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3.65/5 (sur 23 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Valenciennes, Nord , le 03/05/1889
Mort(e) à : Paris , le 28/12/1957
Biographie :

Georges Maurice Huisman est un haut fonctionnaire français, créateur en 1939 du festival de Cannes et le président de son jury de 1946 à 1950.

Archiviste paléographe, agrégé d'histoire et géographie, il est chef de cabinet du ministère du Commerce, puis directeur de cabinet du président du Sénat, Paul Doumer, dont il reste secrétaire général lorsqu'il devient président de la République en 1931. Une fois élu Albert Lebrun, après l'assassinat de Doumer, Huisman prend le poste de directeur du cabinet du président du Sénat, en remplacement d'André Magre, dans l'attente de la direction générale des Beaux-Arts.

Par la suite, il est choisi effectivement par Jean Zay pour exercer les fonctions de directeur général des Beaux-Arts sous le Gouvernement Édouard Daladier. Il aide à la diffusion du cinéma en France et embarque avec lui en 1940 à bord du Massilia.

De retour à Marseille, il vit caché durant 18 mois dans une ferme près d'Albi grâce à l'aide de Louis-Charles Bellet. Arrêté par les Allemands en 1942, il est sauvé par l'écrivain Roland Dorgelès, qui lui devait la vie depuis la guerre de 1914-18.

Il devient plus tard conseiller d'État et maire de Valmondois (Val-d'Oise).

Georges Huisman est le père du professeur de philosophie Denis Huisman (1929). Son épouse Marcelle est décédée en 1995.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les malfaiteurs y sont marqués au fer rouge, et attendent la charrette qui les conduira au gibet de Montfaucon.
Jusqu'au XIVe siècle, toutes les exécutions capitales ont lieu aux Halles : voir bouillir les faux monnayeurs ou rouer les assassins, ce sont les distractions courantes dont le prévôt de Paris régale les marchands et leur clientèle !
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Nicolette avait les cheveux blonds et finement bouclés, les yeux brillants et rieurs, le nez grand et bien fait. Ses lèvres étaient plus vermeilles que les cerises ou que les roses de l'été, ses dents étaient blanches et menues, sa taille était si mince que vous auriez pu l'entourer de vos deux mains. Et tout son corps était si clair que les marguerites sous ses pas semblaient des taches brunes auprès de ses pieds blancs.
Nicolette arriva à la porte du jardin, elle l'ouvrit et sortit dans les rues de Beaucaire, sous la brillante clarté de la lune.
(Extr. de Aucassin et Nicolette)
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Il ne lui laissa guère le temps de s'expliquer. D'un maître coup de pied (appliqué au bon endroit, je vous assure) il envoya rouler le galant dans la poussière à vingt pas du logis.
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- Certes, il est trop tard, dit-il, nous mourrons en tout cas. Pourtant, je vous conseille de sonner maintenant. Si le roi vient, il nous vengera et la France douce ne perdra point l'honneur. Nos amis nous porteront en terre sacrée, Sire Roland, sonnez de l'olifant.
Donc, Roland porte son cor à la bouche. De tout son souffle il sonne, désespérément. L'écho des monts répète à l'infini son appel : il parvient jusqu'à Charles. C'est à grande douleur que Roland sonne. Le sang lui sort de la bouche, son cerveau bat contre sa tempe.
Les Français, dans les vallées lointaines, entendent le son du cor avec toute sa détresse. Charles s'arrête derechef.
- C'est le cor de Roland. Il ne sonna jamais, sinon dans les combats. Mon neveu est trahi, et les félons l'attaquent !
Ganelon chevauche auprès de lui :
- Sire, dit-il, Roland a trop d'orgueil. Vit-on jamais votre neveu appeler à l'aide ? Sans doute il chasse dans les monts d'Espagne.
Roland continue à sonner. Il lui semble que sa tête éclate, le sang jaillit de ses oreilles. Pourtant il sonne toujours.
(Ext. de La mort de Roland)
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Les monuments de Paris offrent aux yeux charmés de ceux qui les savent regarder l'essentiel de l'architecture de la France et le meilleur de l'art décoratif de tout notre pays. C'est que, depuis la formation de la capitale, artistes, artisans et maçons y ont bien rarement chômé. Vingt siècles, pour le moins, d'histoire politique correspondent à vingt siècles de créations artistiques sans relâche, à vingt siècles d'efforts constants vers la beauté, à vingt siècles de transformations perpétuelles dans l'art de bâtir ou dans la grammaire ornementale ou décorative. Comprendre les monuments de Paris, c'est percevoir toute la poésie de ce rythme d'art qui berça les siècles évanouis.
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"Je vous montrerai ce que vous aimez le plus au monde". J'ai bien aimé cette phrase elle est très touchante,bien,romantique,...Elle me fais penser que l'amour est plus fort que tout mais aussi qu'elle rend aveugle.
Charlotte.C
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Voulez-vous entendre l'histoire de deux beaux enfants, Nicolette et Aucassin ? Mon récit est si doux et si plaisant, qu'il saurait guérir les malades et donner des trésors de gaîté aux gens faibles ou attristés.
Le comte Bongart de Valence faisait au Comte Garin de Beaucaire une guerre mortelle et ravageait tout le pays avoisinant. Or, le comte Garin de Beaucaire était vieux et faible. Il n'avait qu'un seul héritier, un bel enfant du nom d'Aucassin, blond, élégant, les yeux vifs et rieurs.
(Ext. de Aucassin et Nicolette)
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L'assemblée fut très indignée : un souverain pontife abandonnant ses ouailles, délaissant le trône de Saint-Pierre, et pourquoi ? Pour suivre un troupeau de femmes venues des quatre coins de l'univers et dont la plupart ignoraient jusqu'aux dogmes les plus sacrés de la religion : compagnie édifiante, en vérité, ces jeunes personnes baptisées de la veille ! Cardinaux et évêques se voilent la face devant une telle aberration. Assurément le Saint-Père était pris de démence !
(Ext. de La légende de Sainte Ursule)
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Vous connaissez tous le père de Charlemagne, Pépin, le fils de Charles Martel. On s'était moqué, dans sa jeunesse, de la petitesse de sa taille, et un surnom lui en était resté : c'est pour quoi vous l'appelez toujours Pépin le Bref. Malgré sa chétive apparence, son coeur était noble et il avait un grand courage.
(Ext. de Berthe aux grands pieds)
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Junot rentre en France. Il l'a quittée plus de deux années auparavant, en proie aux factions, incertaine de son avenir. L'avenir de la France s'est fixée depuis lors.
L'homme que Junot chérit à l'égal d'un dieu est maître de ses destinées. Il a capté, dit-on, la République à son profit
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