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Citation de Woland


[...] ... Il reconnut les rais d'ombre et de lumière, la table où l'on servait le whisky. Il était assis sur une chaise et le commissaire, debout, le regardait d'une façon particulière, qui étonna Timar au point qu'en se passant une main sur le front il balbutia :

- "Je vous demande pardon. Je ne sais pas bien ce qui m'est arrivé. Ils m'en voulaient."

Et il esquissa un sourire poli. Le commissaire ne souriait pas, continuait à l'observer avec une curiosité froide.

- "Vous voulez boire ?"

Il eût parlé de même à un nègre ou à un chien, et il ne lui servit que de l'eau, recommença à faire les cent pas dans la pièce.

Timar voulut se lever.

- "Restez !

- Qu'est-ce que nous attendons ?"

C'était encore un peu flou. Il n'en eût pas fallu beaucoup plus pour que cela fût tout à fait irréel.

- "Asseyez-vous !"

On ne se donnait pas la peine de répondre à sa question et à nouveau l'effleura l'idée d'un complot ourdi contre lui.

- "Entrez, docteur ! Vous allez bien ? Vous savez ce qui s'est passé ?"

Le commissaire désigna Timar d'un coup d'oeil. Le médecin parla à mi-voix :

- "Que va-t-on faire ?

- Il faudra bien l'arrêter. Après un tel scandale ..." ... [...]
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