En quelques semaines, indifférent au tumulte anodin de l'époque, Hugo accomplit le pèlerinage intérieur des agonisants. Il revisita ses lieux saints, ses catacombes et ses belvédères. Il buvait comme un trou et dans ce trou peu à peu il disparaissait. Il fumait à pleins poumons, et il s'en allait lui-même en fumée. Il n'était plus là qu'à moitié, à demi et plus qu'à demi transparent, bientôt fantôme, ombre en chemin vers la limpidité de la mort. Il n'était plus que mémoire.