des personnages authentiques avec vue sur le Nil et une odeur de jasmin...l’Égypte des années 50/60 rennait dans ce livre écrit avec amour
Commenter  J’apprécie         00
Lu avant l'immeuble Yacoubian.
Les thèmes étaient voisins mais Yacoubian a plus de relief et de densité que soliman pacha, qui reste un bon délassement et un vrai dépaysement.
Commenter  J’apprécie         10
Ce livre documentaire se présente comme un dictionnaire retraçant 40 siècle d'ésotérisme et de personnage ayant œuvrés dans le milieu.
On va donc retrouver par ordre alphabétique des ordres, des penseurs, des alchimistes, des religions, tous ayant trait de près à l'évolution de l'ésotérisme depuis sa conception antique jusqu'au siècle des lumières et même plus.
Intéressante introduction mais les articles sont inégaux je trouve.
Commenter  J’apprécie         10
L'ésotérisme est aussi ancien que le rapport de l'humain avec le divin. Des mages babyloniens du IIe millénaire avant notre ère aux physiciens du XXIe siècle, le mortel s'est toujours interrogé sur la nature et les intentions des puissances occultes censées régir le monde. La conviction intime qu'ils sont liés à l'univers d'une façon aussi forte que subtile a toujours incité les mortels à guetter les signes qui les informeraient sur les dispositions des puissances supérieures, positions des astres, songes ou présages. Certains prêtres, druides, mages, prophètes, chamanes, initiés, sorciers et voyants des deux sexes, revendiquèrent le privilège de ce rapport. Puis ils proclamèrent au commun les supposées lois et projets des entités célestes et infernales. Ils étaient les seuls privilégiés de cette connaissance, qui ne pouvait évidemment être divulguée, car le secret en était trop précieux pour être répandu aux quatre vents. Il était réservé à quelques-uns, d'où le nom d'"ésotérisme", du grec eso, "de l'intérieur", opposé à l'exotérisme, qui est la diffusion du savoir. Ainsi que le dit l'auteur : « En dépit de leur goût du secret - ou peut-être à cause de lui - les ouvrages ésotériques sont si nombreux qu'ils empliraient plusieurs salles d'une grande bibliothèque. Y faire une sélection pourrait donc paraître arbitraire. Je me suis ainsi laissé guider par le souci de distinguer les plus représentatifs, afin d'être utile au lecteur qui aborderait ce domaine pour la première fois et de lui offrir une vision d'ensemble des ésotérismes. »
Commenter  J’apprécie         00
Livre intéressant pour se conforter sur l'imbecilité humaine et pour découvrir quelques mystifications inédites. Mais le propos ne dépasse pas la vulgarisation très approximative. L'auteur compense ses à-peu-près par une pléthore de détails superfétatoires et de sous-entendus hors de propos pour un "historien". L'à-peu-près s'étend même au style, très inélégant. Bref 500 pages décevantes et contractiles. Dans le genre je ne saurai que trop recommander une œuvre telle « Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises » de François Reynaert qui s'apparente à un véritable livre d'histoire (publicité totalement désintéressée !)
Commenter  J’apprécie         40
Un livre qui, comme beaucoup d’autres que j’ai lu, revient sur des faits historiques erronés, tronqués voire farfelus.
L’auteur revient sur les classiques : Marco Polo a t’il vraiment voyagé en Asie ? Les gaulois sont-ils vraiment nos ancêtres ? Y a-t-il eu une femme Pape ? Est-ce bien le corps de Napoléon qui repose aux Invalides ? Est-ce que Roosevelt était au courant de l’attaque de Pearl Harbor ?... ainsi que sur des faits moins connus : Le manuscrit Voynich est-il un faux ? La mort de Socrate est-elle un suicide déguisé ? Ramsès II est-il un grand mythomane ?... et enfin des faits que je ne connaissais pas du tout.
Les analyses de l’auteur sont plutôt pertinentes et très intéressantes même si, comme pour toute analyse à charge, on peut se demander si c’est l’auteur qui a raison ou s’il participe lui aussi aux idées reçues et fausses informations qui circulent sur ces événements historiques.
Pour exemple, sur le fait que Christophe Colomb n’est pas le premier à être arrivé aux Amériques, il y’a fort consensus sur la découverte de l’Amérique du Nord par les Vikings, mais l’auteur cite aussi des Portugais et les Chinois qui, pour leurs cas, sont loin d’être vérifié... au contraire ce sont des affabulations. Gérald Messadié participe ainsi lui aussi aux mystifications historiques.
Malgré tout, j’ai découvert de nombreux choses et notamment des événements historiques qui, au regard de l’analyse de l’auteur, nous font réfléchir sur la véracité historique de certains événements et qu’il ne faute pour argent comptant les livres d’histoires ! Il est indispensable d’avoir plusieurs points de vue pour se faire une idée de la véritable Histoire.
Commenter  J’apprécie         30
Pour en finir avec des (pseudo) vérités historiques... depuis les pharaons à nos jours...
Socrate s'est-il vraiment suicidé? Clovis était-il un roi de France ? Colomb a-t-il découvert l'Amérique ? Roosevelt était-il informé de l'attaque japonaise sur Pearl Harbour avant qu'elle eut lieu ?
Un autre regard sur nos certitudes. De tout temps l'information a été l'objet d'enjeux multiples, on l'oublie avec les siècles.
Commenter  J’apprécie         20
Rien de très original, mais pas désagréable
Commenter  J’apprécie         30
Marco Polo ne serait pas allé en Chine. Christophe Colomb a-t-il découvert l'Amérique ? Jeanne d'Arc a-t-elle existé ?
La preuve est que nous avons besoin de "clichés positifs" (des contes de fées ?) même si les faits historiques sont bien différents.
A méditer, car c'est cela qui "fabrique" l'Histoire avec un H.
Commenter  J’apprécie         10
Une formidable érudition empreint tout ce livre, une formidable lucidité aussi, et beaucoup de retenue de la part de quelqu'un qui pourrait, mais qui ne le fait pas, proclamer tout haut que ce livre sur lequel on tend la main pour jurer de dire la vérité représente une des plus grandes affabulations que l'esprit humain ait produites.
Commenter  J’apprécie         51
David, roi / Gérald Messadié
Avant de devenir le roi mythique et magnifique des Juifs, toujours vénéré de nos jours dans les prières, à jamais inscrit dans l’imaginaire collectif par le chef d’œuvre de Michel-Ange, David était un jeune berger célèbre pour sa beauté et son allure, avec un avenir tout tracé auprès de sa famille à Bethléhem et notamment auprès de son père Jessé. Un homme normal, réel, avec sa lumière et ses ombres, huitième et dernier fils de Jessé, lui-même fils de Booz et de Ruth la Moabite. (Rappelez- vous le poème de Victor Hugo : Booz endormi !)
Devenu à dix-sept ans le favori du roi Saül, premier roi d’Israël, en guerre contre les Philistins, après avoir vaincu le terrible Goliath, il devient l’ami et incidemment l’amant de Jonathan, un des fils de Saül. (Il faut savoir qu’il y a trois mille ans, à l’époque de Saül, les préceptes mosaïques n’avaient pas encore pénétré la nation d’Israël encore à naître, et l’homosexualité n’était pas un interdit.) Ce qui n’empêche pas David d’aimer les femmes et notamment la jeune Sara, fille d’un commerçant de la ville. En récompense de l’exploit de David contre Goliath, Saül a promis d’offrir une de ses filles. David a un faible pour Mérab, mais Saül jaloux de la gloire du jeune homme, pour le contrarier lui offre Mikal.
Saül depuis quelques temps encourt la vindicte du prophète Samuel qui pourtant l’a mené au trône.
Samuel annonce à David qu’il est un envoyé du Seigneur et qu’il sera roi un jour et fera triompher la loi du Tout Puissant et le monothéisme : « Tu défendras le Dieu unique des Juifs et tu ne toléreras pas que sur leur territoire on honore un autre Dieu que lui. » Samuel prophétise aussi la mort de Saül au combat et que toute sa descendance sera abattue.
David va devoir se méfier de la rage de Saül qui se sent à juste titre trahi et qui va essayer de le supprimer. Mais la popularité de David ne cesse de croître et c’est par vagues que les familles et les combattants rejoignent le futur souverain. Il n’est pas encore roi d’Israël mais est déjà considéré comme celui de Judée, du désert aux rives de la Mer Morte. Il est rejoint temporairement et curieusement par les Philistins, ennemis de toujours des Hébreux, et épouse Abigail la veuve de Nabal roi des Philistins mort subitement. Le même jour il épouse Ahinoam, la fille d’un riche propriétaire de Yizréel près d’Hébron. Peu à peu le rêve de Samuel devient celui de David, celui d’unir les douze tribus et faire une nation en réalisant le rêve des pères fondateurs, une Terre promise, une vraie. Pour s’allier les peuples, David épouse aussi la belle Maaka fille de Talmaï roi des Geshourites. Dans le même temps, David se fait donner l’onction suprême par un prêtre dans la ville d’Hébron, et son épouse Abigail lui donne un fils appelé Daniel.
David va choisir Jérusalem pour capitale d’Israël et épouse la belle Bethsabée après avoir fait combattre Urie, son époux, en première ligne et l’avoir ainsi envoyé à la mort. Après avoir retrouvé l’Arche d’alliance, David connait une période de grand bonheur. Fin politique occasionnellement, il est un monarque respecté. Après une jeunesse de combattant, il se consacre davantage avec le temps à sa mission de chef des douze tribus. Jadis il avait aimé une femme puis une autre puis une troisième ; il avait été ardent, il devient réfléchi. Mais le destin est cruel : il sera chassé du trône par son propre fils Absalon. Il part alors en exil avec Bethsabée et son dernier fils Salomon qui est encore un enfant.
Plus tard il retrouvera Jérusalem et son palais accompagné de ses dix femmes qu’il appelle le Conseil des matrones et de Salomon qu’il destine au trône. Conseil des matrones qui, David vieillissant, veille à la stabilité politique, guettant aussi la moindre occasion de satisfaire au plus infime désir du roi qui à sa mort aura régné durant quarante années.
Gérald Messadié nous plonge dans une ambiance biblique, celle de l’Ancien Testament, avec un talent inégalable, en nous restituant de façon romanesque et vivante la vie des hommes et des femmes de cette époque lointaine, mille ans avant Jésus Christ, avec les parfums et les mets quotidiens largement décrits. Fruit d’une recherche historique très précise, ce roman d’érudit est passionnant de bout en bout.
Il faut bien voir, et c’est bien dit dans une postface très riche d’enseignements, que David fut un roi symbole d’un peuple en gestation. Ses hésitations et ses trahisons, ses relations ambigües avec Saül et le prophète Samuel, son manque d’autorité ne traduisaient pas un caractère exceptionnel ni un politique toujours avisé, à l’inverse d’un Moïse ou d’un Salomon. Cependant sa popularité est restée de tout temps la même, sans doute en raison de l’union des douze tribus sous son égide et de la conquête de Jérusalem pour capitale. Israël existe à partir de David. Et puis il y a le vainqueur de Goliath, berger et poète, il est le joueur de lyre, le psalmiste inspiré, l’amant insatiable, et l’homme mûr incapable de rancune contre ses pires ennemis. Finalement il s’est aussi imposé par son charme et sa tendresse. À ce jour son nom est toujours mentionné dans les prières des Juifs comme le roi idéal.
Commenter  J’apprécie         10
L'histoire du roi hébreux David racontée de façon romancée avec toutes les qualités historiques et scientifiques dont l'auteur a déjà fait preuve dans d'autres ouvrages. Le jeune berger qui parvient à vaincre le géant Goliath avant e devenir un grand roi est une grande figure de la tradition judéo-chrétienne. Gérald Messadié brosse le portrait de cet homme au destin hors du commun
Commenter  J’apprécie         10
L'auteur a incontestablement un talent d'écriture et la remise en question de notre société matérialiste et mercantile est bienvenue. Dommage que le personnage de Jésus soit à ce point calqué sur la fable chrétienne. L'idée d'un Dieu Père qui nous observe et qui conserve une dimension "anthropoforme" me paraît dépassée. Comment justifier aujourd'hui un faiseur de miracles ? Ce côté magique, il me semble, déforce le propos.
Commenter  J’apprécie         00
Le Diable n’a pas existé de tout temps ni en tous lieux.
Gérald Messadié nous propose de le suivre pour tenter de découvrir où et quand il est né, sans oublier le pourquoi.
Dès l’avant-propos, l’auteur nous prévient : « on lira, j’en préviens d’emblée, mes affections et mes rejets au travers de ces lignes ». Et c’est bien ce qu’il fait, souvent avec humour, parfois même jusqu’à l’irrévérence. Il peut aussi se montrer virulent. L’ouverture du chapitre 11 relatif à l’Afrique en est un exemple frappant. Mais ses prises de position n’empêchent pas l’auteur de nous inviter à un voyage à travers le temps bien sûr, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, mais aussi l’espace (l’Océanie, l’Asie, l’Orient, l’Afrique, les Amériques, l’Europe...) pour lever le voile sur des religions qui nous inconnues ou que nous pensions connaître : les trois grandes religions du Livre (judaïsme, christianisme et islam) mais aussi les croyances des Grecs, des Romains, des Celtes, des Mayas, des Incas, le bouddhisme, l’hindouisme, le mazdéisme. La liste n’est pas exhaustive, loin s’en faut.
L’auteur a compilé une énorme quantité de travaux sur le sujet et l’interprétation qu’il en fait nous permet d’appréhender les particularités de ces religions mais aussi leurs similitudes. Les religions, que l’auteur replacent dans leur contexte historique mais aussi politique, sont souvent plus proches qu’on ne pourrait le croire de prime abord.
Et le Diable alors, me direz-vous ?
L’Histoire général du Diable nous livre un panorama des religions, certes, mais toujours sous l’angle de l’existence ou non du Diable.
Au final, Gérald Messadié nous propose un livre érudit, qui reste accessible même pour des néophytes.
Commenter  J’apprécie         50