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3.25/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 1/07/1879
Mort(e) le : 26/04/1947
Biographie :

Georges Grappe était critique littéraire et artistique. - Conservateur du Musée Rodin (1925-1944)

Source : Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Avant tout épris de l'art du dessin, essentiellement dessinateur, ayant toujours traité la peinture dans ses rapports avec le dessin, il a voulu fixer, sub specie oeterni, ces lignes harmonieuses, belles en elles-mêmes, qui s’inscrivent un moment dans l’espace et se renouvellent à l’infini. Il n’y a pas eu de mouvement pour le laisser indifférent. Aucun, si vulgaire fût-il, ne lui a paru méprisable. En lui donnant un sens très personnel, il a semblé adopter pour sa devise le vers mélancolique et profond d’Alfred de Vigny:
Aimez ce que jamais on ne verra deux fois.
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La destinée de ce peintre est une des plus curieuses qui soient, au XIXe siècle. Un grand maître classique, formé à l’école de Ingres, l’admirant avant tous autres maîtres, s’enrôlant volontairement sous la bannière révolutionnaire des Impressionnistes; un esprit philosophique, exécutant des ouvres impersonnelles, en se défendant de les influencer de ses idées; un dessinateur admirable, amoureux de la couleur, conciliant ses deux passions, sans qu’elles se fassent ni l’une ni l’autre de ces concessions qui annihilent leur force réciproque; un artiste, qui eut dû fonder une grande école et qui n’a pas eu un véritable disciple, telle est l’aventure de M. Degas, qui est peut-être, probablement même, le plus grand peintre vivant de notre époque.
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A certains égards, il fut ainsi l'élève des journalistes britanniques du crayon et toute son oeuvre en conserve une agréable sécheresse très personnelle, rare dans le monde latin. Ses croquis ont toujours un petit air d' illustrations, accomplis pour les Mille et une Nuits des temps modernes, ou pour des voyages, dans la façon de Tavernier ou de Galland. Certains autres orneraient mieux que n'importe quels dessins des récits de la guerre de Crimée ou des campagnes d'Orient.
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Ces premières oeuvres, telles qu’elles sont, n’en demeurent pas moins des oeuvres définitives. Et l’on pourrait presque dire, que dans "L’histoire littéraire de la peinture française", elles ont une importance décisive. Si l’on se reporte, en effet, au temps où elles furent exécutées, on reconnaît assez vite que, malgré la révolution esthétique accomplie par les romantiques, si brutalement judicieuse, si audacieuse à certains égards, on avait conservé en France au moins, des préjugés, des habitudes, des traditions pompeusement timides, qui guindaient les génies les plus libres et les pliaient à un classicisme de sujets, hors duquel il n’était point, persistait-on à affirmer, de salut.
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C’est ici que finit la vie publique de M. Edgar Degas. À partir de ce moment, il a compris l’inutilité de pareils efforts. Désormais, insoucieux des diplômes, des médailles et du public, il regagne "la tour d’ivoire“ et ne songe qu’à son labeur, méprisant à l’égard des jugements que peu¬ vent porter sur lui, aussi bien les mandarins que la foule. Pêlemêle, il dédaigne les peintres en faveur, la critique patentée et le public moutonnier. Confiant en lui-même, il se remet au travail, sûr que son heure viendra, assuré de la seule réalité de la probité.
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Là encore le mystère qui enveloppe les événements de la vie de Guys nous déconcerte. Il n'est pas probable, en effet, qu'il ait démissionné avant 1830. Et à cette date commençait cette campagne d'Algérie pour laquelle nul plus que lui n'était désigné. Les «servitudes militaires» sans les «grandeurs» l'avaient-elles lassé de manière irrémissible — ou bien ce rêveur était-il tourmenté par le «daimon» qui entraîne fatalement certains tempéraments d'artistes vers d'incessantes et nouvelles aventures et surtout vers l'indépendance?
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C’est ici que finit la vie publique de M. Edgar Degas. A partir de ce moment, il a compris l’inutilité de pareils efforts. Désormais, insoucieux des diplômes, des médailles et du public, il regagne "la tour d’ivoire“ et ne songe qu’à son labeur, méprisant à l’égard des jugements que peuvent porter sur lui, aussi bien les mandarins que la foule. Pêlemêle, il dédaigne les peintres en faveur, la critique patentée et le public moutonnier.
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