Georges Jean prône une belle autonomie de l'enfant face à la découverte de l'univers poétique. L'adulte est cependant invité à servir de médiateur. Je suis très contente d'avoir ouvert ce cahier riche en explications, car j'y est découvert par exemple le poète inconnu de moi Francis Viellé-Griffin.
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Ah, que j'aime cette anthologie poétique, destinée aux enfants, à ceux que nous sommes toujours...
Elle est un peu vintage dans sa présentation, il faut dire que mon exemplaire, trouvé par hasard à prix réduit, date de 1975...Les illustrations aux couleurs primaires de Sylvie Selig sont pleines de fraîcheur et de fantaisie.
Je pensais lire des poèmes classiques , que l'on apprend souvent à l'école primaire, de Maurice Carême ou Pierre Gamarra, ils sont présents, certes, mais beaucoup d'autres poètes apparaissent, que l'on n'attendrait pas forcément, comme Apollinaire, Eluard, Garcia Lorca, Norge, Aragon, Neruda...
Georges Jean, lui aussi poète, a choisi de faire, il le dit lui-même, " un portrait de la poésie ", ainsi organise-t-il son recueil en notant à chaque page un titre définissant un des nombreux buts de la poésie , par exemple " pour faire chanter le soleil" ou " pour mieux voir les arbres"... Jolies finalités, non?
Et voici la poésie qui aime la pluie:
" Il pleut des résilles d'argent
Vois, la tintante joie
de l'étang aux roseaux penchants
Où le jardin se noie" (Marie Gevers)
Et comme je suis d'accord avec lui, lorsqu'il recommande:" Gardez la poésie avec vous, ce trésor qui aide à vivre"! Un trésor aussi, ce beau livre! Je compte le partager avec mes petits-enfants.
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Puisque vous partez en voyage
Puisque nous nous quittons ce soir
Mon cœur fait son apprentissage... (1)
La poésie en anthologie thématique est une formule plaisante pour découvrir certains poètes moins connus.
Cet ouvrage présenté par un grand monsieur ayant beaucoup œuvré pour Dame Poésie, Georges Jean est un régal! Ne nous rappelle-t-il pas que : " Toute poésie est voyage. En effet, dès qu'un poème s'empare de vous, vous partez ailleurs, de l'autre côté du miroir, et les mots vous entraînent dans leur sillage."
Je ne trouverai pas meilleur ambassadeur pour vous délivrer un visa pour un séjour à durée illimitée... en Poésie...
(1) Jolie chanson de Jean Sablon reprise de voix de maîtres par Françoise Hardy et Jacques Dutronc !
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Une collection jeunesse poésie très attractive, et vivante... qui comporte désormais un grand nombre de thématiques.
Je réitère le fait qu'il ne faut pas en rester à l'étiquette "jeunesse"... Par exemple ce recueil poétique consacré à "L'Arbre" offfre les textes les plus connus, mais aussi des poètes de petite diffusion. De nombreux noms m'étaient inconnus, comme Jean Orizet, Guy Lavaud, Luc Bérimont, Jacques Dupin,Jean Malrieu,Paul Vincensini, Geo Norge, Georges Jean, Vahé Godel, Georges Schehadé, Jean Joubert, etc.
Des petits volumes précieux, illustrés, accompagnés d'une bibliographie et annexes divers. Là dans ce volume, un supplément illustré, présentant les symboles majeurs de l'arbre, ainsi que quelques jeux, questions, avec leurs solutions.
Je termine cette note avec un extrait de poème de Verhaeren, magnifique....
"L'Arbre"
(...)
Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans
et les mêmes labours et les mêmes semailles;
Les yeux aujourd'hui morts, les yeux
Des aïeules et des aïeux
Ont regardé, maille après maille,
Se nouer son écorce et ses rudes rameaux.
il présidait tranquille et fort à leurs travaux;
Son pied velu leur ménageait un lit de mousse
Et abritait leur sieste à l'heure de midi
Et son ombre fut douce
à ceux de leurs enfants qui s'aimèrent jadis. (p.45)
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Souvent nous boudons l'anthologie qui nous rappelle nos années sur les bancs de l'école. Mais quoi de mieux qu'un voyage pour (re)découvrir des poètes aux tons et aux convictions différentes.
L'anthologie est ce voyage, mais plus encore, dont le circuit bizarrement tracé fait se rencontrer Baudelaire et Jean Follain avachis sur les pages de votre ouvrage.
Quant à Verlaine qu'a-t-il à dire à Jean Arp :
"Que me fait tout cela, puisque j'ai dans les yeux
La blanche vision qui fait mon cœur joyeux"
Et Arp de répondre:
"personne ne m'a pris sur ses genoux
car je suis un cheval"
Il est des pays à visiter, aux mœurs étranges , aux paysages insoupçonnés mais rien ne vaut un voyage en poésie, fût-il dans la collection Junior.
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Encore une belle thématique de cette édition folio junior, datant de 1982. Comme Georges Jean l'écrit dans la préface, la campagne se définit souvent par opposition à la ville. Mais chacun est libre de se la représenter à sa façon: vision bucolique idéalisée, lieu du travail rude de la terre, souvenirs d'enfance...
L'ensemble des textes poétiques choisis est fort varié, émanant bien sûr de recueils, mais aussi de journaux intimes ( celui de Jules Renard, par exemple) et de romans, comme " La Terre" de Zola. Outre les poèmes attendus, la magnifique " Sensation" de Rimbaud ou " Il fera longtemps clair ce soir" d'Anna de Noailles, on découvre des auteurs peu connus , Serge Brindeau, André Theuriet, Cécile Sauvage...
L'anthologie se décline en trois parties: l'homme et la campagne, paysages, animaux et fleurs. C'est peut-être un peu réducteur , mais il faut toujours faire des choix et donc limiter, dans ce type de productions.
Ce qui m'a plu, en tout cas, c'est cette diversité poétique, et même pour des auteurs connus, le fait de présenter des textes inédits. Je pense en particulier au poème " L'ombre" de François Mauriac ou" La Loire", qui n'est pas une fable, de La Fontaine.
Un petit extrait pour vous donner envie d'aller respirer l'air de la campagne, de Pierre Emmanuel:
" Mots, le froment du verbe. A perte de regard
La pousse des blés mûrs fait lever tout l'espace
Des racines d'eau vive aux feuilles de soleil"...
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On présente souvent Georges Jean , décédé à 91 ans en 2011, comme le spécialiste de l'enfance. Il a en effet grandement contribué à introduire la poésie à l'école, par ses anthologies. Mais c'est un peu réducteur car il était aussi essayiste, linguiste. Ce n'est pas un hasard si de nombreux titres de ses recueils utilisent, comme celui-ci, le substantif" mot"...
Les mots du dedans sont ici ceux du grand âge, le livre ayant été publié deux ans avant sa mort. Mots de la mémoire, des souvenirs, mais toujours pleins d'énergie également, bouillonnants de nature, de vent, de mer, de lumière :
" Le vent ouvre une porte claire
Dans les rivages du matin
L'encre s'écoule de ma main
Sur la page dans la lumière "
J 'aime, chez ce poète la clarté et la simplicité des images ( pas le simplisme, comme certains lui ont reproché, Claude Roy s'en indignait) , la délicatesse et la chaleur humaine des évocations, notamment lorsqu' il fait revivre par les textes la femme de sa vie, dont il refuse la disparition:
" C'est un instant que saisit
le regard perdu
Ton visage tendre
sous l'arbre de l'ombre
Paroles éteintes
brûlantes dedans"...
Je suis admirative devant la vitalité du poète, les textes sont nombreux, l'inspiration toujours prolifique. Il écrira d'ailleurs encore un autre recueil, après celui-ci.
" Je guette au petit matin
Les mots nouveaux dans ma main"
A nous de les cueillir et de les garder précieusement...Ils sont si beaux, si émouvants.
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La grande prise de conscience procurée par cette monographie c'est que tout être vivant communique et qu'à cette fin, le langage verbal est loin, très loin d'avoir le monopole : Nous pourrions évoquer les attitudes, les odeurs, la chimie, les sons, les champs morphiques pourquoi pas. Là l'auteur s'intéresse à l'écriture et, surtout, à son double, le signe.
Attention, accrochez-vous !
Gravures rupestres, idéogrammes, hiéroglyphes, langage des signes des moines et des sourds-muets, mudras, signaux de fumée, sémaphores, télégraphe Chappe, cartographie (véritable langage, on l'oublie), signalisations routières ferroviaires, maritimes, symboles ésotériques ou pas, l'héraldique, coup de klaxon, sonnette et sonneries de cloches, les gestes de la prière, les gestes liés à la superstition, les logos et autres pictogrammes.
Tout y passe, rien n'échappe au crible. Bien sûr cela paraît évident mais ça constitue une très bonne prise de conscience de l'importance de la communication chez l'être social qu'est l'homme.
Et, pour être tout à fait complet, il convient de signaler une importante et belle iconographie comme à l’habitude de cette belle collection que sont les « découvertes Gallimard ».
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J'aime beaucoup la très jolie collection " Folio junior poésie", qui n'est d'ailleurs pas réservée aux seuls enfants et adolescents , elle s'adresse à tous ceux qui aiment les orfèvres des mots...Les textes sont toujours variés et riches, et permettent de découvrir de nombreux poètes.
Ce thème de l'arbre me parle tout spécialement , j'ai un jardin ombragé grâce aux peupliers, bouleaux, je ne me lasse pas de contempler mon tilleul à la jolie forme conique, à voir vibrer dans le vent les branches du saule pleureur, à admirer les couleurs flamboyantes en automne du liquidambar...Et je ne résiste pas au plaisir de citer Tsourayouki,un poète japonais du 10 ème siècle, présentée dans l'introduction :
" La poésie a pour racine le coeur humain, et pour feuilles des milliers de paroles".
Ce recueil peut se feuilleter ( c'est le thème...), comme je l'ai fait, au hasard, ou en suivant les chapitres comme " Arbres vrais" , " Arbres rêvés "...
Poèmes en prose et vers se déroulent et imprègnent avec délice notre imaginaire." Le tilleul" de James Sacré, la fluide " Forêt flottėe" de Jean Mogin, le très rythmé " Il était une feuille" de Robert Desnos, tous ont une résonance unique et intense.
Vous aussi, humez l'odeur miellée du tilleul, plongez dans le feuillage frissonnant de fraîcheur, laissez -vous bercer par le chant du vent dans les arbres...
" Ô forêt
Dans ton mystère bruissant c'est là que je me sens à l'aise"...
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Un recueil de poésie présenté par Georges Jean sur le thème du voyage. Une petite centaine de poèmes avec des auteurs prestigieux et d'autres que je ne connaissais pas. Parmi les plus connus citons : messieurs Hugo, Baudelaire, Apollinaire, Ronsard, Aragon, Rabelais ou Rimbaud par exemple. La majorité est tout de même du dix-neuf et vingtième siècles. Un recueil pour vous inviter à toutes sortes de rêveries et de dépaysements.
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Des ouvrages sur l'histoire de l'écriture, il y en a beaucoup, mais celui-ci cumule beaucoup de qualités. Comme à chaque fois dans cette collection Découvertes des éditions Gallimard c'est un livre petit par sa taille (presque un livre de poche et moins de 200 pages) mais très richement illustré (enluminures, photos, peintures, …) avec une mise en page digne d'un livre d'art. Il synthétise remarquablement les connaissances sur l'histoire de l'écriture et le choix des documents présentés est bien celui d'un artiste, car Georges est un poète. La deuxième partie (Témoignages et documents), qui occupe la moitié de l'ouvrage, est un véritable recueil de textes sur la calligraphie, sur les enjeux de l'art d'écrire, avec des textes quasi philosophiques, et d'autres très poétiques. Cette partie est tout aussi abondamment illustrée mais en noir et blanc (calligrammes, divers alphabets, …) Bref, un contenu très riche rassemblé dans un tout petit ouvrage à petit prix.
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Georges Jean, poète, pédagogue de l'imaginaire et essayiste, nous livre ici un travail de synthèse - et d'analyse aussi - d'une maestria inégalable. Ce documentaire est l'ouvrage à connaître pour qui souhaite, d'une part, disposer d'un point historique rapide et simple sur la naissance de l'écriture et ses multiples développements dans le monde. C'est avant tout sa très grande qualité. Mais, par ailleurs, le lecteur saura y trouver des documents authentiques de tous ordres : photographies, enluminures, poèmes, calligrammes, extraits d'essais philosophiques. Je retiendrai dans la multitude des références présentées, la vision de l'alphabet de Victor Hugo : de la poésie, de la conviction, des images et de la philosophie à la fois. J'ai aimé aussi toute la partie consacrée aux enjeux esthétiques et psychologiques de l'art de la calligraphie. Cet ouvrage est certes un documentaire mais la deuxième partie peut se lire comme un recueil de textes mi-poétiques mi-philosophiques.
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Un livre qui intéressera avant tout les amoureux de la poésie, par delà les aspects purement pédagogiques. Comme indiqué sur la couverture : « un ouvrage complet, sans parti pris, abordant certains facteurs linguistiques et sociologiques liés à la poésie, mais aussi des techniques de souffle, de respiration du sens, d’articulation, de mesure, de ton ».
Très intéressant.
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Cette anthologie est destinée aux tout-petits, dans le but de les éveiller au rythme, aux sonorités tout en appréciant simplement l'écoute de ces textes.
Il y a en réalité beaucoup de comptines, malheureusement, mais également pas mal d'extraits de poèmes qui ne sont pas , à l'origine destinés aux enfants. Ils sont regroupés en thématiques, et illustrés de dessins simples et enfantins.
Mes enfants, qui ne sont plus des tout-petits, me réclament régulièrement la lecture de quelques-uns de ces poèmes, et beaucoup les amusent.
Ce n'est pourtant toujours pas l'anthologie que je cherche désespérément et qui n'existe peut-être pas, un recueil uniquement de textes de poètes sur plusieurs siècles dont les extraits ont bien sûr été soigneusement choisis, accompagnés de quelques illustrations.
A bon entendeur!
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Ma madeleine de Proust. Premier livre acheté avec mon propre argent de poche, il y a maintenant plus de 30 ans. Sorti de ma bibliothèque par ma fille de 4 ans qui m'a dit " il est trop beau ". C'est vrai que c'est un beau livre, les illustrations m'ont toujours fait rêver. En l'ouvrant, j'ai retrouvé le plaisir que j'avais à le feuilleter à l'époque même si certaines informations sont maintenant obsolètes. Les citations qu'il contient me faisaient voyager et rêver. Bref, un livre qu'il m'est interdit de perdre...
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Il aura fallu un challenge, pour sortir ce livre de ma PAL, la poésie n'étant pas trop mon fort.
Il était là tout seul, en attente que quelqu'un se décide à le lire.
Et ma foi, je me suis régalée. Par petites touches j'ai lu de courts poèmes en hommage à l'arbre, à la nature, aux sentiments qu'il procure : tendresse, amour, frayeur.
Je ne peux pas dire qu'ils m'aient tous plus, mais ceux qui m'ont interpellés m'ont procuré beaucoup d'émotions.
Très belle découverte.
Quelques extraits :
Dans « Le Pin des Landes de Théophile Gautier :
…..Le poète est ainsi dans les Landes du monde
Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor
Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !
« La parole est un grand arbre » de Antoine Fabre d'Olivet
…..Or, la parole est cet arbre majestueux. Ainsi que lui, elle a son germe ; ainsi que lui elle jette ses racines, en petit nombre, dans une nature féconde dont les éléments sont inconnus ; ainsi que lui, elle rompt ses liens, elle s'élève ; elle échappe aux ténèbres terrestres ; elle s'élance dans des régions nouvelles, où, comme lui, aspirant un élément plus pur, abreuvée d'une lumière divine, elle étend ses rameaux et les couvre de fleurs et de fruits.
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Aujourd'hui vous lisez et vous écrivez sans trop vous poser de questions. Il n'en a pas toujours été de même pour les peuples qui ont "inventé" cette façon de communiquer. La lecture et l'écriture étaient réservées aux scribes dans l'Antiquité, aux moines dès le Moyen-Age, puis à l'époque de l'invention de l'imprimerie, aux hommes du livre (écrivains, imprimeurs, éditeurs, typographes).
Le souverain qui laisse son peuple dans l'ignorance peut ainsi mieux le manipuler. Le savoir est aussi une arme au service de la dictature.
Tout au long des siècles les détenteurs du savoir par le biais de l'écriture et de la lecture ont été dotés de certains pouvoirs. Qu'en est-il au XXIème siècle ? La réalité est que dans certains pays il faut encore se battre contre l’illettrisme et que l'accès à la scolarisation n'est pas acquis pour tout le monde.
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Dans cette monographie, Georges Jean commence par donner des rudiments de connaissances sur les écritures anciennes (hiéroglyphes, cunéiformes, idéogrammes chinois, écritures alphabétiques, etc); le dernier chapitre donne des indications sur le déchiffrage de ces écritures par les chercheurs modernes. C'est - de mon point de vue - ce qui est le plus intéressant dans cet ouvrage. Par contre, j'ai été bien moins motivé par le milieu du livre: il est consacré aux copistes et aux imprimeurs.
Comme d'habitude avec tous les livres "Découvertes Gallimard", la présentation et l'iconographie sont très soignées: on a plaisir à feuilleter cette monographie. Par ailleurs, dans les appendices on trouvera divers témoignages et documents.
Aux personnes particulièrement intéressées par le déchiffrage des écritures, je signale un autre ouvrage de vulgarisation que je trouve plus fouillé et très remarquable, intitulé: "Histoire de l'écriture" (Louis-Jean Calvet).
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C'est une éloge de la lecture à voix haute, ou plutôt de "vive voix" comme dit son auteur. Georges Jean fait le tour des diverses situations de lecture à voix haute remontant pour cela dans l'histoire du Moyen Age à aujourd’hui et, pour ma part, c'est surtout la question de la poésie qui m'intéresse ici, mais on trouve également des indices et des conseils comme la lecture pour soi ou l'écriture à voix haute.
Enfin, on y trouve des conseils techniques sur la voix, la ponctuation et la posture. A lire une fois avant de passer à l'action et au ressenti !
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Muse-musaraigne
N'aime pas les châtaignes
N'aime pas les glands
Ni la mousse
Ni les pousses
Du sureau tout blanc.
Muse-musaraigne
Les mouches la craignent
Et les vers luisants
Mais pas les harengs
Ni les enfants
Ni les éléphants.
Anne Sylvestre
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