La question des clarinettes est l'une des plus embrouillées que l'on puisse rencontrer en étudiant l'instrumentation du XVIIIe siècle. Les historiens de la musique n'y sont pas restés indifférents ; M. Riemann a présenté quelques observations judicieuses dans la préface du premier volume des Mannheimer Symphoniker ; M. Mennicke a esquissé rapidement l'histoire de la clarinette au XVIIIe siècle. Nous avons essayé à notre tour, dans un récent article, de préciser les données du problème, que complique surtout la disparition vraisemblable des parties de clarinettes, autant dans la symphonie française que dans l'école de Mannheim.
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Quelques années plus tard, le Dictionnaire dramatique de Chamfort et De la Porte renferme cette définition : « L'opéra-comique est un drame d'un genre mixte qui tient de la comédie par le fond et qui s'approche de l'opéra par la forme. » On pourrait multiplier les citations de ce genre : elles suffiraient à démontrer quelles difficultés les historiens éprouvent à se former sur ce point une opinion nette.
De 1721 à 1727, La Pouplinière a pris contact avec la haute société parisienne et développé son goût pour la musique et les arts. Si nous sommes peu renseignés sur ses faits et gestes, c'est qu'il n'apparaît pas encore comme une personnalité et que les chroniques citent rarement son nom.
Nous ne possédons pas jusqu'ici d'étude générale sur le développement de l'instrumentation au XVIIIe siècle. On trouve des indications fort intéressantes dans l'Histoire de l'instrumentation de H. Lavoix (1878), mais depuis cette date les études musicologiques ont fait un grand pas en avant et ce livre, dont le fond reste excellent, serait à refaire, en tenant compte des plus récentes découvertes.