa tenue de justicière, au cas ou. Elles avaient maille à partir avec ces trois crétins qu'étaient le Furet, Alpaga et Bulldozer. Mais le plus dangereux était le Masque d'Argent. Lues et relues des dizaines de fois, ces aventures étaient très distrayantes. Je me rappelle plus particulièrement Fantômette et le Dragon d'or dans lequel Ficelle se lançait dans la chanson, Fantômette contre Diabola et Fantômette et le palais sous la mer, dans lequel la famille bretonne se nommait Gâtosec. J'ai donc relu cet Almanach, pour vérifier si l'humour de Chaulet et l'espièglerie de son écriture résistaient aux années, à ma grande sagesse, et à ma maturité. Et bien oui, c'est toujours rigolo. Si vous en possédez encore quelques exemplaires, n'hésitez pas, faites le test.

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, c'est nostalgie, avec un auteur que nous n'avons pas lu depuis… pfiouh ! des siècles : Georges Chaulet avec le retour de Fantômette. J'ai pensé que c'était le titre idéal pour m'y remettre après toutes ces années.



-Elle est moche, cette couverture ! Et le dessin au dos aussi !



-Oh, moi, je trouve mignon le regard direct au lecteur et la complicité demandée par le signe de Fantômette… c'est comme si on allait l'aider à vivre ses aventures ! Je suis cependant obligée d'aller dans ton sens, je ne raffole pas du trait.



Or donc, le diabolique Furet s'évade de prison avec ses deux sbires et enlève Boulotte pour faire chanter Fantômette ! Comment l'héroïne masquée préférée de notre enfance va-t-elle se tirer de ce guêpier ?



-« Héroïne masquée préférée », c'était pas dur : c'était la seule qu'on connaissait.



-Oui bon, ça va. Bref, j'ai retrouvé avec plaisir la patte de Chaulet. Il s'est modernisé, est passé à l'euro, à Internet et maîtrise bien l'effet de ce dernier, ce qui donne prétexte à moult blagues désopilantes. J'ai également apprécié les interventions de Mlle Bigoudi, l'institutrice.



Et surtout, surtout… quelle classe, ce Georges ! Quel style !



-Le style ? Dans un bouquin pour enfants ? Meuh non !



-Meuh si ! Je l'avais déjà remarqué petite, il prend soin de mettre de jolis mots différents dans chaque roman, en prenant soin de les expliquer. C'est lui qui m'a appris « plexus solaire ». Adulte, non seulement je constate qu'il continue, mais aussi qu'il écrit un excellent français. Tiens, regarde, là, il y a le mot « denture » ! C'est merveilleux, j'en pleurerais de bonheur ! Merci, M. Chaulet, merci !



-J'vois pas bien le merveilleux, là-dedans, et en plus, on dit « dentition » !



*rugit*-NOOOOON !



-Oulà, Déidamie, rentre les griffes, ça pique !



-Nooon, on ne dit pas « dentition » ! On ne dit pas « ossation », on dit « ossature » ! On ne dit pas « avention », on dit « aventure » !



-… On ne dit pas « tentation », on dit « tenture » ?



-GRRRRGRRHHHRRRHH !



-Ca va, c'était pour rigoler ! On peut plus rien dire ! Sans déc', Déidamie, pourquoi c'est si important ?



-Parce que j'adore quand on utilise le bon mot pour dire la bonne chose ! « Dentition », c'est la phase où les bébés souffrent l'enfer parce que leurs dents poussent. Comme la « musculation », qui désigne l'activité de se muscler. « Denture », c'est le résultat, l'ensemble formé des dents, comme la musculature l'est pour les muscles.



Tu doutais plus haut de la classe de M. Chaulet parce qu'il écrit un roman jeunesse et divertissant. C'est vrai, Fantômette est un divertissement : une prose résolument humoristique, bourrée de jeux de mots, de calembours et de plaisanteries en tout genre, l'auteur ne cesse de parodier notre réalité...



Cependant, divertissement n'est pas synonyme de médiocrité. La prose de Chaulet est également technique. Pas dans le sens où il va vous détailler comment fonctionne le moteur à explosion, mais dans le sens où il sait exactement comment produire tel ou tel effet. Et ça marche, il tape juste. Là encore, il a ravivé des émotions d'enfance.



-Moi, ce que je trouve raté, c'est cette sorte de situation initiale.



-C'est-à-dire ?



-Ces trois filles, Ficelle, Boulotte et Françoise ! Elles sont grandes, mais elles vont encore en primaire. Jamais compris. Et puis, autant je les trouvais marrantes gamine, autant aujourd'hui je rigole un peu moins de leur folie.



Ficelle et Boulotte ne représentent que des faire-valoir pour Françoise. Elles sont tellement caricaturales que je trouve leur amitié complètement improbable. D'ailleurs, dans ce tome, Françoise lance une phrase dure pour elles deux, cela m'a fort surprise.



-Mmmh… tu n'as pas tort… mais peut-être que cet excès est nécessaire pour rendre leurs répliques hilarantes ?



-Sans doute, mais ça me gêne vaguement.



-Quoi qu'il en soit, Fantômette reste un divertissement de fort bonne qualité littéraire. Je suis bien décidée à en lire et relire d'autres. »

La laverie « Lavetoublanc », le journaliste Œil de Lynx, mais aussi et surtout les faussaires Barberini et Casse-Tête… Fantomette mènera l’enquête, accompagnée du journaliste. Elle frôlera plusieurs fois la mort, et dans un premier temps elle devra trouver comment sortir de la machine à laver où elle a été enfermée.



Sans doute mon premier livre, à l’époque, « piqué » dans la bibliothèque de ma « grande sœur », et qui sera à l’origine d’une longue « addiction » à ce type de lecture jeunesse, du genre enquête policière, poursuivie avec « Le club des cinq » et « Les six compagnons « ; jusqu’à la lecture de « Vipère au poing », mon premier « roman adulte », vers onze-douze ans…



Je garde de ces lectures jeunesse un très agréable souvenir de lectures du soir au lit, avec l’appréhension de l’injonction maternelle « extinction des feux ! » qui ne manquait pas de tomber en plein milieu d’un chapitre. Grrrrr….

Fantômette est la mystérieuse justicière de Framboisy. Depuis plusieurs semaines, elle arrête des voleurs, des brigands et des criminels et elle remet aux gendarmes. Pour Ficelle l’étourdie, Boulotte la gourmande, Françoise la bonne élève et Isabelle, Fantômette est une héroïne passionnante. Et la voilà qui intervient dans leur quotidien : le professeur Potasse, l’oncle d’Isabelle a mis au point une fusée qui déchaîne les convoitises. Fantômette parvient à surprendre Kafar et Bébert, deux voleurs qui se sont introduits dans le laboratoire, mais rien ne dit que sa ruse suffira à calmer l’ambition des méchants. « C’est elle qui a récupéré les plans ? Mais alors, elle s’occupe de nous, elle court après tes voleurs. » (p. 98)



Cette aventure de Fantômette préserve encore une part de mystère sur l’identité de la jeune justicière masquée. Mais tous les indices sont là pour mettre le jeune lecteur sur la voie : « Je trouve assez amusant d’imaginer que Françoise Dupont pourrait être une bonne petite écolière le jour, et que la nuit elle pourchasserait de dangereux bandits. » (p. 189) Étant jeune, j’ai lu beaucoup des aventures de Fantômette. Aujourd’hui, il est évident que je suis trop âgée pour suivre avec patience les déboires d’écolières de Ficelle et Boulotte qui m’agacent prodigieusement. Même Françoise, avec ses airs si sages, me tape sur les nerfs. Mais ces petites aventures sont une parfaite initiation à la littérature policière pour les jeunes lecteurs : comment ne pas rire devant les drôles d’inventions du professeur Potasse, comme l’extincteur à trompette ? En outre, l’écriture est très datée et certains jeunes lecteurs pourront se demander ce que sont les pleins et les déliés. C’est donc un roman à lire avec ses yeux d’enfants… ou avec ses enfants.

Bibliothèque rose... Pour les petites filles... Bof...

"Piqué" dans la bibliothèque de ma grande soeur, "Pas de vacances pour Fantomette" me semble bien être le premier bouquin que j'ai lu ; et proposé à mes filles, accompagné de "Fantastique Fantomette" ; et lu à cette époque...

Je garde de ces deux bouquins un souvenir de quelque chose facile à lire, tant par le style que par la construction de l'intrigue qui tient le jeune lecteur en haleine tout au long des pages.

Une lecture qui fut pour moi une introduction au "Club des cinq" , autre incontournable série jeunesse... et pour mes filles, une introduction à Harry Potter...

Une bande dessinée pour la jeunesse, qui utilise un canevas ultra classique.

Même si François Craenhals ne démérite pas sur le scénario de georges Chaulet, Les quatre as sont tout de même bien en-dessous de Pom et Teddy ou Chevalier Ardent.

Je ne sais si je reprendrai autant de plaisir à la lecture de ces 4 as, découvert dans la Bibliothèque pour tous de mon enfance. Cette série me semble avoir un peu vieilli, même si elle s'adresse avant tout aux enfants.

Un grand merci à tous ces auteurs qui ont donné le goût de la lecture à plusieurs générations de lecteurs ; je parle d'Enid Blyton (le Club des Cinq, le Clan des Sept, Oui Oui et Jojo Lapin), de Paul-Jacques Bonzon (les Six Compagnons), d'Anthony Buckeridge (Bennett), et même de Serge Brussolo, ce touche à tout qui est, selon Philippe Hupp, "un genre littéraire à lui tout seul" (Peggy Sue et les Fantômes, Sigrid et les Mondes Perdus).



Pour ma part, c'est Monsieur Georges Chaulet qui me propulsa dans le grand monde de la littérature, via son héroïne principale : Fantomette. Et Fantomette c'est quoi ? (comme dirait Sarko)...C'est plus de cinquante romans, publiés principalement entre 1961 et 1987, une série de dessins-animés et quatre albums de BD.



Mais c'est surtout, pour le petit garçon que j'étais, des moments de lecture inoubliables, et, pour l'adulte que je suis devenu, des souvenirs impérissables, qui vous marquent toute votre vie. D'ailleurs, en y repensant, sans doute que beaucoup de choses dans ma vie, viennent de là : les comics, le ju-jitsu, mon actuel boulot ?... et oui, je préfère de loin les brunes aux blondes...



Encore une fois, un immense merci Monsieur Chaulet.

Fantômette, la jeune héroïne de ce livre, a un rendez-vous avec Œil de Lynx, un journaliste. Ils ont rendez-vous dans une lingerie LAVETOUBLANC. Fatômette y découvre au sous-sol des faux billets, et remonte pour sortir. Malheureusement, la porte est fermée et Fantômette est repéré par les deux faux-monnayeurs Barberini et Casse-Tête. Ils la forcent à prendre son bain dans une machine à laver pour toujours ! Mais Œil de Lynx (alias Pierre Dupont) la libère et, ensemble, ils vont poursuivre les faux-monnayeurs. Mais tous les indices qu'ils avaient trouvés était un piège ! Fantômette va mourir d'une mort certaine, mais un brave homme, auteur de "William Will", va venir la sauver...



Un petit livre jeunesse très réussi, des énigmes et des mensonges, le tout pour 100 % de suspens !



Je remercie aussi Emilibellule pour m'avoir offert ce livre !

Déçu.

Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit, en pensant à cette bande dessinée : déçu…

Déçu par une histoire à mes yeux trop pleine d'invraisemblances et confuse… Déçu par tant de choses… Déçu par ces invraisemblances, déçu par cette confusion… Oui, déçu… Pourtant, je pensais que ce serait bien, je pensais que ce serait réussi… Que je me suis trompé…

Le scénario m'a semblé plat au possible. Plein d'invraisemblances, de confusion, on a l'impression que l'auteur ne sait pas où il va, voilà ce qu'il m'a semblé être.

Quant aux personnages, je les ai trouvé carrément grotesques !... Quand même, tous ces personnages sont caricaturaux, vraiment !... Ce sont des types que j'ai déjà vus au moins une demi-douzaine de fois.

Toutefois, si les personnages et le scénario m'ont déçu, je reste admiratif du dessin, toujours aussi remarquable-même s'il est desservi par le scénario. Cette bande dessinée reste relativement distrayante, malgré ses défauts.

Ce sympathique roman jeunesse, sans égaler, à mon sens, d'autres tomes de la série "Fantômette", plaît par sa fantaisie et son inventivité. Bien sûr, ce n'est pas de la "grande" littérature. Bien sûr. Mais, on trouve, dans ce roman, une fantaisie qui fait plaisir à voir, des personnages attachants, et, une histoire assez palpitante.

Ce roman jeunesse est un bon divertissement, ni plus, ni moins ; et l'inventivité et la fantaisie de l'auteur ajoute au plaisir. C'est toujours un plaisir de retrouver la gourmande Boulotte et l'extravagante Ficelle.

Un bon livre de la littérature jeunesse !...

Avec Fantômette, je retourne à mes premiers pas de lectrice et j'ai beaucoup aimé ce retour en arrière. Dans cette nouvelle aventure, la mystérieuse justicière doit retrouver un tube d'arsenic caché dans des poupées la représentant.

Le petit roman se lit très bien et plaira sans doute aux jeunes lecteurs, mais le récit a pris un vilain coup de vieux: on téléphone encore à partir de cabine à pièce et les fillettes ont droit à des leçons de choses et de morale. Le texte mériterait sans doute un petit lifting, mais c'était une lecture plaisante et les gaffes de Boulotte et de Ficelle m'ont fait sourire. A recommander à partir de 8 ans.

Fantômette fait partie de ces séries qui ont bercé mon enfance. Ainsi, de sept ans à dix, j'ai dévoré nombre d'albums de certaines, et Fantômette me paraît aujourd'hui la meilleure de ces séries. Lorsque j'étais plus jeune, ce livre me semblait particulièrement réussi, et je le trouve toujours réussi aujourd'hui. Réussi grâce aux personnages, d'abord. Maigrelet, cette belle caricature, Socrate Mykonos, cet étonnant fourbe, Pfafluff, ce délicieux savant, sont autant de réussites. Grâce à l'histoire, ensuite. Elle n'est pas très originale ; mais elle est menée avec maestria. Belle qualités ! Il y a là aussi des qualités d'écriture. L'écriture sert l'histoire. La façon d'écrire, rend convaincante des phrases qui le seraient moins sans cela. C'est bien de faire des belles phrases ; faire des phrases qui servent l'histoire, c'est peut-être mieux.

J'adore! Il y a tout ce qu'il faut dans cette aventure de Fantômette : les trois copines (ben oui, c'est la base), un méchant qu'on déteste (l'autre base), un plan machiavélique, une Fantômette discrète et astucieuse, de la ruse, de l'humour, de la crétinerie...

Un excellent épisode de Fantômette. Ca fait du bien de se replonger dans son enfance!

Engagée par trois hommes d'affaires pour protéger leurs intérêts, Fantômette est envoyée en mission en Zizanie, pays d'Afrique. Elle s'y rend avec les inévitables Ficelle et Boulotte et pendant que la première fait des vers et que la seconde se goinfre de galettes au miel, l'aventurière se lance à la poursuite du redoutable Taleb Saïd. Le brigand et sa bande de quarante voleurs met à sac toute la région en toute impunité et Fantômette ne tarde pas à découvrir combien il est périlleux de pourchasser dans le désert, un bandit qui s'y trouve chez lui.

De toutes les aventures de Fantômette que j'ai dévorée avec passion petite fille, ce livre est l'un de mes préférés. Tout en préservant l'humour qui est la marque de la série, Georges Chaulet a su plonger son personnage fétiche dans un univers envoûtant et aux mille surprises. Et des multiples criminels combattus par la justicière, Taleb Saïd est peut-être le plus séduisant. Dommage que sa route n'ait pas croisé de nouveau celle de l'aventurière masquée.

Oui, je sais, les 4 As, ça volait pas très haut...



Tant pis, mais je garde un faible pour les premiers tomes, pour leurs aventures loufoque, pour les personnages un peu stéréotypés, mais si drôle.



Cet album, je l'adore ! En plus, l'histoire, je l'avais lue en roman, avec les 4 As, même si tout n'était pas exactement comme dans le roman, la bédé était fort ressemblante.



Humour, action, gourmandise et gags.



De quoi passer une bonne soirée sans se casser la tête.

Pour les petites filles qui rêvent d'être une super héroïne.

Le Girl Power ! Ou comment les histoires d’une fille qui résout des enquêtes peuvent vous faire croire que tout est possible : Go Girl Go!

MM. Jean Lafrite (directeur de la Banque Lafrite), Thomas de Cocagne (directeur régional de la société Colonel Motors) et Guy Gnol (directeur de la compagnie d'assurance La Radine) confient une mission à Fantômette : se rendre en Zizanie, un pays africain ou proche-oriental francophone3 dans lequel sévit depuis trois ans Taleb Saïd, un bandit de grand chemin qui, avec sa bande de voleurs, pille les banques et les entreprises. Fantômette accepte la mission. Elle se rend en Zizanie avec ses deux amies Boulotte et Ficelle. Cette dernière se prend pour une grande poétesse et rédige des poèmes mièvres et ridicules.



À peine arrivées à Ezbrouff, la capitale de la Zizanie, les jeunes filles sont accueillies par Césarin Broutefigues, leur contact local. Sur le trajet les amenant dans leur hôtel en centre ville, une voiture s'approche de celle dans laquelle elles voyagent et elles sont mitraillées. Heureusement aucune balle n'atteint les passagers et passagères de la voiture.
Lien : https://collectifpolar.blog/..

C'est vrai que les quatre principaux personnages Lastic, Doc, Dina et Bouffi sont archi-stéréotypés mais c'est voulu par l'auteur pour parodier un genre existant dans les années 60-70. J'ai eu beaucoup de plaisir à les lire quand j'étais un bambin.



Ces aventures nous entraînent dans un monde déjanté et parodique. Sous des couvert plutôt naïfs, certains albums se révèlent d'une grande qualité ("les 4 as et le magicien" ou encore "les 4 as et le château maléfique"sur le débat : la peur s'auto-engendre t'elle ou l'homme s'habitue t'il à la peur?).



J'aime bien le petit chien Oscar qui les accompagne dans leur aventure: il est toujours sceptique contrairement à un Milou ou à un Idéfix.



Bref, cette BD est un peu le "Scoubidou" à la française. Ma note n'est que la traduction d'un bon souvenir laissé dans mon enfance où la collection trônait sur les étagères de ma tante. Je pense que si je les relisais avec mon regard d'adulte, cela ne serait pas la même chose.

J'adore me plonger, le temps de quelques instants, dans le charme des policiers des années 50, 60. Même si ce n'est pas ma génération, ce sont les livres que je dévorais, enfant. Ces fameux "Bibliothèque Rose" à la couverture cartonnée!

ici, j'ai retrouvé Fantômette, jeune fille plutôt maligne et aventurière, qui avec son ami le journaliste Oeil-de Lynx, recherche une lampe ancienne recelant un bien mystérieux secret... Une aventure qu'il faut lire avec des yeux (ou une âme) d'enfant pour l'apprécier pleinement. Je m'étonne toujours, dans ces romans, qu'on laisse des enfants mener des enquêtes parfois bien périlleuses. Action et humour s'entremêlent de façon certes désuète mais appréciable.

Fantômette me fait, d'une certaine manière, penser à Lady Bug, cette aventurière masquée qui plaît tant aux petites filles de maintenant.

Une pure merveille de lecture enfantine