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4/5 (sur 499 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Jamshedpur, Inde , le 07/01/1925
Mort(e) à : Saint-Hélier, Jersey , le 30/01/1995
Biographie :

Gerald Malcolm Durrell était un naturaliste, écrivain et présentateur de télévision britannique.

Il est surtout connu pour avoir fondé le Durrell Wildlife Conservation Trust et le Zoo de Jersey, sur l'île de Jersey, dans la Manche, en 1958.

Né dans une famille de quatre enfants, il est le frère cadet de l'écrivain et poète Lawrence Durrell (1912-1990). Il passe une partie de son enfance en Inde. La famille déménage en Angleterre peu avant la mort de son père, ingénieur des ponts, en 1928. En 1935, ils s'installent à Corfou, en Grèce, où ils vivent jusqu'en 1939.

Ces séjours lui ont inspiré plusieurs récits, dont "Ma famille et autres animaux" ("My Family and Other Animals", 1956), le premier volume de "La Trilogie de Corfou" ("The Corfu Trilogy"), une saga littéraire dans laquelle il raconte sa jeunesse, qui fut un véritable best-seller lors de sa sortie. La trilogie comprend aussi "Oiseaux, bêtes et grandes personnes" ("Birds, Beasts, and Relatives", 1969) et "Le Jardin des dieux" ("The Garden of the Gods", 1978).

Ces romans autobiographiques ont été adaptés pour la télévision sous le titre "The Durrells" (titre français "La Folle Aventure des Durrell") en 2016.

Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, traduits en trente et une langues et vendus à des millions d'exemplaires dans le monde.

Ses essais sont un mélange d'autobiographie et de zoologie. Écrits avec beaucoup d'humour, basés sur ses expériences personnelles, Gerald Durrell nous fait découvrir la nature avec passion, à travers son regard de naturaliste. Il fait ce faisant un incroyable travail de vulgarisation scientifique.

Son essai "Le naturaliste en campagne" ("A Practical Guide for the Amateur Naturalist", 1982), écrit en collaboration avec son épouse Lee Durrell (1949), est une initiation à l'étude scientifique des écosystèmes.

Naturaliste, zoologiste, botaniste, bourlingueur, il est un des précurseurs du nature writing.

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"C'est plein d'un humour anglais décalé, c'est réjouissant... Une saga qui fait du bien !" - Gérard Collard. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les Durrell se réfugient sur l'île de Corfou, où le plus jeune des quatre enfants, Gerald, se découvre une passion pour les animaux : crapauds, tortues, chauves-souris, papillons, scorpions ou pieuvres... À travers les oliveraies verdoyantes ou sur les plages d'un blanc éclatant, Gerry donne libre cours à ses obsessions, ce qui a le don de causer la pagaille et l'hilarité au sein de sa famille, aux moeurs toujours plus libres. le souvenir qu'a gardé Gerald Durrell de ces jours enchantés a donné naissance à trois récits devenus des classiques, appréciés des enfants comme des adultes et réunis pour la première fois en un seul volume. https://lagriffenoire.com/la-trilogie-de-corfou-integrale.html Recevez votre actualité littéraire (façon La Griffe Noire) en vous abonnant à notre newsletter hebdomadaire : https://www.lactudulivre.fr/newsletter/

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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Bien des gens de me croiront-ils peut-être pas, mais je tiens à certifier que cette histoire est presque vraie. J'entends par là que Rosy et Adrian Rookwhistle ont réellement existé. J'ai moi-même eu le privilège de rencontrer Rosy. Presque toutes les aventures relatées dans ce livre sont véritablement arrivées. Je n'ai fait que les enjoliver par-ci par-là.

(Note de l'auteur)
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Les pastèques à la chair aussi craquante et fraîche que de la neige, étaient de formidables boulets de canon botaniques, d’une taille et d’un poids suffisants pour détruire une ville ; les pêches, orange ou roses comme la lune des moissons, pendaient, énormes, dans les arbres, leur peau épaisse et veloutée gonflée par le jus sucré ; les figues vert et noir craquaient sous la pression de leur sève, et les cétoines dorées, nichées dans les fentes roses, s’enivraient de ces largesses sans fin.
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Le dîner fut, selon les normes grecques, presque épicurien. Il comportait trois plats. Le premier était froid à dessein, puisqu'il s'agissait de hors-d'œuvre, les deux autres le devinrent parce que servis sur des assiettes froides et après les altercations de rigueur ente serveurs. Néanmoins, tout était comestible et, mis à part l'œil de poulpe que Margo découvrit dans ses hors-d'œuvre, le repas se déroula sans incident majeur.
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Ce livre est le récit d’un séjour de cinq années que j’ai fait avec ma famille dans l’île de Corfou. Je le voyais, à l’origine, comme un exposé légèrement nostalgique sur l’histoire naturelle de l’île, mais je commis la grave erreur d’y introduire les membres de ma famille dès les premières pages. Une fois sur le papier, ils s’y installèrent et invitèrent divers amis à partager avec eux les chapitres suivants. C’est avec la plus grande difficulté et grâce à beaucoup d’astuce que j’ai réussi à leur arracher quelques pages et à les consacrer aux animaux.
Je me suis efforcé de faire des membres de ma famille un portrait fidèle et sans exagération. Ils apparaissent tels que je les ai vus. Pourtant, pour expliquer certains aspects curieux de leur comportement, il me faut dire qu’à l’époque où nous étions à Corfou, nous étions tous jeunes : Larry, l’aîné avait vingt-trois ans, Leslie dix-neuf et Margo dix-huit. J’étais le plus jeune : j’avais dix ans, âge impressionnable et tendre.
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J’aimerais rendre un hommage particulier à ma mère, à qui ce livre est dédié. Tel un Noé plein de douceur, enthousiaste et compréhensif, elle a su gouverner son navire plein d’une étrange progéniture à travers les orages de la vie avec une grande habilité, sous la menace d’une mutinerie toujours possible, et au milieu de dangereux écueils (fonds en baisse et extravagances diverses), sans être jamais certaine que sa conduite serait approuvée par l’ équipage, mais convaincue qu’on lui reprocherait tout ce qui tournerait mal. Il est miraculeux qu’elle ait survécu au voyage, mais elle s’en est pourtant tirée et, qui plus est, avec sa raison plus ou moins intacte. Comme mon frère Larry me le fait à juste titre observer : nous pouvons être fiers de la façon dont nous l’avons élevée : elle nous fait honneur .
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C'est à la villa blanche que je nouai des liens intimes avec les mantes. Jusque là, je les avais vu rôder à travers les myrtes, mais je n'y avais jamais prêté grande attention. Elles m'obligeaient maintenant à les remarquer, car, sur le sommet de la colline où se trouvait la villa, il y en avait des centaines, dont la plupart étaient beaucoup plus grandes que celles que j'avais vues auparavant. L'air dédaigneux, elles restaient accroupies sur les oliviers, parmi les myrtes, sur les feuilles vertes et lisses des magnolias et, le soir, elles convergeaient vers la maison, bruissant à la lumière de la lampe, leurs ailes vertes brassant l'air comme des roues des anciens bateaux à aube, pour se poser sur les tables ou sur les chaises, tournant la tête de tous côtés à la recherche d'une proie et nous regardant avec leurs yeux bulbeux. Je ne m'étais jamais rendu compte jusqu'alors que les mantes pouvaient être aussi grosses. Certaines d'entre elles avaient jusqu'à douze centimètres de long. Ces monstres n'avaient peur de rien et attaquaient sans hésiter des proies plus grosses qu'eux-mêmes. Les mantes semblaient croire que la maison étaient leur propriété et les murs et les plafonds leur terrain de chasse légitime. Mais les geckos, qui vivaient dans les crevasses des murs du jardin, avaient la même impression, de sorte que mantes et geckos se faisaient constamment la guerre. La plupart des batailles étaient de simples escarmouches entre des individus des deux tribus, mais, comme ils étaient généralement de force égale, elles ne tiraient jamais à conséquence. De temps à autre, cependant, le spectacle valait vraiment d'être observé. J'eus la chance d'assister aux premières loges, à un tel combat, qui commença au-dessus de moi pour se terminer sur mon lit (p. 260).
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– Mais mon chéri, il est absurde d’inviter des gens quand on sait qu’il n’y a pas de place.
– Je voudrais que tu cesses de chercher des complications, dit Larry d’un ton irrité. Il y a une solution très simple.
– Laquelle ? demanda Mère, soupçonneuse.
– Eh bien, si la villa n’est pas assez grande, cherchons-en une qui le soit.
– C’est ridicule ! Déménager parce qu’on a invité quelques amis !
– L’idée me paraît parfaitement sensée. C’est la solution évidente.
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Je venais de faire la connaissance de mon premier aye-aye. J'étais sous le choc: de toutes les créatures que j'avais eu le privilège de rencontrer, c'était la plus incroyable. Le aye-aye était en danger? Eh bien, il pouvait compter sur notre aide. Qu'un être aussi stupéfiant, aussi complexe, puisse disparaître, être rayé de la surface de la planète, voilà qui était impensable, au même titre que de brûler un Rembrandt ou de transformer la chapelle Sixtine en discothèque, ou encore de détruire l'Acropole pour édifier à sa place un Hilton. Pourtant, cet étrange animal est bel et bien en voie d'extinction. lui qui sur l'île de Madagascar a conquis un statut quasi mythique, lui qui accomplit des prodiges, et pas seulement d'ordre biologique. Un animal magique: tel il apparaît au peuple malgache au milieu duquel il vit, et, malheureusement, meurt.
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LORSQUE L’ÉTÉ TOUCHA À SA FIN, je me trouvai une fois de plus, à ma grande joie, sans précepteur. Mère avait découvert, ainsi qu’elle l’exprimait avec délicatesse, que Margo et Peter avaient « trop d’affection l’un pour l’autre ». Comme, à l’unanimité, la famille se refusait à voir en Peter un futur gendre ou beau-frère, il fallait évidemment faire quelque chose. Leslie suggéra d’abattre Peter d’un coup de revolver, idée qui ne fut pas retenue. Pour ma part, je la trouvais magnifique, mais je représentais la minorité. Larry, lui, proposa d’envoyer l’heureux couple vivre à Athènes pendant un mois, afin, expliqua-t-il, de les guérir de ce caprice.Mère s’y opposa catégoriquement et, finalement, congédia Peter, qui disparut furtivement. Nous eûmes à faire face à une Margo tragique, éplorée, pleine d’une farouche indignation, qui, vêtue pour la circonstance de ses vêtements les plus sombres, joua magnifiquement son rôle. Mère l’apaisa et l’abreuva de douces platitudes, Larry lui fit un cours sur l’amour libre et Leslie, pour des raisons connues de lui seul, décida de jouer le rôle du frère outragé.Il ne cessait de brandir un revolver et de menacer d’abattre Peter comme un chien s’il remettait les pieds dans la maison. Au milieu de tout cela, Margo pleurait et nous affirmait que sa vie était finie. Spiro, qui avait le goût des situations dramatiques, passait son temps à pleurer avec elle et postait ses amis le long des docks pour s’assurer que Peter ne tenterait pas de revenir dans l’île. Tout le monde s’amusait beaucoup.
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Le pire, c'est que ces sales bêtes sont fascinantes. Regardez sous la lentille d'un microscope une mouche ou un moustique démembré, et vous serez aussitôt captivé par leur beauté architecturale. L'oeil à facettes de la mouche, par exemple, est un véritable chef-d'oeuvre de "design". La délicatesse de ses ailes fait, en comparaison, paraître grossiers les vitraux de la cathédrale de Chartres. A vrai dire, une fois que vous avez admiré leur incroyable complexité, vous vous sentez vaguement coupable chaque fois que vous en tuez une, et avec elle un des miracles de la nature.
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