Ce qui me poussait avant tout, c'était probablement une faim sexuelle pure, si je puis m'exprimer ainsi sans faire sourire, je veux dire sans aucun mélange de considérations sentimentales ou passionnelles. Mettons de sexualité à l'état brut. Ou cynique.
J'ai reçu, parfois forcé, les confidences de centaines de clients, hommes et femmes, et j'ai pu me convaincre que je ne constitue pas une exception, qu'il existe, chez l'être humain, un besoin de se comporter parfois en animal. (p.117)