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L'Oiselier du pont-au-change de Georges Nigremont
Il s'était assis sur le banc où Guillaume et Evoleine lui avaient fait place. La tête légèrement renversée en arrière, les yeux levés vers la flèche de la Sainte-Chapelle, brillante dans le soleil, il prononça lentement : Hé ! Dieu, si j'eusse étudié Au temps de ma jeunesse folle Et à bonnes mœurs dédié, J'eusse maison et couche molle, Mais quoi ! Je fuyais l'école Comme fait le mauvais enfant. En écrivant cette parole, A peu que le cœur ne me fend. (...) Elle fermait les yeux. Quand elle les rouvrit, François Villon n'était plus là. Elle le vit au bout du pont, qui leur faisait de la main des signes d'adieu. |