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Critiques de Géraldine Dunbar (18)
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

C'est très jeune, sur un vieil atlas, que Géraldine Dunbar découvre la Russie et la surface de son territoire qui couvre 1/3 de l'hémisphère Nord. Dès lors, plusieurs signes avant-coureurs vont déterminer son futur départ : la première édition du Routard consacré à Moscou, l'achat d'un guide sur le Transsibérien, des rencontres avec des russes qui lui disent de partir, la vision nouleversante de Soljenitsyne de retour dans son pays, une exposition qui propose un wagon du transsibérien,... Tout concourt à ce que cette jeune femme parte au bout de ses rêves.

Parlant couramment russe et séjournant régulièrement à Moscou, en 2004, elle décide de partir seule à bord du train mythique : le Transsibérien. Ce parcours de 20 000 kilomètres aller-retour à travers la Russie et 7 fuseaux horaires (!) durera 4 mois et sera l'occasion de découvrir de multiples régions différentes et d'aller à la rencontre des russes.

Géraldine Dunbar nous offre ici un récit passionnant de son voyage. Au lieu de faire le trajet en une semaine, elle va effectuer plusieurs arrêts qui seront l'occasion de découvrir plus profondément le quotidien des russes. Traversant un pays aux paysages divers, elle découvrira la steppe, l'Oural, le fleuve Amour, le lac Baikal, des villages perdus sans électricité et des villes communistes tristes et abandonnés.



La vie à bord du train n'est pas exempt "d'exotisme". Pas de salle de bain où se laver, il faut se contenter d'une toilette de chat à l'aide de lingettes. La rare douche est plus que périlleuse par les soubresauts du train. Des samovars trônent dans les couloirs, offrant aux voyageurs la possiblité de se faire du thé ou autres repas instantannés. Il faut apprendre à dormir au son occidental des années 80, venant des cabines adjacentes. Les arrêts sont l'occasion d'acheter des provisions aux vendeurs à la sauvette.

Bref, le voyage n'est pas de tout repos mais offre une chaleur humaine incomparable, pour peu que vous puissiez communiquer en russe.



Faisant connaissance avec ses compagnons de train, Géraldine va découvrir toute la générosité de l'âme russe. Partageant le peu qu'ils possèdent avec la jeune femme, les repas sont pris en commun et offrent l'occasion de mieux se connaitre. Les questionnant sur leurs vies, leur travail, leur opinion sur l'état du pays, elle découvrira alors les dessous de la Russie et pénétrera l'intimité de ces habitants.



La vie se révèle difficile au sein de la Grand Russie et, à part Moscou et ces nouveaux riches, point de salut pour le peuple. Les salaires sont bas ou parfois non payés depuis plusieurs mois, les habitants doivent cultiver leurs légumes, les voyages se font rares et même les anciens cheminots perdent l'avantage de pouvoir voyager à bas prix.

Désabusés, ils ne se font aucune illusion sur l'Etat et l'aide qu'elle n'a jamais su lui apporter. Condamnés à se débrouiller seuls, l'entraide et le partage est leur seul espoir.



Plus qu'un voyage à la découverte des paysages russes, celui-ci se révélèra une véritable rencontre avec ses habitants qui se révèleront attentionnés et charmants et donneront lieu à d'émouvants et déchirants adieux.



Je recommande chaudement ce récit de voyage qui offre un regard différent à bord d'un moyen de transport différent, qui en fait rêver plus d'un !

Personnellement, la Russie ne m'attire pas spécialement mais ce voyage en train m'a beaucoup plu !

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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Le voyage avait tout pour me plaire. Le train, La Russie d'Ouest en Est, la vodka, le lac Baïkal... Rien que le titre titillait déjà ma fibre aventureuse. J'ai donc embarqué avec l'envie d'aimer ce voyage.

Au début, tout se passait bien, vie à l'intérieur du train, rencontres et paysages, je me disais, on m'en donne pour mon argent. Et puis, au fur et à mesure, tel la princesse au petit pois, je me suis mis à me trémousser sur mon siège, gêné aux entournures. Pourtant impossible de mettre le doigt sur ce qui commençait à me lasser.

Quand, au détour d'une phrase a priori anodine, la vérité m'est apparue: j'avais un goût douceâtre de niaiserie dans la bouche. Ma guide, Miss Dunbar, commençait sérieusement à m'agacer. Peut-être suis-je un méchant esprit ironique qui a du mal à digérer le premier degré à tous crins. Mais les : "ooooooh les belles fleurs de la taïga" "hihihihi la controleuse rude mais affectueuse" "héééééé les jolis rideaux de la cabine" "raaaaaaaaaaahhhh les jeunes militaires chauffés à la vodka mais gentiment dragueurs" et j'en passe, tout ça a eu raison de mon enthousiasme initial. D'autant plus que la vérité de la Russie, la vérité des êtres, restait hors d'atteinte, (comme quoi, même dans un train, on peut superficiellement survoler tout un pays).

Aux 3/4 du chemin, j'ai craqué en sautant du train en marche, tant pis je ne verrai jamais Vladivostok. Hop, un vol direct pour le retour dans ma chambre douillette. Et une vocation d'aventurier tuée dans l'oeuf par Miss Dunbar (et puis c'est vrai que je suis un peu frileux).
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Ce récit, c'est celui de près de 10.000 km parcourus, quasi la distance de la moitié de la planète (!!), trajet généralement réalisé en 7 jours/6 nuits grâce au mythique Transsibérien, et que l'auteure aura pris le temps de faire en 4 mois en 2004, s'arrêtant ici et là.



Impressionnant, mais ce qui m'aura encore plus impressionnée, c'est qu'elle sait voyager léger, elle :

"Mon sac est léger, 6 kilos et demi. Il contient le minimum pour une promenade prolongée - une chemisette, un pantalon de rechange, un chandail, trois culottes, une paire de chaussettes, une carte du monde, deux cahiers et un jeu d'échec."

(perso, j'aurais rajouté un livre quand même - ou ma liseuse maintenant)





Un voyage fascinant, ceci dit, ce qui m'aura le plus marquée et que je retiendrai de son récit, ce sont ses rencontres avec les habitants du pays, chaleureux, généreux, joyeux, incarnant l'âme russe dans toute sa splendeur, mais aussi, une chaleur terrible l'été, des paysages à couper le souffle, la taïga, le lac Baïkal, des bruits, des odeurs, la vodka, bref, un foisonnement d'images et d'émotions.

J'ai aimé les rires et les partages autour de la nourriture au cours de ces rencontres, les cadeaux qui viennent du coeur, et cette réflexion d'un Russe pour définir ses compatriotes:

"Le peuple russe est un peuple simple, bon dans l'ensemble."





C'est vraiment ce que j'ai aimé dans ce livre, les gens, le facteur humain. C'est le genre de voyage qui me parle. Une obsession pour un pays, sans raison claire, un rêve de longue date qu'on réalise enfin, une aventure personnelle, des rencontres authentiques (voyage en 3è classe), le besoin de rencontrer l'autre, de l'échange, du contact avec cet autre qu'on ne reverra probablement plus, mais qui bouleverse toute une vie.

Le sentiment de faire partie de la même aventure humaine pour le bref espace de temps que l'on passe sur Terre, le sentiment de toucher à l'essentiel.

Pour le lecteur, la sensation d'avoir partagé aussi la vie de ces gens l'espace d'une lecture, d'avoir vécu ce voyage par procuration, une très belle expérience de lecture, l'envie de la concrétiser.





J'ai aimé la façon dont Géraldine Dunbar rendait compte de son voyage et de son expérience, dans un style simple, claire, qui traduit bien ses émotions, et duquel pointait l'humour par moment. J'ai été touchée à plusieurs reprises par ses rencontres (je crois que je me répète un peu à ce sujet, non? ), la curiosité et l'étonnement des gens du fin fond de la Sibérie qui rencontrent une vraie Française, leur ravissement car eux-mêmes ne peuvent se déplacer aussi "facilement" pour nous rendre visite.

J'ai aimé la sincérité et la simplicité de sa démarche, la clarté de ses descriptions, des lieux, des gens, et cette question qui la taraude: quel est pour eux le plus important dans la vie?

J'ai été particulièrement frappée par cette expression récurrente chez ces gens qui ont visiblement des difficultés financières au quotidien et qui, au lieu de se lamenter, disent simplement: "Nous vivons." Un peu façon "C'est la vie."





Ce que j'ai trouvé intéressant aussi, c'est ses impressions de la Russie dix ans après son premier séjour, ses réflexions et ses observations sur l'évolution sociale et économique du pays, le développement de nombreuses villes devenues de grands centres industriels en Sibérie, la modernisation et l'occidentalisation de Moscou avec ses galeries commerciales et ses entreprises, l'émergence des nouveaux riches moscovites qui préfèrent oublier le passé, tandis qu'en Sibérie, la population est majoritairement pauvre et nostalgique du passé.

Un témoignage vraiment instructif sur ce point.
Lien : http://lecture-sans-frontier..
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Livre magique pour moi ....

Traverser l'Europe d'ouest en est, est actuellement mon rêve.

J'ai donc avec grand plaisir accompagnée Géraldine dans ce périple.

J'ai aimé son parcours,

Découvrir ses différentes étapes avec un minimum de précision à la fois géographiques et historiques sur les territoires traversés,

Découvrir les différents personnages que sa connaissance du russe lui a permis de côtoyer.

Bien sûr les relations développées et présentées comme des amis à la vie à la mort m'ont un peu agacée et surtout m'ont semblée complètement surfaites mais je n'étais pas là pour ça !

Je voulais juste trouver la magie de cette expédition et des raisons complémentaires pour accomplir mon rêve.



Ah la nostalgie !

Où est le Paris de mon enfance ?

Ses marchandes de quatre saisons, les commerces de bouche divers et variés allant de l'épicier, au cours des Halles, au Boucher, au charcutier, au tripier, au Boucher chevalin, au crémier, au fromager, au marchand de couleur .... je ne m'y reconnais pas non plus en voyant juste un simple supermarché !

La nostalgie de Géraldine découvrant un autre visage à son Moscou me laisse songeuse, les villes changent, nous, nous prenons des rides et du poids et les villes se modernisent s'étirent, grandissent en hauteur et en largeur !

Je m'attends moi aussi à un choc, quand je retrouverai le Moscou que j'ai connu dans les années 70, Brejnev régnait ..... un voyage avec de jeunes communistes prêts à tout admirer .... le pire comme le meilleur, une longue file devant le tombeau de Lénine sur la place rouge où je m'étais fait rappeler à l'ordre par un soldat en arme .... je n'étais pas restée du bon côté de la ligne qu'il fallait suivre, .... les statues de Lénine bien sûr mais aussi celles de Staline omniprésentes dans la ville et ses mariés qui venaient avec tant de confiance déposer leur bouquet de mariage en hommage au petit père des peuples...

Mais pour l'instant en compagnie de Géraldine, je m'embarque dans le train n°2 .... monstre habillé aux couleurs de la nouvelle Russie bleu, blanc et rouge .... Rossiya...

C'est parti pour le long voyage, étape après étape ....

Lekaterinbourg ou Ekaterinbourg, ou Svetdlovsk, comme ils disent, (la ville porte aussi le nom du responsable du massacre de la famille impériale), ville ouverte aux étrangers depuis 1990, Boris Eltsine a été l'ancien secrétaire général du parti communiste de la ville et de la région.

Si tout comme moi vous découvrez Krasnoïarsk, rappelez vous que c'est la dernière ville traversée par tous les trains quelque soit leur destination finale, après ils deviennent sibérien ou Mandchourien ou mongolien.

Puis l'île d'Olkhon, la plus grande île du lac Baïkal, Khoujir, village qui possède un petit port de pêche encore actif, près du pittoresque rocher au chaman.

Penser à goûter à l'omoul, poisson abondant, considéré comme le "pain du Baïkal".

Ne pas oublier lors de l'arrêt à Oulan-Oudé, de faire une photo de l'énorme bulle de chewing-gum, inscrite dans le livre des records... la tête géante de Lénine !

Il n'y aura pas et c'est dommage d'arrêt à Khabarovsk, capitale administrative de la région, la plus grande ville de l'extrême orient russe devant Vladivostok. Cette ville n'a jamais été fermée aux visiteurs étrangers et a conservé sa saveur internationale. Une minorité asiatique de plus en plus nombreuse y est présente.

En face, sur la rive gauche de l'Amour, se trouve l'oblast autonome juif, fondé à l’initiative de Staline en 1934, avec le yiddish comme langue officielle. Il a attiré peu de juifs à sa création et d'autant moins à la création de l'état d'Israël.

(Pour ceux que cela intéresse voir l'*).

C'est aussi dans cette province que l'on pourrait croiser le tigre de l'amour, le léopard des neiges, l'ours noir de l'Himalaya, l'immense hibou pêcheur le kétoupa de Blakiston.... tous plus ou moins en voie de disparition.

Rappelons nous aussi que Jules Verne, fait dire au tsar de toutes les russies : "moi vivant, la Sibérie est et sera un pays dont on revient."



Il y a tout ce qu'il me faut dans ce livre, une pré découverte de ce voyage que je rêve de réaliser.

Un grand trajet avec des rencontres inattendues d'individus qui utilisent ce train comme un simple moyen de transport.

Pour une fois, je savoure le luxe de prendre le temps de m'habituer petit à petit et découvrir, s'immerger dans un autre pays, dans une autre culture, dans un autre univers.

Aller de Moscou à Vlad est vraiment une traversée hors du commun.

J'ai pris des notes, j'ai essayé de retenir l'esprit de ce train ..... et j'avoue que le retour beaucoup plus direct me semble être aussi une drôle d'expérience .... revivre ses souvenirs et les mesurer à l'épreuve du temps sept jours et six nuits avec juste de courtes pauses pour se ravitailler.

Et il faudra envisager le retour à une triste vérité, en Russie ou ailleurs, on peut lire sur une banderole près de la place rouge : "le monde change, le big mac reste."



*

Les raisons de la création de l'oblast autonome juif, sont multiples, et ont été exposées notamment par l'historien Nikolaï Bougaï dans ses nombreux articles et ouvrages sur les déplacements et la déportation des peuples d'URSS :

La volonté de permettre aux Juifs soviétiques de disposer d'un territoire pour pouvoir s'y exprimer en tant que nationalité soviétique, alternative au sionisme jugé « nationaliste-bourgeois ».

La volonté de « renforcer » la zone autour du fleuve Amour, dans l'Extrême-Orient soviétique, historiquement contestée par la Chine.

La volonté d'« éloigner en douceur » les intellectuels juifs du centre de la Russie, communistes ou ralliés, mais jugés peu fiables et « cosmopolites ».
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Bons baisers du Baïkal : Nouvelles de Sibérie

♥ Coup de cœur ♥



Depuis ma lecture de Dans les forêts de Sibérie en 2012, je suis complètement fascinée par la Russie, la Sibérie et en particulier ce fameux Lac Baïkal. Venant d’arriver en Bretagne, je fais le tour des librairies et j’ai découvert une librairie atypique sur Morlaix (29) : A la lettre Thé, les libraires sont très sympathiques et l’un d’eux m’a conseillé celui-ci. En deux jours, il est dévoré (je voulais le savourer). J’ai retrouvé tout ce que j’aime : ces paysages, cet âme russe, et découvert Géraldine Dunbar dont j’ai adoré le style !



Les 17 nouvelles se déroulent toutes près du Lac. Des nouvelles avec la folie douce des Russes ("Le tire-bouchon", "Chasse dans la taïga"), des nouvelles empreintes de fantastique avec Baba Yaga ou un "Dialogue de phoques". La nouvelle éponyme m’a moins plu, elle était drôle mais pas aussi splendide que "Romance en fa mineur", "L’ermite et le voyageur", "Vainqueurs et vaincus", mes préférés.



Comment ne pas être subjuguée devant la beauté du paysage ? Un lac, immense, brillant sous son manteau de glace en hiver. Un endroit calme comme le dit Tesson "dans le silence des forêts". Le froid ralentit les gens, ils savourent le bonheur simple : un paysage magique et des bonnes conversations. Un endroit qui semble coupé du monde.



On sent l’âme russe, des hommes rudes mais sensibles, épris de choses simples. Des gens qui ne s’inquiètent jamais, tout est relatif comme l’indique la citation suivante :



- Dima n’a pas pu venir, il est tombé de l’échelle en réparant la toiture de l’isba, dit Igor, en tirant une bouffée.

- C’est grave ?

- Niet, six côtes fracturées, les épaules, les coudes et les chevilles cassées, une sciatique paralysante, une hernie discale et un lumbago… Le plus gênant c’est qu’il n’arrive plus à lever son verre de vodka. ("Chasse dans la taïga", p.113)

Avec ces nouvelles, j’ai découvert Géraldine Dunbar, son écriture m’a envoûté, pleine d’ironie. J’ai hâte de piocher dans sa bibliographie (future carnage en librairie…). Parsemée de mots russes, j’ai retrouvé les sonorités que j’aime tant.



Merci aux éditions Transboreal pour vos superbes livres qui mènent à l’évasion et à la réflexion.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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Bons baisers du Baïkal : Nouvelles de Sibérie

Il y a ces gens autour de toi, qui te connaissent, ils savent te faire plaisir, ils aiment t'émouvoir, ils évitent ce que tu détestes. Ils sont vivants, ils sont.

Il y a ces gens que tu ne connais pas, ils existent mais vous ne vous êtes jamais rencontrés. Ils te connaissent bien aussi. Ils savent ta sensibilité, ils connaissent les mots qui te touchent, ils t'envoient des livres comme des surprises, ils ne se trompent jamais.

Tu as reçu des cartes postales du Baïkal. Un recueil de textes, courts, pas vraiment des nouvelles, pas vraiment des contes non plus mais empreint de tout l'esprit de la Sibérie et de la fraîcheur du Lac.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Bons baisers du Baïkal : Nouvelles de Sibérie

Un superbe recueil de nouvelles sur la Sibérie issu de la collection "voyage en poche" qui promet d'être une belle collection de qualité !

Des nouvelles qui traduisent magnifiquement l'âme de la Sibérie. Touchantes, rafraichissantes,pittoresques, saisissantes et tellement bien écrites. La simplicité de la vie sur les rives du Baïkal dans toute sa splendeur.
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Bons baisers du Baïkal : Nouvelles de Sibérie

Ce livre, très émouvant, reflète l'âme russe sur toutes ses facettes. Il

fait rêver, et transporte le lecteur grâce à une écriture claire, précise et talentueuse dans l'être de chaque personnage. J'ai passé un moment exquis à le lire.
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Les descriptions des lieux et des personnes rencontrées foisonnent dans ce gros récit de voyage moderne accompagné d’un cahier photo.
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Géraldine Dunbar est passionnée par la Russie depuis plusieurs années quand elle décide, motivée par le récit de Lesley Blanch, de voyager d'un bout à l'autre de ce pays-continent, à bord du Transsibérien.

Elle fait donc, jour après jour, parfois heure après heure, le récit de ce fabuleux voyage, ponctué par de belles rencontres et souvent (trop souvent...) des mots, des phrases, des expressions en russe dont on se demande si elles sont là uniquement pour "prouver" au lecteur que oui, l'auteur parle très bien la langue. Il faut bien garder à l'esprit que c'est un journal, et que parfois le style un peu naïf, un peu simplet, peut surprendre.

La lecture nous donne envie de voyager, incontestablement, nous donne envie d'aimer ce pays, ces cultures, tous les individus que Géraldine Dunbar rencontre au fur et à mesure des villes traversées. J'ai également beaucoup aimé l'épilogue où l'auteure raconte, brièvement mais avec beaucoup de simplicité et de pudeur, sa rencontre avec Mme Blanch et l'amitié qui a suivi.

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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Un bien grand titre, pour une bien pauvre expérience de voyage. ED 2006 L'auteure présente ce moment comme Le moment de sa vie....la pauvre. Elle parle russe en plus.....Comme personnellement je l'ai prit ce train ( en 2005) qui reste mythique, sans parler russe...vous comprendrez ma déception. Pas du train, mais du livre.

aujourd’hui on peut prendre simplement son billet par internet.
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Bons baisers du Baïkal : Nouvelles de Sibérie

Transboréal, le retour, donc, avec des nouvelles de Géraldine Dunbar dont j'avais découvert Seule sur le Transsibérien (à lire bien sûr, mais je l'ai lu avant blog, quand je "préparais" mon propre voyage, et n'en ai donc pas parlé ici)(ajoutons que j'ai effectué ce voyage de Moscou à Pékin sans prendre une seule photo, tout dans la tête...)



Mais vous me croirez si je vous assure que le Baïkal est un lieu particulier : grand comme la Belgique, pour donner une idée, profond jusqu'à 1,6 km, une merveille - fragile.



Et ces nouvelles?

Une belle surprise. L'auteur connaît le coin, c'est clair, et sait faire passer l'impression fabuleuse ressentie. On croise chasseurs, ermites, amoureux, désespérés, malchanceux, dans une Russie aux prises avec l'industrialisation forcenée et sans scrupules, mais résistant vaillamment. Tour à tour touchantes, tragiques, drôles, fantaisistes, féeriques -on est souvent près des contes- et, cerise sur le gâteau, écrites d'une plume délicate et vivante.



"L'amitié, c'est quand l'un accepte que l'autre partage l'amour du silence avec lui."



"Dans un grain de sable voir un monde

Et dans chaque fleur des champs le paradis

Faire tenir l'infini dans la paume de la main

Et l'éternité dans une heure."

(William Blake)



J'ai adoré le projet d'évasion d'une maison de retraite des "dix petites vieilles"

"Si les futures ex-prisonnières se faisaient prendre ou balourder, elles encourraient l'enfermement à vie avec les petites vieilles à mobilité réduite, et les Feux de l'amour jusqu'à la fin de leurs jours."
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Née à Londres, Géraldine Dunbar vit en France. En 2004, cette jeune femme fascinée par la Russie choisit de passer plusieurs mois à voyager seule à travers le pays, en suivant le parcours du mythique Transsibérien, de Moscou à Vladivostok.



Plusieurs trains empruntent les voies du Transsibérien, ce qui permet à l’intrépide voyageuse d’explorer quelques villes et régions situées le long du parcours, qu’elle réalise en un certain nombre d’étapes à l’aller et d’une traite au retour. Dans les compartiments du train et dans les rues des villes où elle se promène, elle fait de nombreuses rencontres qui défient les clichés. Mais le style de l’auteure est un peu plat, ce qui rend le voyage longuet à suivre, d’autant que quiconque suivant un peu l’actualité n’apprendra pas grand-chose dans ce livre. Du coup, on a l’impression de suivre les aventures de la jeune femme derrière une barrière, sans se passionner pour ses histoires.



Un récit de voyage à la découverte d’un trajet mythique, sur les traces de l’aventurière Lesley Blanch, autre amoureuse de la Russie que Géraldine Dunbar rencontre quelque temps après être rentrée en France.

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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Un très beau rêve de voyage. le Transsibérien avec des arrêts aussi Moscou, Perm, Ekaterinbourg, Omsk, Irkoutsk, Vladivostok. Et de très belles rencontres, jeunes, vieux, militaires, travailleurs, étrangers qui leur font part de comment ils vivent en Russie, comment ils vivent leur Russie et leur culture. Dans ce récit, le mot qui me vient est partage et envie de partager. D'abord leurs victuailles dans le train, puis leur culture, leurs vies en Europe, en France et en Russie. Un très beau récit et une envie de voyage. Une envie de Sibérie. Elle a parcouru ce voyage seule et avec audace, sans rien qu'une envie de rejoindre Irkoutsk et Vladivostok dans ce train mythique qu'est le transsibérien. Un récit qui détaille bien les villes, les paysages traversés et aussi qui témoigne de la réalité d'une Russie des années 2000-2010 où tout a changé, quelque chose s'est effondré, où la vie est plus dure pour les habitants. Un témoignage de cette Sibérie aux multiples facettes et paradoxes. En fermant ce livre, je n'ai eu qu'une envie : prendre un jour moi aussi ce train et voyage au gré du Tat...Tat...le bruit de ce train. A emprunter à la médiathèque de Pernes.
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

Formidable aventure humaine à bord du mythique Transsibérien et découverte de la Russie d'aujourd'hui
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

La Siberie en travers, d'abord en sauts de puce puis d'une traite d'est en ouest, cela promettait un récit ethnologique, culturel, historique sur un territoire tellement éloigné de la Russie que l'on connait généralement.

Malheureusement, de mon point de vue, Géraldine Dunbar se laisse porter par ses émotions et sa grande sensibilité, ce qui teinte son témoignage d'un soupçon de subjectivité.

Mais peut-on vraiment le lui reprocher ? Un voyage transsibérien, ca ne peut que marquer à vie le voyageur. Géraldine nous l'a bien fait comprendre.



Merci pour les extraits littéraires et la liste d'œuvres de toute espèce en fin de livre : cela permet de rebondir.
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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

J'avoue m'être forcée pour aller au bout de ce livre, parce que le transsiberien est un train mythique qui a une place particulière pour moi puisque j'y prévois un voyage pour tout bientôt !



Je ne me voyais donc pas laisser Géraldine au beau milieu de la voie sans l'accompagner jusqu'à Vladivostok... Ma lecture fût cependant laborieuse : la description du voyage est là avec ses portraits de personnages et l'évocation des paysages mais je n'ai pas accroché au style de l'auteure que j'ai trouvé assez plat et plutôt ennuyeux. Ce qui m'a permis de me rappeler que la littérature de voyage peut être faite par n'importe qui, du moment qu'il a fait un voyage jugé intéressant, quelles que soient ses qualités d'écriture !



Malgré tout j'aurais quand même retiré du positif de ma lecture : mieux connaitre et comprendre l'ambiance du train et pas mal de références notamment littéraires qui m'ont donné envie d'aller plus loin et de lire d'autres ouvrages sur la Russie et le transsiberien.

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Seule sur le Transsibérien : Mille et une vie..

C'est par le légendaire Transsibérien de Moscou à Vladivostok, que Géraldine Dunbar a choisi de renouer avec la Russie. Dans les gares où elle fait étape et lors de ses échappées dans la steppe ou la taïga, la voyageuse croise des gens d'horizons divers - cheminots, étudiants, militaires, chasseurs, pêcheurs, anciens déportés ou nouveaux riches -, tous réunis dans la vie du train, dont elle emprunte les trois classes. Après 10 000 kilomètres de l'Oural à l'Amour en passant par les rives du lac Baïkal, elle atteint l'océan Pacifique. Quatre mois (d’été) d'enchantement, à goûter les zakouskis et le charme des conversations, à contempler l'infini des paysages, à visiter les villes de Sibérie et à vivre sous le regard attentionné des chefs de wagon.

Le transsibérien que j’ai pris en février 2013 de Moscou à Pékin (j’aurais préféré Vladivostok). Mon plus beau souvenir restera notre séjour à Irkoust, notre virée sur le lac Baïkal gelé et surtout la rencontre avec les habitants chaleureux, joyeux, qui partagent leur bonne humeur, leur repas et la vodka. Que du bonheur. Un voyage de rêve.


Lien : https://www.babelio.com/conf..
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