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Critiques de Gerald Messadié (121)
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25, rue Soliman Pacha

des personnages authentiques avec vue sur le Nil et une odeur de jasmin...l’Égypte des années 50/60 rennait dans ce livre écrit avec amour
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25, rue Soliman Pacha

Lu avant l'immeuble Yacoubian.

Les thèmes étaient voisins mais Yacoubian a plus de relief et de densité que soliman pacha, qui reste un bon délassement et un vrai dépaysement.
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40 siècles d'ésotérisme

Ce livre documentaire se présente comme un dictionnaire retraçant 40 siècle d'ésotérisme et de personnage ayant œuvrés dans le milieu.

On va donc retrouver par ordre alphabétique des ordres, des penseurs, des alchimistes, des religions, tous ayant trait de près à l'évolution de l'ésotérisme depuis sa conception antique jusqu'au siècle des lumières et même plus.

Intéressante introduction mais les articles sont inégaux je trouve.
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40 siècles d'ésotérisme

L'ésotérisme est aussi ancien que le rapport de l'humain avec le divin. Des mages babyloniens du IIe millénaire avant notre ère aux physiciens du XXIe siècle, le mortel s'est toujours interrogé sur la nature et les intentions des puissances occultes censées régir le monde. La conviction intime qu'ils sont liés à l'univers d'une façon aussi forte que subtile a toujours incité les mortels à guetter les signes qui les informeraient sur les dispositions des puissances supérieures, positions des astres, songes ou présages. Certains prêtres, druides, mages, prophètes, chamanes, initiés, sorciers et voyants des deux sexes, revendiquèrent le privilège de ce rapport. Puis ils proclamèrent au commun les supposées lois et projets des entités célestes et infernales. Ils étaient les seuls privilégiés de cette connaissance, qui ne pouvait évidemment être divulguée, car le secret en était trop précieux pour être répandu aux quatre vents. Il était réservé à quelques-uns, d'où le nom d'"ésotérisme", du grec eso, "de l'intérieur", opposé à l'exotérisme, qui est la diffusion du savoir. Ainsi que le dit l'auteur : « En dépit de leur goût du secret - ou peut-être à cause de lui - les ouvrages ésotériques sont si nombreux qu'ils empliraient plusieurs salles d'une grande bibliothèque. Y faire une sélection pourrait donc paraître arbitraire. Je me suis ainsi laissé guider par le souci de distinguer les plus représentatifs, afin d'être utile au lecteur qui aborderait ce domaine pour la première fois et de lui offrir une vision d'ensemble des ésotérismes. »
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40 siècles d'ésotérisme

Voilà un livre intéressant à prendre avec soi pour les vacances.

De quoi cultiver son jardin, aurait fait dire Voltaire à un de ses protagonistes.

Cet ouvrage nous permet d'entrer en contact avec les voies des Cherchants et ce, depuis l'aube de l'humanité et par toutes les spatio-temporalités.

Destiné à tout qui souhaite ne pas mourir idiot. Un livre qui soit se trouver dans la bibliothèque de tout humaniste qui se respecte.


Lien : http://www.ecole-esoterique...
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4000 ans de mystifications historiques

Livre intéressant pour se conforter sur l'imbecilité humaine et pour découvrir quelques mystifications inédites. Mais le propos ne dépasse pas la vulgarisation très approximative. L'auteur compense ses à-peu-près par une pléthore de détails superfétatoires et de sous-entendus hors de propos pour un "historien". L'à-peu-près s'étend même au style, très inélégant. Bref 500 pages décevantes et contractiles. Dans le genre je ne saurai que trop recommander une œuvre telle « Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises » de François Reynaert qui s'apparente à un véritable livre d'histoire (publicité totalement désintéressée !)
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4000 ans de mystifications historiques

Longtemps j’ai cru que je deviendrais une historienne, ma matière préférée ayant toujours été l’Histoire et puis surtout, à Rennes, comment avoir d’autres ambitions avec de si grands professeurs que Delumeau et surtout Goubert, si savant, si passionné et passionnant mais aussi si généreux de son temps avec ses étudiants, si peu prétentieux. J’en garde un souvenir ébloui.

C’est pourquoi lorsque la lecture du livre de Gerald Messadié sur les mystifications historiques m’a été proposée, j’ai accepté tout de suite. Je ne l’ai pas regretté bien qu’il ait le défaut de ses qualités. 4000 ans d’histoire évoqués en 400 pages, c’est mettre le turbo, ça m’a donné le tournis! Les siècles défilent à toute allure et l’Histoire devient un peu trop anecdotique à mon goût. Impossible de lire ce livre comme un roman, de la première à la dernière page, mais le feuilleter est agréable et je me suis surprise à plonger dans telle et telle histoire tout à fait par hasard et de sentir brusquement le besoin d’en savoir plus. La minute se transformait en heures de recherches, ce qui à la longue était à la fois agréable mais épuisant. Alors dire que j’ai lu ce livre en entier serait un mensonge, cacher que je l’ai conseillé à plusieurs jeunes autour de moi en serait un autre. C’est un recueil à tenir près de soi et à consulter par ci par là au gré de ses humeurs et de sa curiosité.

Il est divisé en deux grandes parties.

La première, Les mystifications du monde ancien va de Ramsès II, grand pharaon et premier grand mythomane, aux mensonges de Mayerling.

La seconde s’occupe des mystifications du monde moderne, et va des Protocoles des sages de Sion ou l’imposture indélébile, à la guerre d’Irak, produit d’une triple mystification en passant bien sûr par les attentats du 11 septembre.

L’auteur ne donne que les faits avec leurs références, il ne prend pas parti.

Je n’ai pas fini d’ouvrir et de refermer ce livre. Je le consulte encore souvent.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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4000 ans de mystifications historiques

Un livre qui, comme beaucoup d’autres que j’ai lu, revient sur des faits historiques erronés, tronqués voire farfelus.

L’auteur revient sur les classiques : Marco Polo a t’il vraiment voyagé en Asie ? Les gaulois sont-ils vraiment nos ancêtres ? Y a-t-il eu une femme Pape ? Est-ce bien le corps de Napoléon qui repose aux Invalides ? Est-ce que Roosevelt était au courant de l’attaque de Pearl Harbor ?... ainsi que sur des faits moins connus : Le manuscrit Voynich est-il un faux ? La mort de Socrate est-elle un suicide déguisé ? Ramsès II est-il un grand mythomane ?... et enfin des faits que je ne connaissais pas du tout.

Les analyses de l’auteur sont plutôt pertinentes et très intéressantes même si, comme pour toute analyse à charge, on peut se demander si c’est l’auteur qui a raison ou s’il participe lui aussi aux idées reçues et fausses informations qui circulent sur ces événements historiques.

Pour exemple, sur le fait que Christophe Colomb n’est pas le premier à être arrivé aux Amériques, il y’a fort consensus sur la découverte de l’Amérique du Nord par les Vikings, mais l’auteur cite aussi des Portugais et les Chinois qui, pour leurs cas, sont loin d’être vérifié... au contraire ce sont des affabulations. Gérald Messadié participe ainsi lui aussi aux mystifications historiques.

Malgré tout, j’ai découvert de nombreux choses et notamment des événements historiques qui, au regard de l’analyse de l’auteur, nous font réfléchir sur la véracité historique de certains événements et qu’il ne faute pour argent comptant les livres d’histoires ! Il est indispensable d’avoir plusieurs points de vue pour se faire une idée de la véritable Histoire.
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4000 ans de mystifications historiques

Pour en finir avec des (pseudo) vérités historiques... depuis les pharaons à nos jours...



Socrate s'est-il vraiment suicidé? Clovis était-il un roi de France ? Colomb a-t-il découvert l'Amérique ? Roosevelt était-il informé de l'attaque japonaise sur Pearl Harbour avant qu'elle eut lieu ?



Un autre regard sur nos certitudes. De tout temps l'information a été l'objet d'enjeux multiples, on l'oublie avec les siècles.



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4000 ans de mystifications historiques

Dans 4000 ans de mystifications historiques, Gerald Messadié s'en prend joyeusement aux mythes les plus tenaces.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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4000 ans de mystifications historiques

Rien de très original, mais pas désagréable
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4000 ans de mystifications historiques

Un livre qui déborde d'anecdotes, très intéressant, souvent drôle, j'ai appris beaucoup de choses grâce à cette lecture !
Lien : http://chroniquesdunchatdebi..
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4000 ans de mystifications historiques

La Grèce n’a pas inventé la démocratie. Des conseils de clans ou de tribus existaient bien des siècles auparavant. Néron n’a pas fait incendier Rome. La bataille de Poitiers qui vit la victoire de Charles Martel sur l’armée d’Abderahman ne fut qu’une escarmouche non décisive. Bien d’autres combats furent nécessaires pour libérer le territoire. Les rois mérovingiens et carolingiens étaient polygames. Ainsi Charlemagne eut-il 9 épouses qui lui donnèrent 19 enfants dont un seul, Louis le pieux, restait vivant au moment de la succession. Charlemagne n’a pas non plus « inventé » l’école. La papesse Jeanne n’a jamais existé. Marco Polo n’est pas allé en Chine. Ses voyages n’ont pas dépassé Sébastopol. Son « Livre des Merveilles » n’est qu’une compilation de récits d’autres voyageurs de l’époque. Jeanne d’Arc était une enfant bâtarde de lignée royale. Christophe Colomb ne fut pas le premier à « découvrir l’Amérique ». Au Xᵉ siècle, les Vikings Erik le Rouge et Leif Erikson y abordèrent et y implantèrent une première colonie. Et en 1421, une importante expédition maritime chinoise avait longé les côtes américaines et abordé sur le continent…

« 4000 ans de mystifications historiques » est un gros pavé dans lequel l’auteur s’est donné pour objectif de corriger un certain nombre d’erreurs historiques. Le lecteur y trouvera de tout : quelques énormes scoops comme le fait que Saint Paul n’était pas juif ou que la dépouille de Napoléon Ier aux Invalides n’est pas la sienne. Des informations connues sur la santé de certains présidents comme Pompidou ou Mitterrand qui cachèrent leurs maladies. Moins connues comme l’état mental avancé du président américain Wilson qui influa sur sa politique (création de la Fed, entrée en guerre de 1917). Malheureusement, il restera sur sa faim sur d’autres affaires comme l’assassinat des frères Kennedy (en dehors de la présence certaine d’un second tireur à Dallas, rien de nouveau), ou l’agression japonaise de Pearl Harbour (Roosevelt n’était au courant de rien, dixit Messadié) et sur les attentats du 11 septembre (il note juste que beaucoup de monde était au courant !). L’auteur semble tellement craindre de tomber dans le complotisme, qu’il ne va jamais au fond des choses et se contente de petites corrections à la marge. Il donne dans le révisionnisme de détail. Pourtant l’Histoire du monde n’est bien souvent qu’un tissu de mensonges, de falsifications et de mystifications au service des idéologies, celles des puissants et des vainqueurs bien entendu. Il y a l’Histoire officielle, celle qu’on enseigne à l’école, celle qui laisse dans l’ombre les tireurs de ficelles cachés dans les coulisses et l’autre, celle des chercheurs de Vérité. Messadié se veut de ceux-ci, mais il ne soulève trop souvent qu’un tout petit coin du voile. Un peu décevant dans l’ensemble.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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4000 ans de mystifications historiques

Marco Polo ne serait pas allé en Chine. Christophe Colomb a-t-il découvert l'Amérique ? Jeanne d'Arc a-t-elle existé ?

La preuve est que nous avons besoin de "clichés positifs" (des contes de fées ?) même si les faits historiques sont bien différents.

A méditer, car c'est cela qui "fabrique" l'Histoire avec un H.
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Contradictions et invraisemblances dans la ..

Une formidable érudition empreint tout ce livre, une formidable lucidité aussi, et beaucoup de retenue de la part de quelqu'un qui pourrait, mais qui ne le fait pas, proclamer tout haut que ce livre sur lequel on tend la main pour jurer de dire la vérité représente une des plus grandes affabulations que l'esprit humain ait produites.
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David roi

David, roi / Gérald Messadié

Avant de devenir le roi mythique et magnifique des Juifs, toujours vénéré de nos jours dans les prières, à jamais inscrit dans l’imaginaire collectif par le chef d’œuvre de Michel-Ange, David était un jeune berger célèbre pour sa beauté et son allure, avec un avenir tout tracé auprès de sa famille à Bethléhem et notamment auprès de son père Jessé. Un homme normal, réel, avec sa lumière et ses ombres, huitième et dernier fils de Jessé, lui-même fils de Booz et de Ruth la Moabite. (Rappelez- vous le poème de Victor Hugo : Booz endormi !)

Devenu à dix-sept ans le favori du roi Saül, premier roi d’Israël, en guerre contre les Philistins, après avoir vaincu le terrible Goliath, il devient l’ami et incidemment l’amant de Jonathan, un des fils de Saül. (Il faut savoir qu’il y a trois mille ans, à l’époque de Saül, les préceptes mosaïques n’avaient pas encore pénétré la nation d’Israël encore à naître, et l’homosexualité n’était pas un interdit.) Ce qui n’empêche pas David d’aimer les femmes et notamment la jeune Sara, fille d’un commerçant de la ville. En récompense de l’exploit de David contre Goliath, Saül a promis d’offrir une de ses filles. David a un faible pour Mérab, mais Saül jaloux de la gloire du jeune homme, pour le contrarier lui offre Mikal.

Saül depuis quelques temps encourt la vindicte du prophète Samuel qui pourtant l’a mené au trône.

Samuel annonce à David qu’il est un envoyé du Seigneur et qu’il sera roi un jour et fera triompher la loi du Tout Puissant et le monothéisme : « Tu défendras le Dieu unique des Juifs et tu ne toléreras pas que sur leur territoire on honore un autre Dieu que lui. » Samuel prophétise aussi la mort de Saül au combat et que toute sa descendance sera abattue.

David va devoir se méfier de la rage de Saül qui se sent à juste titre trahi et qui va essayer de le supprimer. Mais la popularité de David ne cesse de croître et c’est par vagues que les familles et les combattants rejoignent le futur souverain. Il n’est pas encore roi d’Israël mais est déjà considéré comme celui de Judée, du désert aux rives de la Mer Morte. Il est rejoint temporairement et curieusement par les Philistins, ennemis de toujours des Hébreux, et épouse Abigail la veuve de Nabal roi des Philistins mort subitement. Le même jour il épouse Ahinoam, la fille d’un riche propriétaire de Yizréel près d’Hébron. Peu à peu le rêve de Samuel devient celui de David, celui d’unir les douze tribus et faire une nation en réalisant le rêve des pères fondateurs, une Terre promise, une vraie. Pour s’allier les peuples, David épouse aussi la belle Maaka fille de Talmaï roi des Geshourites. Dans le même temps, David se fait donner l’onction suprême par un prêtre dans la ville d’Hébron, et son épouse Abigail lui donne un fils appelé Daniel.

David va choisir Jérusalem pour capitale d’Israël et épouse la belle Bethsabée après avoir fait combattre Urie, son époux, en première ligne et l’avoir ainsi envoyé à la mort. Après avoir retrouvé l’Arche d’alliance, David connait une période de grand bonheur. Fin politique occasionnellement, il est un monarque respecté. Après une jeunesse de combattant, il se consacre davantage avec le temps à sa mission de chef des douze tribus. Jadis il avait aimé une femme puis une autre puis une troisième ; il avait été ardent, il devient réfléchi. Mais le destin est cruel : il sera chassé du trône par son propre fils Absalon. Il part alors en exil avec Bethsabée et son dernier fils Salomon qui est encore un enfant.

Plus tard il retrouvera Jérusalem et son palais accompagné de ses dix femmes qu’il appelle le Conseil des matrones et de Salomon qu’il destine au trône. Conseil des matrones qui, David vieillissant, veille à la stabilité politique, guettant aussi la moindre occasion de satisfaire au plus infime désir du roi qui à sa mort aura régné durant quarante années.

Gérald Messadié nous plonge dans une ambiance biblique, celle de l’Ancien Testament, avec un talent inégalable, en nous restituant de façon romanesque et vivante la vie des hommes et des femmes de cette époque lointaine, mille ans avant Jésus Christ, avec les parfums et les mets quotidiens largement décrits. Fruit d’une recherche historique très précise, ce roman d’érudit est passionnant de bout en bout.

Il faut bien voir, et c’est bien dit dans une postface très riche d’enseignements, que David fut un roi symbole d’un peuple en gestation. Ses hésitations et ses trahisons, ses relations ambigües avec Saül et le prophète Samuel, son manque d’autorité ne traduisaient pas un caractère exceptionnel ni un politique toujours avisé, à l’inverse d’un Moïse ou d’un Salomon. Cependant sa popularité est restée de tout temps la même, sans doute en raison de l’union des douze tribus sous son égide et de la conquête de Jérusalem pour capitale. Israël existe à partir de David. Et puis il y a le vainqueur de Goliath, berger et poète, il est le joueur de lyre, le psalmiste inspiré, l’amant insatiable, et l’homme mûr incapable de rancune contre ses pires ennemis. Finalement il s’est aussi imposé par son charme et sa tendresse. À ce jour son nom est toujours mentionné dans les prières des Juifs comme le roi idéal.



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David roi

L'histoire du roi hébreux David racontée de façon romancée avec toutes les qualités historiques et scientifiques dont l'auteur a déjà fait preuve dans d'autres ouvrages. Le jeune berger qui parvient à vaincre le géant Goliath avant e devenir un grand roi est une grande figure de la tradition judéo-chrétienne. Gérald Messadié brosse le portrait de cet homme au destin hors du commun
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Et si c'était Lui ?

L'auteur a incontestablement un talent d'écriture et la remise en question de notre société matérialiste et mercantile est bienvenue. Dommage que le personnage de Jésus soit à ce point calqué sur la fable chrétienne. L'idée d'un Dieu Père qui nous observe et qui conserve une dimension "anthropoforme" me paraît dépassée. Comment justifier aujourd'hui un faiseur de miracles ? Ce côté magique, il me semble, déforce le propos.
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Et si c'était Lui ?

À Karachi, au Pakistan, un homme sorti de nulle part se met à prêcher la bonne Parole. Son aura attire les foules qui le prennent pour un saint homme. Peu à peu, son influence grandit dans le monde musulman et atteint les plus hautes sphères du pouvoir, provoquant des changements géopolitiques majeurs. Le même phénomène se reproduira en France et aux Etats-Unis. Il semblerait bien que Jésus ait fait son retour sur Terre afin de sauver à nouveau une humanité au bord du gouffre.



Gérald Messadié nous propose là une réécriture du Nouveau Testament version troisième millénaire. Cette fois-ci, Jésus vient sauver les hommes des dérives du capitalisme et mettre fin au terrorisme en appelant à plus de spiritualité et à une nouvelle gouvernance du monde moins dévastatrice et cupide.

De Karachi à New York, en passant par Paris, les apparitions de Jésus, alias Emanallah ou Emmanuel Joseph, provoquent les mêmes réactions : les peuples l'accueillent mais les dirigeants politiques et religieux le prennent pour un imposteur car il représente une menace pour leur pouvoir, d'autant plus que son message est rapidement adopté et diffusé largement grâce aux médias.



Si le récit est plutôt dans l'ensemble humoristique par les situations cocasses que l'arrivée du Christ provoque dans le monde moderne et bien que l'auteur distille ses théories sur le dogme catholique (notamment la remise en cause de l'origine divine du Christ), le roman pousse à la réflexion sur la façon dont le monde est gouverné mais aussi, dans une perspective religieuse, quel accueil serait réservé à un retour du Christ dans le monde moderne. C'est aussi le message que laisse transparaître le roman non sans humour. La confrontation avec Jésus remet en cause énormément de dogmes bien établis et de clichés superficiels comme la tenue censée être portée par le Christ, une tunique et des sandales et non un jean et des baskets, l'utilisation d'Internet et de la télévision et son intérêt pour la géopolitique et l'économie.



Ce roman fera sûrement bondir les personnes très à cheval sur les dogmes religieux mais à mon sens, il faut le prendre avec humour et ne pas se braquer dès qu'il y a une remise en cause de ses croyances car après tout, une théorie en vaut bien une autre lorsqu'il n'y a pas de vérité absolue en la matière.



Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture malgré quelques longueurs et répétitions (les trois parties correspondant aux trois pays visités par Jésus sont construites sur le même schéma ce qui donne une impression de déjà-vu et rend par moment la lecture un peu laborieuse).

Par contre, je ne comprends pas vraiment le classement de ce roman dans la catégorie thriller car il ne correspond pas du tout aux caractéristiques du genre, il y a plus d'humour que de suspense et aucune enquête policière en tant que telle. "Et si c'était Lui ?" fait plutôt figure d'OVNI de la littérature.




Lien : http://serial-reader.over-bl..
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Histoire générale du Diable

Le Diable n’a pas existé de tout temps ni en tous lieux.

Gérald Messadié nous propose de le suivre pour tenter de découvrir où et quand il est né, sans oublier le pourquoi.



Dès l’avant-propos, l’auteur nous prévient : « on lira, j’en préviens d’emblée, mes affections et mes rejets au travers de ces lignes ». Et c’est bien ce qu’il fait, souvent avec humour, parfois même jusqu’à l’irrévérence. Il peut aussi se montrer virulent. L’ouverture du chapitre 11 relatif à l’Afrique en est un exemple frappant. Mais ses prises de position n’empêchent pas l’auteur de nous inviter à un voyage à travers le temps bien sûr, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, mais aussi l’espace (l’Océanie, l’Asie, l’Orient, l’Afrique, les Amériques, l’Europe...) pour lever le voile sur des religions qui nous inconnues ou que nous pensions connaître : les trois grandes religions du Livre (judaïsme, christianisme et islam) mais aussi les croyances des Grecs, des Romains, des Celtes, des Mayas, des Incas, le bouddhisme, l’hindouisme, le mazdéisme. La liste n’est pas exhaustive, loin s’en faut.



L’auteur a compilé une énorme quantité de travaux sur le sujet et l’interprétation qu’il en fait nous permet d’appréhender les particularités de ces religions mais aussi leurs similitudes. Les religions, que l’auteur replacent dans leur contexte historique mais aussi politique, sont souvent plus proches qu’on ne pourrait le croire de prime abord.



Et le Diable alors, me direz-vous ?

L’Histoire général du Diable nous livre un panorama des religions, certes, mais toujours sous l’angle de l’existence ou non du Diable.



Au final, Gérald Messadié nous propose un livre érudit, qui reste accessible même pour des néophytes.
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