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Critiques de Georges Dawes Green (11)
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Jackpot

L’intrigue est parfaite et rend magnifiquement compte de l’hystérie de la société américaine, obnubilée à la fois par Dieu et par l’argent. Les personnages sont superbement campés, en particulier les deux anti-héros, Shaw et Romeo. Les mouvements de la foule, vouant un culte à un voyou, multipliés par les média, sont très bien rendus. L’ambivalence des sentiments de la famille Boatwright à l’égard de Shaw, mais aussi, à la fin, de Romeo, introduit dans le roman des nuances qu’on voit rarement dans un thriller. Et ce n’est pas seulement le syndrome de Stockholm, car un mysticisme de pacotille baigne tout cela. C’est « Malaise dans la civilisation américaine ».
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La jurée

Dire que je n'ai pas aimé, n'exagérons pas, La jurée fait partie de la part d'ombre de notre mémoire, l'endroit de l'oubli :

Ah, oui ! p't'être bien que je l'ai lu mais je n'en garde aucun souvenir.

C'est bien résumé, pour moi s'entend, sinon écriture agréable mais plate comme une bière sans bulle et sans mousse, intrigue cousue de fil blanc : oui, Madame vous avez fait vot'part de boulot, mais comprenez dans la nature vous pouvez causer, alors on est bien obligé de vous supprimer, vous pouvez comprendre ? Non, comme c'est dommage. Le petit ? Aussi, bien sûr.

L'auteur essaie bien d'entretenir un semblant de suspense, il n'y parvient pas.

La fuite d'Annie au Guatemala ne donne rien de plus au bouquin, dommage c'est un beau pays le Guatemala, enfin j'imagine, parce que je ne connais pas, loupé le Guatemala, pas de description d'oiseaux plein de plumes multicolores, d'indiens néant, plat comme déjà dit.

On trouve beaucoup mieux sur le marché !

Je m'attendais à mieux, beaucoup mieux.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Jackpot

Shaw et Romeo ont quitté l’Ohio et leur quotidien minable de petits employés doublés de petites frappes pour faire route vers la Floride. Une bestiole traversant devant eux quelque part en Caroline du Nord va bouleverser leur destin et, par la même occasion, celle de la famille Boatwright, de Brunswick, en Géorgie. L’animal coincé sous le châssis de la voiture de Shaw et Romeo les force en effet à s’arrêter dans une station-service à l’entrée de la petite ville dans laquelle vivent les Boatwright. Ces derniers viennent de remporter la super cagnotte de la loterie l’État : pas moins de 318 millions de dollars. De quoi éveiller l’attention de Shaw qui décide de séquestrer la famille afin de les forcer à partager le gros lot avec lui. En attendant la remise de l’argent, il vivra chez eux pendant que Romeo patrouillera dans la ville, prêt à tuer leurs proches au moindre signe de rébellion.

Sur cette trame de thriller sans surprise, George Dawes Green réussit à créer de l’intérêt en jouant à fond sur la psychologie des personnages. D’un côté un Shaw poussé autant par l’appât du gain que par le désir d’être aimé et un Romeo que l’absence de personnalité et des années de frustration dans l’ombre de son ami rendent particulièrement imprévisible. De l’autre la famille Boatwright ; un père terne qui ne se réalise que dans la religion, une mère alcoolique et velléitaire, un fils préadolescent capricieux une fille, Tara, lumineuse mais bien seule dans ce foyer et une grand-mère fantasque, Nell. Otages de Shaw, ils vont se trouver partagés entre la crainte, le désir de vengeance, et une certaine sympathie créée par la promiscuité et le charisme de leur bourreau.

George Dawes Green réussit ainsi à rendre incertaines les actions de ses personnages et l’issue de son histoire dans laquelle il intègre aussi un vieux policier transi d’amour pour Nell en butte au mépris de ses supérieurs et de ses collègues. Il met aussi en exergue les travers de la petite communauté de Brunswick, la toute-puissance des médias et la superficialité des prédicateurs et de leurs ouailles. Pour autant, et malgré un humour indéniable qui vient un peu pimenter le tout, l’auteur semble parfois peiner à faire avancer son histoire, s’enlisant dans des développements laborieux ou tentant de rendre cohérents des éléments qui ne le sont pas forcément ; le tout porté par une écriture efficace mais sans grand relief.

Cela donne un roman amusant, certes, mais sans être passionnant. Une lecture sans conséquences et qui s’oublie assez vite.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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The moth

The moth, c’est un rendez-vous d’un soir pour entendre et partager son expérience de vie, un fait qu’il soit grave ou non, que la fin soit déjà écrites ou non, mais c’est surtout un moment très humain.

Ici 50 histoires se succèdent, par différentes personnes, qu’ils soient inconnus ou connus, chacun vient pour partager son récit. Toutes ces histoires sont intéressantes et touchent un large panel de sentiments, à la fois drôles, dramatiques et intrigantes, elles sont vraiment toutes excellentes dans leur style.

En France, le concept arrive doucement, notamment avec " la veillée", et si un livre sort je serais un des premiers à le pré-commander.
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Jackpot

J’étais un peu réticente à me plonger dans ce livre après avoir vu les critiques sur Babelio. Et puis j’ai commencé à lire et à m’intéresser à l’histoire.



Le roman commence par la scène où la famille apprend qu’ils ont gagné le « jackpot », le gros lot du loto télévisé. La mère est alcoolique et ne rêve que d’une chose, de gagner au loto pour pouvoir changer de vie. Alors quand elle voit qu’elle a gagné, elle explose. Et la famille commence à voir la vie en grand. Seulement, dans leur petite ville, Brunswick, tout finit par se savoir. Des rumeurs commencent à circuler et certaines personnes malintentionnées veulent leurs parts du gâteau. Shaw et Romeo vont alors profiter de la vulnérabilité de la famille pour faire croire à tout le monde que Shaw avait validé le ticket lui aussi : il doit toucher la moitié du jackpot.



Pour moi, cette histoire est plausible. C’est entre autre pour cela que j’ai continué la lecture. En revanche, les « rondes » de Roméo m’ont paru un peu tirées par les cheveux. De plus, il n’y a pas vraiment de suspense même si je voulais savoir comment tout ça allait se finir. Le syndrome de Stockholm entre Tara, la fille des Boatwright et Shaw, est pour moi l’élément qui m’a donné envie d’avancer. Pour moi, cela restera un agréable moment de lecture.

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Jackpot

L’auteur nous plonge dans une Amérique redneck fanatique, inculte et violente où n’importe quel délinquant charismatique peut, par un concours de circonstances, devenir un nouveau messie. Des personnages paumés (Tara, Romeo) mais sympathiques, une atmosphère poisseuse et une agréable petite musique narrative finissent de nous convaincre que nous avons là un très bon roman noir.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Jackpot

Si vous gagnez au loto, pensez à une chose : vous taire !



"Jackpot" est un roman noir de George Dawes Green, une satire sur les moeurs de la société américaine.



Le mercredi soir, Tara préfère être loin de chez elle, car c'est le soir du loto, et sa mère est une joueuse inconditionnelle. Elle attend ce moment avec impatience, buvant des verres de gin tonic tout en rêvant à la grande vie. Puis, quand arrive le tirage, la désillusion l'emporte systématiquement. Excitée par l'alcool, elle perd la boule et devient schizo. Une nouvelle fois, Tara va retrouver sa mère à genoux devant la télé, bouche bée, son billet de loterie à la main, et criant plusieurs fois "Dieu-tout-puissant !"



Deux amis d'enfance, Shaw et Romeo, ont quitté l'Ohio pour se rendre en Floride dans le but de louer des bateaux de pêche et filer à Trinidad, pour ne jamais en revenir. En chemin, ils font une halte dans une station-service située en Géorgie, leur voiture ayant une légère défaillance technique. Dans la boutique, Shaw écoute la caissière discuter au téléphone d'un gros lot. Il comprend qu'une famille du coin a touché le jackpot en empochant la bagatelle de 318 millions de dollars. Dès lors, dans le cerveau de Shaw, va se dessiner un plan machiavélique.



George Dawes Green égratigne délibérément des piliers de la société américaine, comme la religion et l'argent, et d'autres moeurs. Il met en avant une famille "classique" du sud des Etats-Unis, devenue du jour au lendemain richissime grâce au loto. Médiatisée dans des shows télévisés, glorifiée par tous, le monde ignore qu'elle est prise en otage et forcée de partager la moitié de sa cagnotte. Pire, leur bourreau, qui n'est autre que Shaw, sera bientôt adulé par la foule et perçu comme un messie. Toute la famille est alors absorbée dans une spirale, où le syndrome de Stockholm ne va pas tarder à faire son effet, seule Tara gardera la tête sur ses épaules.



Ce roman noir est plein de moqueries, de folie et de misère humaine.

YB.


Lien : http://dunoirdupolar.blogspo..
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Jackpot

Pfiou, une bonne chose de faite !

C'est vraiment le sentiment que j'ai eu en finissant Jackpot. Bigre, ce que j'ai peiné à arriver à la fin de ce bouquin ! Disons-le clairement : je me suis faite avoir par le marketing massif à coups de campagnes Facebook, bannières et partenariat Babelio. Pourtant avec une 4e de couverture qui n'a pas réussi à trouver plus vendeur que "Remarquable" (The Times) ou "Un retour triomphal" (LA Times), j'aurais pu me douter que ça allait être moyen.

Ce n’est pas mauvais, il n'y a pas d'incohérences (il me semble), c'est encore crédible, rien de particulier à dire sur le style... Mais il ne se passe fichtrement rien en 423 pages ! Ça c'est assez "remarquable", oui !

Les personnages principaux ne sont pas attachants et le duo principal est plutôt bancal... Deux bouseux avec l'un qui se sert de l'autre et le deuxième qui suit aveuglement l’œil vitreux. Mouais.

Pour le reste, c’est complètement linéaire -donc prévisible-, la fin n'apporte rien, et le sujet aurait pu être traité de manière tellement plus approfondie !

Je dois bien admettre que j'ai survolé la deuxième partie du livre tellement je m'ennuyais donc mon avis est à remettre en perspective, mais c’est clairement ni un huis-clos, ni un roman à suspense ! Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on fait des couvertures à la Sonatine (sobres, fond noir, nom de l'auteur massif en blanc et titre en couleur) qu'on a publié quelque chose d'intéressant. Mais au moins ça fait acheter !

Bref, je suis passée complètement à côté de Jackpot si il avait quelque chose de substantiel à retenir...

Comme d'habitude, je remercie néanmoins très sincèrement Babelio et Le Livre de Poche éditions pour alléger mon budget livres !

A la prochaine !

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Jackpot

Ah, le grand rêve, celui qui fait décoller toute soirée morose. Il n’y a qu’à lancer le sujet, et on est parti pour des heures. « Qu’est-ce que tu ferais, toi, si tu gagnais le gros lot ? ». Les hypocrites disent qu’ils le donneraient à quelques bonnes œuvres, se gardant juste assez pour le tour du monde dont ils ont toujours rêvé…

C’est un rêve est universel. C’est donc celui de la mère de Tara, redoutable adolescente de seize ans. Qui regarde son alcoolique de mère, son loser de père, son crétin de frère, avec une affection rageuse. Les planter, les plaquer, partir, faire des études, aller loin, et vivre. Vivre loin de sa ville de péquenauds. Quitte à ramer, à prendre des petits boulots, mais échapper à ça : sa famille, le quotidien misérable, fait de médiocrité et de renoncement.

Les hurlements de la mère de Tara devant le grand tirage du super super super gros lot de la loterie de l’État de Georgie vont nettement recadrer cette perspective. Trois cent dix-huit millions de dollars, même après impôts, cela laisse de quoi rêver… Mais (facile) le rêve tourne au cauchemar. Shaw, qui passait en ville, en route pour des vacances de naze avec son pote naze, dans sa voiture… naze, est scotché par la nouvelle de cette chance insultante.

Et tout le roman bascule. Avec une gentille cruauté, l’auteur plonge ses personnages dans un tourbillon qui s’achemine vers un étrange syndrome de Stockholm. Aimer celui qui vous tourmente, qui vole votre vie de ses mains avides, n’est-ce pas le meilleur moyen de se protéger de la folie haineuse qui devrait vous emporter ? Et les méchants ne sont-ils pas capables d’étranges comportements proches de la sainteté ?

la critique complète (et les autres) sur le blog de Jeanne Desaubry
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Jackpot

Un arrière goût métallique dans la bouche ? Vous venez sûrement de goûter vous-aussi à ce Jackpot diabolique. Thriller froid et lisse comme l'acier, ce roman simple et sans détour vous fera hésiter entre perversité et raison.

Si son sujet semble pourtant avoir été abordé par nombres d'auteurs, George Dawes Green met un point d'honneur à donner le beau rôle à ces deux nigauds d'héros, plongés dans une spirale infernale où dollars et sentiments ne font pas bon ménage.

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Jackpot

CHALLENGE ABC 2014/2015 (1/26)



Une famille qui gagne au loto, deux mecs paumés qui passent dans le coin, le tout sur un fond d'Amérique en crise, voilà comment débute ce livre.



L'auteur prends bien le temps ici de nous plonger dans ce que l'on peut appeler, l'Amérique profonde. Avec tous ces gens qui vivent dans des caravanes, avec ses Dinner's ou les serveuses ne comptent plus les heures supplémentaires. Il y a aussi les parents (du moins la mère) alcoolique, les dettes d'argent, les enfants qui sont a deux doigts de mal tourner, mais bon, c'est la vie. Ils ne l'ont pas choisis, ils la prennent telle une fatalité, jouant au loto chaque semaine sans grand espoir, jusqu'au jour ou cette famille touche le gros lot. 318 millions de dollars.



Un bonheur n'arrivant jamais seul, nous suivons également, deux hommes qui passent par là, et qui au détour d'une conversation apprennent cette grande nouvelle qui fait tapage dans la petite bourgade.



Aussitôt, l'un des deux types échafaude un plan pour prendre la famille en otage et obtenir ainsi la moitié du pactole. On comprend rapidement, que l'un des deux hommes est soumis au premier et tout ce que l'autre lui demande, sans trop rechigner.



D'ailleurs c'est ce duo étrange, très bien développé dans le livre qui fait tout l'intérêt du livre. On se doute bien que les choses ne vont pas très bien se passer et que, par conséquent, cela risque de mal finir.



Par contre, là ou ça se passe moins bien, c'est au niveau de l'intrigue. C'est bien trop lent et bien trop prévisible. On cerne d'entrée quels seront les trois ou quatre personnages principaux et le rôle de chacun. Il n'y a pas ou peu de rebondissements, et lorsqu'il y en a, on les avait vu venir depuis bien longtemps.



Un bon divertissement mais sans plus. Manque de rythme, manque de suspens, beaucoup trop prévisible, et cela, jusqu'à la fin. Un histoire mal exploitée finalement.



Merci une fois de plus à Babelio et a leurs nombreux masses critiques, sans lesquels je ne découvrirai pas de nombreux livres !
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