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Citations de Geraldine Brooks (53)


C'est une chose que de connaître le sens des mots, c'en est une autre que de comprendre l'effet qu'il doivent produire.
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connaître la bibliothèque d'un homme, c'est dans une certaine mesure connaître son esprit.
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- Serif, mon ami, est-ce que nous avons le choix ? Peut-être qu'il ne la détruira pas. J'ai entendu dire que Hitler veut créer un musée de la Race perdue, pour y
exposer les plus beaux objets juifs, une fois que les gens eux-mêmes auront disparu...
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Elle était ici pour nous éprouver, pour voir s'il y avait des gens capables de comprendre que ce qui nous unissait était plus fort que ce qui nous divisait.
Que le fait d'être un homme compte plus que d'être juif, musulman, catholique ou orthodoxe.
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Tu est restée dans ton joli appartement pendant toute notre guerre et tu nous as regardés crever sur ton écran télé. Et tu t'es dit "Quelle horreur" et ensuite tu es allée te préparer une autre tasse de café hors de prix.
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Prendre soin de cet enfant en difficulté lui a fait du bien. Il a ainsi trouvé le but que son travail avec moi, pour lequel il n'a guère d'aptitude, ne lui avait pas procuré. Je pense qu'il s'est pris d'affection pour le petit, et que ça l'aide à supporter l'absence de sa soeur. J'essaie de la remplacer de mon mieux, mais comme nous le savons tous, rien ne peut compenser les pertes subies.
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Dans ce monde déchu, voilà notre condition. Chaque bonheur représente un rayon de lumière entre les ombres, toute gaieté est associé au chagrin. Il n'est pas de naissance qui ne rappelle une mort, pas de victoire qui n'évoque une défaite. 
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Je vous demande simplement de voir qu'il y a une seule chose à faire quand nous tombons, c'est de nous relever et de continuer d'avancer dans la vie qui s'étend devant nous, et d'essayer de faire le bien dont nos bras sont capables pour les êtres que nous rencontrons en chemin.
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En Angleterre, le monde de l’art est un aimant absolu pour les fils cadets de lords appauvris, ou pour les femmes du nom d’Annabelle Quelque-Chose-tiret-Quelque-Chose qui s’habillent en caleçons noirs et cachemires orange foncé et sentent vaguement le labrador mouillé.

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La peste est d'une semblable cruauté. Elle frappe sans relâche et attise la douleur, si bien que lorsque vous pleurez encore une personne que vous aimiez, une autre succombe à la maladie dans vos bras.
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Tu es restée dans ton joli appartement pendant toute notre guerre et tu nous as regardés crever sur ton écran de télé. Et tu t’es dit « Quelle horreur ! » et ensuite tu es allée te préparer une autre tasse de café.
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Si tous ceux qui en ont les moyens prennent la fuite chaque fois que cette contagion fait son apparition, ils sèmeront à travers tout le pays les graines de la maladie jusqu’à ce que les endroits sains soient à nouveau contaminés, multipliant ainsi par mille l’ampleur de l’épidémie. Si Dieu a jugé bon de nous envoyer ce fléau, je crois que Sa volonté est de nous voir y faire face là ou nous nous trouvons, avec courage, et de maîtriser ainsi le mal
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Vous êtes comme ces grains de sable. Chacun est une infime particule. Une centaine, plusieurs centaines, qu'importe ? Jette-les en l'air. Tu ne les retrouveras même pas une fois qu'ils seront retombés sur le sol. Ils sont infinis. Vous vous déverserez sur cette terre, et nous serons étouffés. Vos murs de pierre, vos arbres morts, les sabots de vos bêtes étranges piétinant les bancs de palourdes. (…) Vos murs vont s'élever partout et ils finiront par nous exclure.
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La haggada de Sarajevo, créée dans l'Espagne médiévale, était une rareté illustre, un manuscrit hébreu orné de magnifiques enluminures, fabriqué à une époque où la croyance juive était fermement opposée à toute iconographie. Le commandement de l'Exode, "ne fais pour toi ni statue, ni image",avait, pensait on, fait disparaître l'art figuratif des juifs du Moyen-Age. Quand l'ouvrage fut découvert en Bosnie en 1894, ses pages de miniatures peintes mirent cette théorie à bas, et les textes de l'histoire de l'art durent être réécrits.
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"Là où on brûle les livres, on finit par brûler les hommes."
Heinrich Heine
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En tant que mère, j'avais souvent demandé à mes filles de savoir pardonner. "Ne laissez pas le soleil se coucher sur votre colère", leur avais-je répété, quand les grandes et les petites disputes de l'enfance les dressaient les unes contre les autres. C'était à mon tour d'être mise à l'épreuve. Je devrais mettre en pratique mes propres sermons. Il m'avait déçue de tant de manières ! Il ne m'avait pas apporté le confort matériel que j'attendais, mais il y avait longtemps que je m'y étais adaptée. Il ne m'avait pas consultée en décidant de partir à la guerre, j'avais pourtant feint d'approuver et gardé le silence. Et maintenant il m'avait infligé un coup encore plus cruel, il m'avait trahie de la manière la plus grave, et la plus personnelle, en nourrissant des sentiments secrets pour une autre femme. Et j'avais beau en comprendre les raisons, cela ne m'en blessait pas moins. D'autres connaissaient sur mon mariage des vérités qu'il m'avait cachées.
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(...) la Haggadah était venue à Sarajevo pour une raison précise. Elle était ici pour nous éprouver, pour voir s'il y avait des gens capables de comprendre que ce qui nous unissait était plus fort que ce qui nous divisait. Que le fait d'être un homme compte plus que d'être juif, musulman, catholique ou orthodoxe.
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« Vous prônez l’émancipation mais vous me traitez en esclave de la manière la plus primitive qui soit! Ne suis-je pas libre de m’exprimer dans ma propre maison face à de telles insultes ? Vous appelez vos filles "vos petites femmes" et bien moi je suis votre femme humiliée, et j'en suis lasse. »
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Quand quelqu'un avait voulu s'emparer de son frère, elle s'était cramponnée à lui et avait supplié l'émir de le sauver.
"Il me l'a accordé, et en échange, que Dieu me pardonne, j'ai feint d'avoir du désir pour lui. Jusqu'à ce jour, il ignore que mon coeur se soulève et que mes parties intimes se flétrissent quand il m'approche.
Quand il me pénètre, je ne ressens que l'agonie de mon père, embroché comme une bête ....".
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La première fois qu'elle avait accepté cette transaction elle avait été terrifiée.
Elle avait frémi lorsqu'il avait soulevé le lainage rêche de sa robe et écarté ses cuisses à fossettes.
Mais son contact avait été subtil, et bientôt délicieux, lui révélant un plaisir qu'elle n'avait jamais imaginé.
Quand il avait glissé sa langue entre ses jambes et l'avait léchée comme un chat, il lui avait procuré une extase physique analogue à la joie spirituelle qu'elle éprouvait lors de ses rares nuits dans la grotte, quand les lettres s'élevaient et prenaient leur envol.
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