AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Géraldine Maillet (82)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le monde à ses pieds

Née dans le Kazakhstan, pays de l'Est miséreux où les jeunes gens ont peu d'espoir d'un "avenir radieux", le destin de Ruslana Khorshunova débute comme un conte de fée.

Repérée par une célèbre agence de mode londonienne, elle devient, dès 16 ans, un top model que les grands noms de la haute couture s'arrachent.

Du jour au lendemain, sa longue chevelure auréolant son beau visage et sa plastique de rêve s’affichent à la une des plus grands magazines.

Convoitée, sollicitée, encensée, par les créateurs, par les photographes, par tout ce que l’univers de la mode compte de promoteurs du style et de concepteurs de tendance, Ruslana vit sa vie comme un songe, dans un tourbillon enivrant d’or et de paillettes, d’argent coulant à flot et de bulles de champagne.



Mais au bout de quelques années, toujours entre deux vols, entre deux hôtels, entre deux pays dont elle ne voit que les décors photographiques où, docile, elle doit prendre la pose, Ruslana saisit dans toute sa cruauté la transparence de son être et le dérisoire de sa vie solitaire vouée à attendre le shoot du photographe.

De palaces en tours du monde et de podiums en défilés, la petite princesse kazakhe s'étiole, se sent seule, se perd, dérape.

Drogue, alcool, sexe, la maintiennent un temps dans l’extase factice des paradis artificiels pour la projeter impitoyablement dans les affres de la dépression, du doute et des idées noires.

Le 28 juin 2008, Ruslana, fragile et désemparée, si douloureusement seule, ouvre la fenêtre de son appartement new-yorkais, regarde une dernière fois le ciel bleu et se jette dans le vide. Elle allait fêter ses 21 ans.



Dans la géniale série "Ceci n'est pas un fait divers" des éditions Grasset, Géraldine Maillet, ex-mannequin devenue écrivain, délaisse la littérature de poulettes qui a fait son succès, mais continue de parler d'un monde qu'elle connaît bien, celui de la mode, cet univers factice peuplé d'égocentriques ridicules de snobisme et de manies.

Et loin d'alimenter le rêve de gloire et de paillettes de toutes les « Cendrillon » modernes, elle s'ingénie à montrer, en toute objectivité, ce que peut être le revers de la médaille pour des âmes juvéniles propulsées trop vite et sans garde-fous sous les lumières des projecteurs, un envers du décor qui passe par le destin tragique et hélas véridique de Ruslana Khorshunov, jeune beauté jetée trop tôt dans la cage aux lions.

Dans ce microcosme « so trendy » de strass et de dollars, photographes adulés et couturiers déifiés font et défont la mode au gré de leurs caprices, règnent en despote sur l'immense vivier de très jeunes filles qu'ils soumettent aux diktats du kilo de trop.

Arrachée à un environnement pauvre mais aimant, Ruslana paiera au prix fort son rêve d'argent facile et d'eldorado occidental.

Le sentiment de solitude qui l'accable aura raison de son ambition…



Avec une écriture très actuelle et un ton neuf, très contemporain, Géraldine Maillet s'attèle à un sujet pénible, grave et sensible par lequel elle révèle un joli talent d'écrivain.

Avec une belle empathie, elle nous offre un moment de lecture émouvant en s'attardant sur la psychologie extrême de Ruslana qui nous apparaît alors dans toute la fragilité de son jeune âge et de son innocence perdue.

Il est toutefois dommage que les personnages, coulés dans le même moule, se ressemblent trop et semblent animés par le même esprit (même sens de répartie et de dérision, même façon de se comporter) ; Géraldine Maillet n’aurait pas failli, bien au contraire, en les nuançant davantage..

« Le monde à ses pieds » reste malgré tout un livre fort et tragique, dévoilant les dessous d’un monde qui suscite autant de rêves que de désirs mais se révèle bien superficiel, d’une indigence crasse et au final totalement écœurant.

Un roman biographique qui serre doublement le cœur quand on va contempler le beau visage triste de Ruslana sur You Tube.

Commenter  J’apprécie          450
Le monde à ses pieds

Le monde à ses pieds n’est pas un roman, mais la biographie romancée de Ruslana Khorshunova. N'hésitez pas à aller voir des photos de cette sublime étoile filante.



Les plus belles filles du monde…Toutes ont une plastique de rêve. Seule Ruslana a une cascade de fils d’or qui lui descend jusqu’aux fesses et lui vaut le surnom de « the Russian Rapunzel » (bien qu’elle ne soit pas Russe) en référence à Raiponce… et un appareil dentaire. À 16 ans, elle est repérée par une célèbre agence de mode londonienne et quitte son Kazakhstan natal pour parcourir le monde.



Sollicitée, encensée, courtisée, adorée, malmenée, Ruslana vit sa vie comme dans un songe, enivrée par le succès et les bulles de champagne. Mais Ruslana est une fille aimante qui souffre de la séparation d’avec ses proches, notamment sa mère qui élève seule ses enfants depuis le décès de son mari, et ne compte pas les heures de ménage pour leur offrir une vie décente.

Toujours entre deux vols, deux palaces, deux shootings, la petite princesse Kazakhe s’ennuie, s’étiole, se perd. Ne se raccroche pas aux bonnes branches.

Le conte de fées se termine en tragédie.



D’une plume moderne et aiguisée, Géraldine Maillet décrit ici un monde qu’elle connaît bien, celui de la mode et de ses caprices, des strass et de l’envers du décor. Des « risques du métier », bien réels, pour ces jeunes âmes jetées trop tôt dans la cage aux lions.



J'ai beaucoup aimé, et vous recommande ce récit !
Commenter  J’apprécie          254
Le Journal de Nine, tome 1 : Pourquoi c'est..

Pourquoi c'est plus pareil quand les parents ne s'aiment plus, ou plus assez pour vivre sous le même toit ? Pourquoi les parents se séparent quand ils ne se supportent plus alors que si je déteste mon frère/ma soeur, moi, je n'ai pas le choix, je dois faire avec ?

Nine, neuf ans, se pose toutes ces questions et bien d'autres encore quand ses parents lui annoncent leur séparation.



L'auteur fait un tour complet de la question, sous une forme qui plaît beaucoup en littérature jeunesse : le journal intime avec des petits gribouillis rigolos. On voit Nine traverser différents sentiments : chagrin et peur quand papa et maman se disputent et boudent, refus de voir la famille éclater, déni, souffrance, sentiment de culpabilité : si mes parents se séparent, c'est qu'ils ne m'aiment plus ou pas assez, c'est parce que je n'ai pas été assez sage... Une fois que la décision est irrévocable, le père étant parti s'installer ailleurs, d'autres questions se posent, certaines inquiétantes : les parents vont-ils se trouver un(e) nouvel(le) amoureux/se ? Viendra-t-il/elle s'installer là ? Avec des enfants ? Et d'autres questions plus positives, égoïstes et intéressées, certes, mais qui aident à se résigner, à se consoler : j'aurai double dose de cadeaux aux anniversaires, je partirai deux fois plus en vacances...



Bon petit roman sur la question de la séparation, pour dédramatiser si on a peur que cela arrive dans la famille, se sentir moins seul si on est concerné de très près.



Dès huit-neuf ans.
Commenter  J’apprécie          250
Le Journal de Nine, tome 1 : Pourquoi c'est..

Nine nous fait vivre, à travers son journal, la séparation de ses parents l'année de ses dix ans. Alors que rien n'annonçait le drame, ils annoncent à la jeune fille et à son petit frère, leur décision. C'est l'incompréhension...



Si la première partie met en scène une enfant ordinaire sans problème, la suite représente la lente compréhension d'un changement irréversible. Alors que son père et sa mère tentent de les rassurer, Nine ressent et décrit ses questionnements.



Après la croyance dans la possibilité qu'en restant sage, ils reviendront vivre ensemble, il lui faut bien faire son deuil de sa vie passée et réinvestir sa nouvelle vie.



Le côté journal est en décalage avec le reste du récit avec, pour marquer les chapitres, des feuilles petits carreaux remplies de petits dessins à teneur humoristique. L'écriture elle-même semble balancer entre un parler enfantin et des propos plus adultes.



Cependant, il y a de très beaux passages et l'auteur nous offre un récit tout en délicatesse et émouvant de la fin d'un couple vu à travers les yeux d'un enfant. Un bel exemple est celui où l'héroïne se rend compte que l'odeur même de ses parents n'est plus la même, qu'ils ont changé d'eau de toilette...



La question est traitée avec justesse et profondeur, étape par étape, comme rarement dans les livres pour enfant.



A partager pour évoquer ce moment difficile avec les plus jeunes !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          210
Le journal de Nine, tome 3 : Pourquoi c'est..

Troisième épisode des aventures de la pré-ado Léopoldine, alias Nine.

Elle grandit, elle a douze ans, elle entre en 5e.

Ça y est, chez cette pré-ado, l'ADO l'emporte sur le PRÉ, autant dire que c'est pas rose dans sa tête tous les jours, on a connu ça, et on s'en rend compte si on côtoie des 12-18 ans. Nine digère le divorce parental, disons qu'elle s'en accommode mieux, elle a plutôt bien adopté sa famille recomposée.



Alors je ne sais pas ce que j'ai en ce moment, je dois être encore moins patiente que d'habitude, mais les jérémiades d'enfants gâtés, ça me « saoule grave », comme ils disent. C'est marrant, parce que je me plains beaucoup, moi aussi...



Ce qui m'a agacée :

• que l'auteur se mette en avant avec ses photos persos en début d'ouvrage, au cas où on oublierait que cette Nine et sa maman formidable sont fortement inspirées de sa propre fille et d'elle-même (l'auteur, journaliste, est ancien mannequin, ça peut aussi expliquer ce m'as-tu-vu)

• la futilité du propos de cette gosse de riche - mais le public visé est pré-ado... cela dit, la série 'Mentine' (Jo Witek) qui s'adresse à la même tranche d'âge est beaucoup moins superficielle

• que l'illustratrice, Line T., qui fait un travail formidable et dont les dessins super craquants contribuent sans doute énormément à appâter le client, ne soit pas mentionnée en couverture



Ce qui peut être intéressant :

• la vision du divorce par un enfant (les mesquineries entre parents séparés, sur le fric, les principes éducatifs, etc.)

• la description du malaise adolescent dont on supporte tant bien que mal les manifestations, nous adultes : mauvaise humeur, mauvaise foi, provocation, crises, caprices, réponse à tout, ingratitude...

• l'expression des inquiétudes de nos petits quant à leur avenir

• l'humour ? pas mon genre, celui-là, mais bon, je conçois que ça puisse faire sourire à 10 ans...



Conclusion : y a mieux à lire pour nos jeunes filles...
Commenter  J’apprécie          192
Fran et Ava

Pendant un mois, Françoise Sagan et Ava Gardner ont entretenu une relation amoureuse ardente.

Cette histoire était prévue sans suite.

Des années plus tard, dans un aéroport , Ava Gardner aperçoit Françoise dans la foule, mais celle-ci ne semble pas la voir.

Ava laisse alors ressurgir les souvenirs par tranches de quelques minutes.

Très étrange ce livre.

Même effet que de lire de la presse people.

Je ne savais rien de cette histoire entre les deux femmes, mais j'ai trouvé la manière de raconter très étrange, très atypique.

Ca parle plus d'Ava que de Françoise.

J'ai du mal à savoir si j'ai apprécié ou pas.
Commenter  J’apprécie          163
Le monde à ses pieds

Elle avait cette grâce féline innée. Elle avait fière allure, avec des cheveux flamboyants qui descendaient jusqu'à la taille et des yeux bleus qui scintillaient d'un éclat d'espièglerie.

Ruslana Korshunova était belle comme un astre, elle était belle à en crever.

Allez sur le Net ou sur YouTube pour le vérifier.



La vie de Ruslana était un véritable conte. Elle arrivait de son petit Kazakhstan. Sa maman était femme de ménage qui se tuait à récurer les cuisines et les WC pour pouvoir payer à sa fille des études, celles qui lui offriraient une vie meilleure que la sienne.

Ruslana avait tout pour elle, car en plus de sa beauté naturelle, elle était intelligente, parlait quatre langues et excellait en maths.



Alors le monde entier de la mode, lorsqu'il découvrit cette "perle rare", "ce diamant pur", s'est mis à genoux devant elle.

Ruslana a donné la cadence de son pas gracieux, sur la scène des plus prestigieux défilés. Elle rayonnait sur les plateaux. Par sa magnifique présence, elle effaçait les plus belles Top Models du moment, comme Kate Moss et bien d'autres.

Ruslana a posé pour les plus grands magazines comme « Vogue », comme « Glamour », ou comme « Elle ». Elle fut aussi l'égérie des parfums Nina Ricci

*



Ruslana avait seize ans en 2003 lorsqu'elle fut découverte.

Elle avait des rêves plein la tête. Son avenir était rempli de promesses éblouissantes.

Elle allait très vite arriver au somment du monde.

Mais en juin 2008, c'est un véritable coup de tonnerre, un séisme, un énorme coup de massue digne de celui du dieu Thor, une immense consternation qui s'abattent sur le monde superficiel de la mode.



Ruslana chute du balcon de son appartement du 9e étage. Elle est retrouvée morte.



Personne n'a vu ou voulu voir les signes avant-coureurs, chacun étant trop occupé à choyer, à cocooner « leur poule aux oeufs d'or ».

Mais derrière le sourire malicieux et le regard intensément bleu de Ruslana, chacun aurait pour voir qu'elle était parfois désenchantée et remplie de tristesse.

*



L'enquête de police conclu à un suicide.

Pourtant des mystères subsistent autour de cette mort accidentelle.

Certains ont parlé d'un assassinat mafieux. Que la jeune fille âgée de seulement vingt et un an, aurait été poussée.

Qu'avant sa mort elle était entrée dans une secte ?!



Un fait troublant tout de même, révélé par la police new yorkaise de l'époque.

Lorsque que dite police a retrouvé, sur le trottoir, le corps désarticulé de Ruslana Korshunova, celle-ci avait les cheveux coupés. Sa longue et belle chevelure rousse avait été saccagée, mutilée comme dans un acte rituel avant un crime.

*



Géraldine Maillet, aujourd'hui chroniqueuse brillante et véhémente, qui connait bien ce milieu de la mode, a brossé un superbe portrait de femme. L'auteure a rigoureusement bien décrit aussi la mentalité parfois infecte et surfaite du monde du mannequinat.

Sa plume est vivante, vibrante. Elle est très acérée, très sarcastique, surtout lorsqu'elle donne de la répartie au personnage charismatique de Carrelyn Watts, l'agent de Ruslana chez « Glitter ».



Géraldine Maillet décrit un univers très spécial et inquiétant qui, derrière les belles robes, les paillettes, le khôl, les sourires d'anges, les flashs des photos, cache cette obsession de la rentabilité et du paraitre.

Nous sommes plongés dans le monde du fric, celui qui écrase tout sur son passage.

Un véritable rouleau compresseur qui en imposant ses dictats de la minceur et la beauté, continue d'infliger à toutes ces jeunes filles une énorme et réelle souffrance.

*



Certaines ont réussi à s'en sortir et se sont reconverties, comme la belle Ines de la Fressange, entre autres. D'autres Top Models sont tombées dans l'oubli, loin des projecteurs. Beaucoup d'autres encore sont tombées plus grave dans l'anorexie et la maladie.

D'autres encore, plus fragiles et aussi bien moins connues que Ruslana, sont décédées.

On ignore leur nombre parce que qu'il y a une omerta sur ces drames dérangeants. Une façon ignoble de « cacher la poussière sous tapis. »



Des filles qu'on avait rempli le coeur de promesses et qui sont mortes d'overdose, mortes de ne plus oser s'alimenter pour garder leur ligne et en conséquence leur travail.

Des filles mortes aussi de chagrins et de désespoirs.

Commenter  J’apprécie          1512
Le journal de Nine, tome 2 : Pourquoi c'est..

Léopoldine, alias Nine, a dix ans. Elle vient d'entrer à la fois en sixième et dans la pré-adolescence.

« Je suis très heureuse de devenir une jeune fille, c'est juste que c'est pas si facile que je le pensais. »

« Je trouve tout compliqué et mon caractère est un volcan en éruption. »

« Je veux bien être la première de la classe mais pas avoir une tête de première de la classe. »

« Etre populaire, mais pas comme la nunuche du premier rang. »

Bref, elle est en pleine période charnière délicate, façon giboulées de mars - souvenez-vous de vos années collège, regardez vos (petits)enfants, vos élèves...



Nine s'épanche dans son journal intime. Elle évoque ses parents récemment divorcés, leurs désaccords en matière d'éducation, la garde alternée, ses doudous, son petit frère, ses copines, ses profs, les cours, le beau gosse du collège dont elle est amoureuse, les enfants du petit ami de sa mère, ses rêves, ses ambitions...



Cette série se destine aux 10-13 ans. Le ton me semble naïf et trop simpliste au-delà de la 6ème, malgré des réflexions intéressantes sur le divorce vu par les enfants (différends parentaux, famille recomposée, chantage affectif...). Je conseillerais plutôt cette lecture aux (filles de) CM1-CM2, pour les faire rêver sur leur future vie au collège, pour l'humour et pour les illustrations super craquantes de Line T. On peut d'ailleurs se demander pourquoi son nom n'apparaît pas sur la couverture, tant ses dessins apportent un plus à l'ouvrage.
Commenter  J’apprécie          140
French Manucure

C'est un mauvais livre quel que soit son étiquette... comédie, chick-lit ou autre. Je me suis forcée à le lire jusqu'à la fin pour voir s'il allait enfin ,se passer quelque chose. Et Non !

Quatre parisiennes (amies , on se demande bien pourquoi tant elles sont égocentriques et différentes), se retrouvent régulièrement pour dîner les unes chez les autres. Il y a Gab, ( mannequin /actrice qui écrit un scénario sur leur quatuor ), Noë , (obsédée par son divorce ,sa chirurgie esthétique et son anorexie et... accessoirement son fils ), Jeanne (mère de famille de quatre enfants, très "tradi" ), et Clarisse qui n'a aucune relation avec son mari.



C'est plein de" bla- bla" inepte, de clichés désolants, de manque d'action, de prénoms tous plus originaux les uns que les autres (mais ajoutés les uns aux autres , c'est juste horripilant ! ), de relations hommes/ femmes paralléles et inexistantes , de personnages superficiels et pas drôles, de manque d'amour maternel ...



J'arrête là, cette critique sur ce livre ne mérite même pas que je me casse la tête à essayer d'exprimer tout l'ennui que m'a procuré ce livre... Vivement le suivant !!!!



Commenter  J’apprécie          113
Le Journal de Nine, tome 1 : Pourquoi c'est..



Cher journal,

Je l'écoutais, elle, je le regardais, lui.

Elle m'expliquait que cela prendrait du temps mais que tout y irait bien, il allait et tournait autour du banc mais j'attendais qu'il ne tourne pas autour du pot.

J'attendais le second coup de semonce de papa mais papa n'ajouta rien de plus au discours de maman. Des regards complices, des sourires entendus, laissaient entrevoir une véritable connivence sur ce qu'il fallait dire au mot près, on ne pouvait rêver parents plus en harmonie.

Sauf que papa et maman c'était papa et maman mais sans le « et » d'union des parents mariés.

Inventer un mensonge grand comme Lardon-Léon, mon petit frère-n'aura pas suffit à les réunir de nouveau sous prétexte de me récupérer chez ma copine Carlotta.

Tout faux ! Enfin, un vrai autrement, sans brosse à dents dans le même verre, comme je ne connaissais pas quoi.

Lardon ne mouftait pas trop. Pour moi, c'était le point fin de chapitre. Et puis avec un cœur autour.

Maman a un amoureux. Ma vie est fichue !

Enfin, je crois !

PS : Cher journal, j'ai perdu deux dents, la récompense se multiplie avec le nombre de maisons, tu crois ?



: « Le journal de Nine »-Léopoldine pour maman et papa, Nine pour Nine car Nine, c'est plus cool et moins classique- s'inscrit dans la veine des journaux-romans drôles à la mode, illustrant au propre comme au figuré la vie des adolescents. Si le « journal d'une grosse nouille » et « le journal d'un dégonflé » se montrent extrêmement désopilant, anecdotes intimes et petites gaffes, celui de Nine de l'auteure Geraldine Maillet évolue sur un ton plus tendre, situation oblige, un divorce c'est jamais très amusant. Entre petites illustrations rigolotes et confidences très privées, Nine déroule tous ses questionnements sur les quelques mois de changements, observant la reconversion du couple mythique « papa-maman, s'accoutumant à deux chez soi, redéfinissant le bonheur familial autrement, parfois avec un tiers personne.

Quelle est sa place dans l'amour de ces parents après une séparation ?

C'est court et charmant comme l'aiment les matrices de petits journaux intimes d'héroïnes ordinaires, naturelles et drôles. Une bonne proposition !
Commenter  J’apprécie          110
Autopsie

Adil Rami, joueur de football de son état, a pris la plume, ou plutôt emprunté celle de Géraldine Maillet pour raconter sa vérité.

Il n'était qu'un défenseur lambda volant de championnat en championnat quand le feux des projecteurs s'est braqué sur lui et sa relation avec Pamela Anderson avant qu'elle prenne fin de manière brutale et dans le mensonge.



Comme dans toutes les autobiographies de footballers, on le suit gamin jouant au foot avec ses copains dans les quartiers. Mais Adil a un parcours différent : à l'âge ou les sportifs en herbe intègrent un centre de formation, lui intègre un poste pour la mairie de Fréjus. Il a réussi à entrer dans le circuit professionnel à force de persévérance et de chance. C'est d'ailleurs ce que je retiendrai de positif dans ce livre : sa ténacité et son sourire en toute circonstance.

Passée cette première partie que j'ai trouvée inintéressante, on a affaire à l'Adil plus privé qui nous livre ses blessures familiales et qui en termine enfin avec son côté bling bling et superficiel.



Oui, parce que je ne peux pas dire avoir été séduite par l'homme qu'il était : coureur de jupons, du genre 'bros before hoes', accro à sa playstation et vouant un amour immodéré pour l'argent.



Il a au moins le mérite de ne pas tricher, reconnaît ses fautes et son incapacité à changer. Ce qui est parfois extrêmement gênant. Des proches d'Adil ont été invités à témoigner et bien que les membres de sa famille le couvrent de roses, son ex-compagne est un tantinet moins élogieuse, lavant leur linge sale sur la place publique. Je ne suis pas certaine que ses reproches aient leur place dans ce livre mais encore une fois, cela montre la volonté d'Adil de se montrer tel qu'il est, son côté solaire comme son côté sombre.



Ce que j'ai préféré découvrir est la manière dont il a vécu la Coupe du monde 2018. Plus homme de vestiaire qu'homme de terrain, je me suis régalée des anecdotes qu'il a bien voulu partager.



Pour ce qui est du style, je déplore seulement les énumérations à outrance qui rendent la lecture très lourde et qui sont tout sauf en adéquation avec le personnage.



En résumé, une autobiographie moyenne mais sans langue de bois.
Commenter  J’apprécie          100
Le journal de Nine, tome 3 : Pourquoi c'est..

Nine vit dans une famille recomposée avec son frère. Elle a accepté la situation et elle trouve sa place notamment par les liens qu'elle réussit à développer avec le nouveau compagnon de sa mère et ses enfants.



Mais son corps change et ses relations avec ses professeurs deviennent parfois compliquées, comme celles avec les autres élèves...



Nine dresse un portrait d'elle-même mais aussi de l'adolescence. Elle est souvent agaçante mais toujours lucide. Avec ses nouvelles préoccupations, elle commence à délaisser son journal...



Ce troisième et dernier tome passé avec cette "pré" adolescente marque un tournant dans sa vision. Son regard sur le monde s'agrandit et devient plus panoramique.

J'ai particulièrement aimé son expérience italienne notamment gastronomique ainsi que l'insertion de listes dans le récit.



Les illustrations sont gaies et bien dispatchées dans l'histoire avec une mise en forme du texte variée qui rend la lecture facile et agréable et évoquent bien le journal.



Nine va nous manquer...



A partager !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          90
Le Journal de Nine, tome 1 : Pourquoi c'est..

Géraldine Maillet, l'auteur nous propose de suivre sur plusieurs mois et sous la forme d'un journal intime, une jeune fille de neuf ans et neuf mois nommée : Léopoldine, appelée également Nine. Elle va nous confier ces états d'âme, sa vie et son histoire. On va la suivre à un moment fort de sa vie : ses parents ont pris une grande décision.

C'est un texte qui va parler aux jeunes filles et qui va sûrement donner envie d'écrire son propre journal.
Commenter  J’apprécie          90
Le Journal de Nine, tome 1 : Pourquoi c'est..

Nine a une vie heureuse avec ses parents et son petit frère Léon. Mais tout change, quand ses parents se séparent. La petite fille confie comment elle ressent le divorce, l'arrivée du nouvel amoureux de sa mère, la vie à l'école en CM2.



A travers son journal, le lecteur perçoit tous les bouleversements que peut provoquer un divorce. Nine affronte tout cela avec courage. Un personnage positif, sensible et sympathique, qu'on aura plaisir à retrouver dans le tome 2.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
Commenter  J’apprécie          80
Le journal de Nine, tome 2 : Pourquoi c'est..

Alors que Nine tente de trouver un équilibre suite au divorce de ses parents, plusieurs événements viennent remettre en cause son univers.



Nine rentre au Collège et elle a bien du mal à maintenir des notes correctes alors que son comportement lui occasionne aussi des déconvenues. Et ce n'est pas le beau Sébastien qui va l'aider à rester concentrée sur ses études !



Alors que sa mère a trouvé un nouveau compagnon et voit la vie en rose, Nine et son petit frère vont faire connaissance avec les enfants de Damien. Ils tous très peur de cette rencontre.



Mais le plus difficile est peut-être la tristesse de son père qui le rend irascible. Les conflits avec son ancienne femme se multiplient...



Nine commence un nouveau journal où elle nous conte sa vie de préadolescente qui doit faire face à de nombreuses problématiques. Son corps change, ses sentiments évoluent et son cadre de vie n'est pas toujours de tout repos...



Un bon livre pour évoquer avec les plus jeunes les soucis d'une enfant qui grandit tout en devant porter les problèmes de ses parents : l'argent, la rancune, l'amour... les défis seront nombreux ! Intéressant !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          80
Rêver sous les coups

Mohamed Bouhafsi est un journaliste que j’apprécie beaucoup. On sent beaucoup de bienveillance en lui, et après lecture de son livre, j’admire maintenant sa résilience. Il a beaucoup de recul sur lui-même et ce qu’il a vécu, et a toujours fait preuve de beaucoup de maturité quant à ce qu’il a vécu. Son amour inconditionnel pour sa maman m’a touchée.
Commenter  J’apprécie          70
Rêver sous les coups

Il est évidemment peu aisé de faire un commentaire sur ce livre qui parle d'un sujet extrêmement grave : l'enfance maltraitée, mais je vais tout de même essayer de me prêter à l'exercice.



Au travers de ce livre, Mohamed Bouhafsi nous raconte sa douloureuse expérience : celle d'un enfant battu par son père, père qui battait également sa femme, avec l'apparition de tous les ressorts psychologiques qui peuvent y être liés : la volonté de protéger sa mère coûte que coûte, le tiraillement entre la haine et l'amour indéfectible pour son père malgré les coups, le besoin de mentir en permanence pour se protéger, la volonté de sortir à tout prix de cet enfer...



Au delà de sa douloureuse expérience, Mohamed Bouhafsi se livre également un petit peu plus sur son parcours scolaire, ses amitiés, son parcours professionnel et nous donne donc la preuve que l'on peut excellemment s'en sortir, malgré un très mauvais départ dans la vie. Il donne la preuve qu'avec un peu d'espoir, tout est possible !



Du point de vue du style, l'avantage notable de cet essai est que le livre est écrit sans la moindre fioriture, sans la moindre coquetterie de langage, ce qui sied parfaitement à ce style d'essai sur un sujet aussi important que préoccupant et qui en permet une lecture aussi rapide que prenante.



Un livre à lire absolument.
Commenter  J’apprécie          70
Splendour

Un fait divers passionnant mais pas du tout servi par ce récit. Nathalie Wood est décrite comme une femme écervelée, nymphomane et vulgaire et même si l'auteur tente de nous raconter ses souffrances, le lecteur ne ressent aucune empathie pour cette femme. Ce récit alimente tous les clichés du show business à Hollywood : drogue, sexe, argent... Certes, l'auteur semble vouloir les utiliser pour servir des "effets" d'écriture mais au bout du compte, on ne ressent rien ...
Commenter  J’apprécie          70
Splendour

Un livre amer et fielleux qui donne une image désastreuse et réductrice de Natalie Wood. On comprend mal le dessein de l'auteur à noircir à ce point le tableau, de plus le style est médiocre.
Commenter  J’apprécie          60
Fran et Ava

J’ai rencontré Géraldine Maillet il y a un an et demi au festival du livre à Paris.

Cette très jolie jeune femme brune s’était montrée très attentive à moi et nous avions bien échanger. J’avais pu aussi lui dire mon ressenti entre autres sur son livre « Le monde à ses pieds » ; une histoire vraie et triste, celle d’une jeune top-modèle qui s’était suicidée, alors qu’elle était au sommet de sa gloire.

*



Je trouve que cette auteure est brillante et a une jolie plume, parfois très acérée parfois très réaliste, pareil à son franc parlé dans ses chroniques d’une émission télévisée.



« Fran et Ava » est ni un roman, ni une narration d’un fait divers.

Géraldine a écrit une fiction audacieuse et pleine de tendresse.

C’est l’histoire d’une rencontre amoureuse entre deux grandes dames, Ava Gardner la star qu’Hollywood adule et Françoise Sagan, une écrivaine reconnue.



C’est l’histoire d’une passion, entre deux femmes d’exception, deux icônes, deux femmes au somment de leur talent, deux femmes sans tabous, libres, qui ont les mêmes folies et les mêmes libertés sexuelles. Deux femmes animées par les mêmes démons, qui mordent la vie à pleine dent, qui vivent toutes les deux dans un tourbillon étourdissant, de fêtes, de danses, de musique, de volutes de fumée de cigarettes et d’alcool, beaucoup d’alcool.

*



Géraldine Maillet, nous transporte dans le hall d’un aéroport en 1982. Ava Gardner aperçoit furtivement Françoise Sagan et se souvient… Elle se souvient de ce mois en hiver 1967, où elles se sont aimées.

Commence alors un long et superbe monologue tout en pudeur et en délicatesse, où l’auteure prends la place de son héroïne et se fait la narratrice.

Et il fallait que Géraldine Maillet ait une immense fascination pour cette star mythique du cinéma qu’était Ava Gardner, pour se documenter autant et pour écrire un aussi beau monologue. Car son texte est enflammé comme pouvait l’être le cœur de ces deux amantes, il est écrit avec une belle sensibilité et sensualité.

*



Sous la plume de l’auteure, Ava Gardner m’a paru d’une beauté encore plus fulgurante et éclatante, m’a paru encore plus rayonnante devant toutes les caméras du monde.

Mais derrière les strass, les lumières et les spots du cinéma, j’ai découvert une femme avec ses fragilités, ses sensibilités, ses chagrins.



Elle était aussi une femme qui se racontait, qui racontait sa vie privée, qui parlait de ses joies mais aussi des tragédies qu’elle avait traversées, de ses errances dans l’alcool.



Ava qui se remémorait avec nostalgie ses souvenirs passés en compagnie de Françoise. Elle l’interpellait même, la questionnait dans son for intérieur.

Était-ce un amour charnel ? Était-ce un amour passionnel ?



Ava qui confiaient aussi ses secrets, ses regrets, ses blessures.

Ava qui parlait de sa vie sentimentale, de ses amours, de ses relations souvent houleuses, parfois toxiques avec les hommes.

Des hommes qui ont été pour certains des plus violents, des plus brutaux avec elle.



Ava, son métier d’actrice et sa relation avec les plus grands metteurs en scène et les producteurs d’Hollywood.

Un Hollywood avec sa face très sombre, où le diable n’avait pas attendu Epstein ou Weinstein pour y prendre place.

Un monde machiste qui construisait ou détruisait au gré de leurs désirs, des carrières surtout celles des actrices les plus vulnérables.

*



C’est un livre qui m’a bouleversé car il m’a révélé une partie de la vie très tourmentée de cette étoile immortelle.

Et puis j’ai ressenti qu’au-delà des jolis mots de l’auteure Géraldine Maillet, au-delà de la gloire et de la célébrité, Il y avait eu beaucoup de solitude dans le cœur d’Ava Gardner, comme il y en avait eu beaucoup trop aussi, dans celui d’une Marilyn Monroe.

Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Géraldine Maillet (299)Voir plus

Quiz Voir plus

Oh la la! Raquel Welch!

Dans le cultissime Un million d'années avant J.C réalisé par Don Chaffey en 1966 où des humains affrontent des iguanes et des araignées géants, des hommes-singes et des brontosaures, la sculpturale Raquel Welch alias Loana a atteint une renommée mondiale en:

chevauchant un T-Rex
portant un bikini sexy en fourrure
se déplaçant sur le dos d'un ptérodactyle

10 questions
34 lecteurs ont répondu
Thèmes : Actrices , cinema , culture générale , préhistoire , préhistorique , adapté au cinéma , adaptationCréer un quiz sur cet auteur

{* *}