Nationalité : France
Né(e) : 1900
Mort(e) : 1972
Né(e) : 1900
Mort(e) : 1972
Biographie :
Georges Gougenheim est un des grammairiens les plus importants du XXe siècle.
Admis à l'Ecole Normale Supérieure à l'âge de vingt ans, il entreprend des travaux novateurs sur l'histoire et le fonctionnement de la langue française.
Sa thèse de Doctorat ès lettres (1929) et ses premiers ouvrages sont salués par les plus éminents linguistes français.
En 1950, professeur d'Histoire de la langue française à la Sorbonne, il entreprend une étude approfondie sur le " français parlé ".
Par l'emploi de statistiques portant sur la fréquence des mots, il élabore, en 1958, un Dictionnaire fondamental de la langue française comportant 3500 mots.
Fondateur du Centre de recherche et d'études pour la diffusion du français (CREDIF), il fera découvrir au grand public les trésors de notre vocabulaire quotidien.
+ Voir plusGeorges Gougenheim est un des grammairiens les plus importants du XXe siècle.
Admis à l'Ecole Normale Supérieure à l'âge de vingt ans, il entreprend des travaux novateurs sur l'histoire et le fonctionnement de la langue française.
Sa thèse de Doctorat ès lettres (1929) et ses premiers ouvrages sont salués par les plus éminents linguistes français.
En 1950, professeur d'Histoire de la langue française à la Sorbonne, il entreprend une étude approfondie sur le " français parlé ".
Par l'emploi de statistiques portant sur la fréquence des mots, il élabore, en 1958, un Dictionnaire fondamental de la langue française comportant 3500 mots.
Fondateur du Centre de recherche et d'études pour la diffusion du français (CREDIF), il fera découvrir au grand public les trésors de notre vocabulaire quotidien.
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Citations et extraits (2)
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"L'oriflamme" se trouve dans "La chanson do Roland" sous la forme "orie flambe". C'est un emprunt au latin "aurea flamma", "flamme dorée", qui désignait la bannière rouge de l'abbaye de Saint-Denis. Cette bannière devint la bannière royale, les rois de France étant "avoués", c'est à dire représentants temporels de cet abbaye.
Frêle et fragile
Ce couple de mots est souvent cité dans les grammaires parmi les exemples de ce qu'on appelle les "doublets" : deux mots français provenant du même mot latin, l'un par voie "populaire" (c'est à dire que le mot a été toujours transmis par voie orale, de génération en génération), l'autre par la voie "savante" (c'est à dire que le mot a été emprunté au latin écrit à une époque quelconque, parfois très ancienne). D'une manière générale, on peut dire que le mot "savant" ressemble davantage au mot latin, parce qu'il n'a pas participé à l'évolution phonétique, qui a éloigné la forme du mot français de celle du mot latin.
Ce couple de mots est souvent cité dans les grammaires parmi les exemples de ce qu'on appelle les "doublets" : deux mots français provenant du même mot latin, l'un par voie "populaire" (c'est à dire que le mot a été toujours transmis par voie orale, de génération en génération), l'autre par la voie "savante" (c'est à dire que le mot a été emprunté au latin écrit à une époque quelconque, parfois très ancienne). D'une manière générale, on peut dire que le mot "savant" ressemble davantage au mot latin, parce qu'il n'a pas participé à l'évolution phonétique, qui a éloigné la forme du mot français de celle du mot latin.
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