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Citation de Woland


[...] ... - "Si vous saviez, mon oncle ..."

[Philippe] avait envie de pleurer et il ne pouvait pas. Son regard tomba encore sur l'ampoule électrique. Il trépigna.

- "Je parie que tout à l'heure je serai arrêté !"

Mme Maigret, qui versait l'eau bouillante sur le café, se retourna, sa casserole à la main.

- "Qu'est-ce que tu racontes ?"

Et Maigret fumait toujours, écartait le col à petites broderies rouges de sa chemise de nuit.

- "Tu faisais donc une planque en face du Floria ...

- Pas en face. Je suis entré", dit Philippe sans se rasseoir. "Au fond du cabaret, il y a un petit bureau et Pepito y a installé un lit de camp. C'est là qu'il couche le plus souvent après avoir fermé les portes."

Une carriole passa sur la route. L'horloge était arrêtée. Maigret remonta sa montre qui pendait à un clou au-dessus de la cheminée et qui marquait quatre heures et demie. Dans les étables, on commençait à traire et des charrettes se dirigeaient vers le marché d'Orléans. Le taxi était toujours sur la route, devant la maison.

-"J'ai voulu faire le malin", avoua Philippe. "La semaine dernière, le patron m'avait engueulé et m'avait dit ..."

Il rougit, se tut, chercha à accrocher son regard à autre chose.

- "Il t'avait dit ... ?

- Je ne sais plus ...

- Je le sais, moi ! Du moment que c'est Amadieu, il a dû te sortir une phrase dans le genre : "Vous êtres un fantaisiste, monsieur, un fantaisiste, comme votre oncle ... !"

Philippe ne dit ni oui, ni non.

- "Bref, j'ai voulu faire le malin", se hâta-t-il de poursuivre. ... [...]
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