AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gérard Alle (17)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Histoires de lard

4 nouvelles autour du cochon qui montre la richesse et l'émulsion des projets et écritures collectives. 4 auteurs de polars, 4 univers, 4 styles, 4 ressorts du noir pour une seule issue la fin du Cochon !

Bref ce coffret est une dégustation pour fins gourmets de mots et de mets fins pour un voyage dans les ressorts du polar. Une expérience unique à partager seul ou entre amis !
Commenter  J’apprécie          150
Il faut buter les patates

Plus un roman social écolo qu'un polar , mais le sujet toujours d'actualité tient bien la route....
Commenter  J’apprécie          70
Un air à faire pleurer la mariée

Un auteur rencontré lors de plusieurs festivals de polar ....

Un auteur qui nous parle d'un pays où je vis désormais avec des accents de sincérité rarement aussi puissants ...

Une réédition d'un titre un peu oublié...

Des notes sur Babelio qui n'attirent guère le chaland ....

Et pour moi un coup de cœur !

Ceux qui ne connaissent pas la Bretagne et son attachement à ses fest-noz, pourront au cours de cette lecture peut être comprendre ce qu'ils représentent : "une messe noire, une incantation, dansant chaque samedi comme si c'était la dernière fois"

Ce besoin de se retrouver pour "s'éclater, unis dans la danse, accrochés à cette culture comme des berniques sur un rocher, prolongeant dans la fête le rêve d'une campagne où l'on pourrait vivre et travailler."

Lisez ce beau message qui exprime par des mots simples l'attachement de tout un peuple à sa culture.

Et laissez vous conter ce beau message d'espérance et de vie d'un pays où il fait si bon vivre et aimer .... et rappelez vous ce samedi ordinaire de septembre, "il y faisait peut être juste assez chaud pour que les anges nus n'attrapent pas d'angines et que le destin soit d'humeur clandestine."

Répétez vous ces quelques mots et un jour penchez vous sur cette musique qui parfois peut écorcher vos cœurs, ces airs à faire pleurer la mariée ...
Commenter  J’apprécie          61
Scottish Lamento

Il existe des endroits, de par le monde, privilégiés, par leur beauté, leur emplacement géographique, leur histoire, leurs coutumes, leurs attraits touristiques.



L’île de Skye, par exemple, située dans l’archipel des Hébrides au nord de l’Ecosse, jouit d’une excellente popularité grâce à ses paysages grandioses, qui incitèrent de nombreux cinéastes à venir poser leurs caméras afin de tourner des films d’obédience fantastique et historique.



Mais la quiétude de l’inspecteur Finley Mac Intosh, du commissariat de Portree, est bousculée par un appel téléphonique du Canada. Une mère s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa fille Charlotte Mac Leod, qui voyage en compagnie de son petit ami, Mahmoud Oz, qui n’est pas magicien mais de nationalité turque.



Mac Intosh essaie de faire comprendre à cette mère éplorée, qu’une disparition depuis deux jours n’est pas significative, mais elle possède une réponse imparable : elle n’a pas souhaité l’anniversaire de son père malade. Quelque peu ému, il compulse son ordinateur afin de dénicher quelques renseignements. Mahmoud Oz, vingt-sept ans, est signalé comme demandeur d’asile au Canada où il réside depuis deux ans, précisément à Winnipeg.



Bientôt une autre affaire accapare Finley Mac Intosh, et ses collègues du commissariat. Un aubergiste se plaint qu’un de ses clients, Duncan Mac Donald de Fayetteville aux Etats-Unis, serait parti sans régler sa note. Un acte de grivèlerie sans conséquence apparente. Pourtant ces deux affaires, les disparitions de Charlotte Mac Leod et Duncan Mac Douglas, vont se rejoindre.



Finley Mac Intosh, plus ou moins aidé par le commissaire Herderson, dit La Limace, qui remplace le commissaire principal Cochran en arrêt de maladie, l’inspecteur-chef Strachan, une jeune femme qui ne rigole pas, et deux autres policiers, va enquêter un peu partout, essayant de remonter la filière. Car les noms de Fayetteville et de Mac Donald lui rappellent une autre affaire. C’est ainsi qu’il apprend par le responsable d’un musée que Charlotte, accompagnée de son soupirant, et Duncan Mac Donald se sont rencontrés et ont échangés des propos plus ou moins acerbes.



Duncan joue à la cornemuse du pibroc’h, cette musique ancestrale écossaise, et malgré sa nationalité américaine déchiffre un manuscrit vieux de plusieurs siècles rédigé en picte. Charlotte monte vite sur ses grands chevaux, quoiqu’en Ecosse ils soient de petites races, et inévitablement elle va se chamailler avec Duncan. Les clans Mac Leod et Mac Donald se sont par le passé affrontés à de nombreuses reprises, accumulant les cadavres. Une page d’histoire sanglante qui se perpétue depuis le XIVe siècle, depuis la guerre d’indépendance écossaise jusqu’à nos jours, ou presque, en passant par la rébellion jacobite.



Grâce aux fichiers de réservation, Finley localise où Charlotte Mac Leod est locataire. Il s’agit d’une maison isolée à Bernisdale. Il s’y rend immédiatement et découvre le cadavre de la jeune fille. Elle est allongée sur le lit, en chemise blanche, ensanglantée, et en kilt. Des fleurs fanées ont été déposées tout autour d’elle, et à la tête du lit, il peut lire une inscription tracée avec le sang de la victime : Peace.







L’enquête proprement dite est insérée dans des chapitres présentant les divers personnages, Charlotte Mac Leod, son ami Mahmoud Oz, Duncan Mac Donald le joueur de cornemuse dont l’esprit est taraudé par son passage dans l’armée et son séjour au Viêt-Nam, jusqu’au drame. Aux drames devrais-je écrire, car l’auteur mêle habilement plusieurs histoires d’hier et d’aujourd’hui.



En effet, outre la rencontre entre les deux ressortissants d’origine écossaise, il met en scène les nombreux conflits qui ont jalonnés l’existence des deux clans depuis des siècles. Une remontée dans le temps avec à la clé la narration de légendes qui, comme chacun sait, ont souvent une origine réelle et historique, qui donne la saveur au récit.



Mais l’époque actuelle est également évoquée avec la participation de Mahmoud Oz, Turc de nationalité mais qui est confronté à son origine kurde.



Dans un paysage grandiose, au timbre de la cornemuse toujours en fond sonore, Gérard Alle transpose hier et aujourd’hui, mettant en avant les conflits séculaires entre deux clans, deux nations, deux prééminences, deux haines inextinguibles qui probablement ne se résoudront jamais, même dans le sang.



Plus qu’un roman policier, Scottish Lamento est une œuvre qui se veut le reflet d’une société en déliquescence, à cause de la haine et de la rivalité entre les peuples et de ses conséquences, les conflits armés.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          50
Il faut buter les patates

Dans ce coin de Bretagne voué à la culture mais surtout à l’élevage des porcs et des poules, Michel se bat pour garder le lopin de terre que cultivaient ses parents. Mais face au maire, Raymond Cloarec, propriétaire de la plus grosse ferme de la région, possédant le plus gros élevage de porcs du canton, directeur de la Coopé, le plus gros employeur du secteur, et ses amis, éleveur de volaille, député ou dirigeant de la Fédé, le Syndicat officiel des agriculteurs, ce n’est qu’un fétu de paille qui ne demande qu’à s’embraser.



On ne va quand même pas lui confisquer impunément ses quelques lopins de terre pour engraisser le neveu du maire, surtout si des gros bras le tabasse. La guerre larvée va bientôt devenir guérilla avec l’aide de quelques amis réfractaires et de baba-cools nichés dans les marais. Le premier coup de pied dans la fourmilière sera donné lors du mariage entre les rejetons des deux éleveurs, le cochon et la poule roulés dans la farine (c'est une image mais elle était d'actualité à l'époque !). Le feu d’artifice éclatera lors d’un concert de rock ayant pour vedette une célèbre chanteuse canadienne.



Les personnages de ce roman sont solidement plantés sans manichéisme, et les lecteurs pourront reconnaître quelques figures célèbres, évoluant en tant qu’invités d’honneur, dans un contexte où les magouilles, les corruptions, les prévarications font florès.



L’appropriation des parcelles de terre des petits pour continuer de prospérer à peu de frais n’est qu’une des faces de ce polar rural qui met aussi en évidence d’autres sujets d’actualité, tels que les farines animales, la douce fragrance du lisier, sans oublier le dur labeur des journalistes localiers qui ne peuvent enquêter sur les petites malversations cantonales sous prétexte que cela n’intéresse personne et qu’ils sont payés pour parler des repas du 3ème âge, des comices agricoles, des miss rurales, de la pluie et de beau temps, et surtout pas remuer le fumier.



Un polar rural qui nous change un peu de la banlieue, nous montre, peut-être grossi à la loupe, ce que la France profonde vit quotidiennement.






Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          40
Scottish Lamento

Scottish Lamento nous entraîne dans les paysages sauvages de l'île de Skye, dans l'histoire tortueuse et passionnante de ces Highlands balayés par le vent et le son de la cornemuse.



Le principal intérêt de ce roman est finalement de découvrir l'histoire des clans écossais au travers des différents protagonistes mais aussi de toute la culture du pibroc'h, des sonneurs de cornemuses, tout en s'intéressant aussi à la situation actuelle des Kurdes. Un grand écart de temps et d'espace habilement amené et dont l'enchaînement se fait tout naturellement.



On se retrouve vite emmené dans ce récit même si l'enquête policière se révèle au final quelque peu anecdotique et plutôt un prétexte à la découverte de la culture et de l'histoire de l'Ecosse.
Commenter  J’apprécie          30
Brest, l'ancre noire

Recueil de six nouvelles où la ville de Brest est mise à l'honneur, mettant en scène : une jeune mariée trop discrète pour ne pas cacher quelque chose, une gamine qui s'enferme dans un entrepôt désaffecté pour achever l'oeuvre d'un ancien amour, une intrusion nocturne qui brise la vie d'un couple modèle,...

Avec Gérard Alle, Hervé Bellec, Jean-François Coatmeur, Caryl Férey, Marie Hélia et Jean-Paul Jody
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
Il faut buter les patates

Il faut buter les patates, paru chez Baleine dans la collection Ultimes polar en 2001, est le second roman de Gérard Alle.



Paru en 2001 chez Baleine, ce second roman de Gérard Alle est sous-titré « polar fermier ». Tout un programme. Ajoutez à cela une citation de Victor Hugo mise en exergue (« Le fait est que les Bretons ne comprennent rien à la Bretagne. Quelle perle et quels pourceaux ! ») et un premier chapitre plantant le décor bien comme il faut et on comprend d'emblée dans quelle ambiance on va être plongés. Dans la boue de la Bretagne profonde, celle où les cochons sont plus nombreux que les habitants et où l'agriculture intensive fait les dégâts que l'on sait.



Un habile saut dans le temps nous fait rapidement comprendre que Michel se morfond en prison, sans qu'on ne sache pourquoi. Retour au présent. Hervé, un jeune qui souhaitait s'installer comme agriculteur, a disparu. C'est louche. Michel et Yves vont partir à sa recherche avec l'aide de Joël, un hippie contestataire fort en gueule.



L'intrigue tient la route, les personnages sont attachants, et comme dans un Poulpe – l'auteur en a d'ailleurs écrit un peu après, Babel Ouest, le seul titre bilingue de la collection, moitié français moitié breton – Gérard Alle en profite pour dénoncer. Ici, la cible est le modèle agricole intensif et tout ce qui va avec : les ravages qu'il a provoqués en Bretagne, pour les hommes comme pour la nature, mais aussi les collusions entre les patrons de l'agrobusiness et les édiles locaux. On dépasse les quotas, on pollue à foison, on nourrit les bêtes aux farines animales... mais tant qu'on crache au bassinet, on est couvert par les huiles, au grand dam des écolos.



Si l'ensemble se lit bien, le lecteur pourra peut-être regretter que les dosages ne soient pas les mêmes du début à la fin. Alors que le roman commence comme un roman noir social, les touches d'humour se font de plus en plus présentes et le récit se termine en comédie loufoque, où certaines situations cocasses feront assurément passer un bon moment de rigolade. L'auteur s'amuse avec la langue française, passant sans mal de descriptions plutôt classiques à une gouaille paysanne. Il parvient même à nous faire l'accent québécois par écrit, ce qui n'était pas gagné d'avance.



Paru il y a une douzaine d'années, Il faut buter les patates entre encore étonnamment en résonance avec l'actualité bretonne. Les manifestants du roman arborent des casquettes et non des bonnets rouges mais pour le reste, les choses n'ont guère changé. Les lecteurs de l'Ouest saisiront les clins d’œil adressés par Gérard Alle, tel ce festival de rock ambitieux créé par un certain Tristan Cloarec pour redynamiser le territoire.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
Commenter  J’apprécie          20
Brest, l'ancre noire

Dû à des auteurs brestois (ou connaissant très bien cette ville), un recueil de nouvelles, forcément inégales, destinées à évoquer la légende, les lieux, l’atmosphère, les êtres qui fréquentent le port du Ponant.

Pour un lecteur brestois, ce recueil est une agréable surprise, car chaque nouvelle (hormis celle de J. F. Coatmeur, lourde et invraisemblable) suggère bien les habitudes, les traits et les faits particuliers qui donnent son caractère à la ville : l’alcool, le port, ses artistes, comme Paul Bloas, ses lieux surréalistes comme la vieille prison de Pontaniou décorée par le peintre , la tradition des luttes ouvrières, la prostitution africaine, la place Guérin et ses bistrots d’étudiants et de noctambules.

A lire pour comprendre l’âme du Brest d’aujourd’hui, sa vie nocturne, sa mélancolie.

Commenter  J’apprécie          20
Crachins

Une dépression venue de...........

Une douzaine de nouvelles (comme les huîtres), treize auteurs (eh oui, pour écrire une nouvelle, il se sont mis à deux!). Quelques écrivains connus, d'autres moins, mais ne comptez pas sur moi pour cafter, les connus et les autres. Enfilons nos imperméables, mettons nos masques de plongée, nos bottes en caoutchouc et trouvons un coin à l'abri de cette catastrophe naturelle qu'est le temps en Bretagne! J'allais oublier, découvrons ces nouvelles avec hélas plusieurs années de retard, ce recueil date de 2001.

En regardant de plus près (oui, il m'arrive d'étudier un livre avant de le lire et avant d'en parler!),

je me rends compte que de tous les auteurs répertoriés, je n'ai lu que Jean Kergrist.

Lire la suite ici : http://eireann561.canalblog.com/
Commenter  J’apprécie          20
Scottish Lamento

Ayant reçu ce livre grâce à l'opération Masse Critique, j'avoue que je n'ai pas pu aller jusqu'au bout de ma lecture. Fan de la série TV Shetland et de la trilogie de Peter May, je m'attendais à retrouver des ambiances brumeuses, des personnages tout en intériorité et profondeur, et je n'ai pas du tout accroché à la présentation à gros traits des personnages ( «  le cornemuseux », «  la fille en ciré jaune »...), au style ( des phrases très courtes, dont un certain nombre sont seulement nominales) et à l'intention manifestement avant tout didactique de nous informer sur l'histoire des différents clans écossais et l'art de la cornemuse...La 4° de couverture parle d'un « polar malicieux », les 50 pages que j'ai lues m'ont surtout paru un peu lourdes, pas très subtiles. Une rencontre ratée donc.
Commenter  J’apprécie          10
Lancelot, fils de salaud 1/La Fugue de l'es..

Je veux la suite.
Commenter  J’apprécie          10
Babel Ouest

A lire surtout pour l'ambiance du festival des minorités à Douarnenez : c'est un must, toute la clique du Poulpe s'y retrouve. Gabriel Lecouvreur, lui, nage en pleine déprime, la coiffeuse de son coeur est injoignable, leurs vacances ratées, de plus il a le RG Vergeat aux fesses. Mais rien ne vaut un bon meurtre au sein du festival pour que Gabriel se précipite à la rescousse des indépendantistes de tout horizon.
Commenter  J’apprécie          10
Grains : Nouvelles noires de Bretagne

Les onze nouvelles de ce recueil ont pour point commun le lieu géographique, la Bretagne, bien sûr, et le genre ténébreux , glauque ou cynique qui les classe dans "Nouvelles noires".

Bien écrites, originales la chute est parfois inattendue.

J'ai tout particulièrement aimé "Fruits rouges" de Marie Hélia et "Le petit chapeau rond rouge" Yves Leroy.
Commenter  J’apprécie          10
Zone tendue

Mon symbole pour ce livre : 🏚️



Mon abécédaire en 7 lettres :

A pour Alex

B pour Bretagne

F pour Flow

L pour Lola

O pour Orange mécanique

P pour Précarité

T pour Tourisme



Lecture faite dans le cadre du #challenegxyz lancé par @culture_kd

Lettre « Z »



J’ai bien aimé ce récit de vie avec des personnages très réalistes et dont on a tendance à ignorer l’existence.



À la fois triste et tendre, rempli d’une réalité dont nous n’avons parfois pas conscience, cette histoire est une ouverture sur la prise de conscience. Un retour à la réalité qui nous rappelle la chance que, pour certains/certaines, nous avons.



C’est très vite lu : 89 pages et ça vaut le coup quand on s’intéresse à ce qui se passe autour de nous.



Bonne lecture 📖

Commenter  J’apprécie          00
Scottish Lamento

Ce livre est enferré dans l'Ecosse profonde. Il en porte les stigmates et l'histoire pluricentenaire. Il se souvient de ce que fut ce pays, se questionne sur ce qu'il est et ce qu'il sera.



Ça sent le whisky vieilli dans des fûts de chêne.



Vraiment. Ce livre vous envoie là-bas en deux phrases. L'auteur a une force d'évocation maximale : un minimum de mots crée un maximum d'images.



C'est très agréable car ça évite de s'appesantir avec des descriptions interminables. Malgré tout, le récit est planté dans un décor - et ce décor se fait très plaisamment sentir.



Ce roman est une machine à broyer les certitudes.







Le romancier exécute à merveille sa partition. Les personnages sont pris dans leurs rets, qui finissent par se faire oeillières. Ils accusent ceux qui sont différents.



Tout le talent du romancier est justement de nous montrer comment ils s'y perdent.



Car l'histoire est plus grande qu'eux. Trouver le coupable pourra redorer le blason de certains, ce qui fait encore croître les oeillères. Certains font carrière d'accuser les autres.



Point de salut pour les velléités personnelles dans ce roman. Les héritiers de cette noble terre doivent porter leur histoire : elle les engloutit. Et se poursuivra, alors même qu'ils retourneront au pub pour noyer leur chagrin.



Car ce récit s'enracine profondément dans l'histoire du pays, notamment de la lutte entre deux clans écossais. Des oeillères de plus pour certains... Mais également la chance de se sentir appartenir à quelque chose.



La cornemuse se fait entendre. Elle résonne tout le long du roman, accompagnée de paroles traditionnelles. Ces paroles closent le roman.



Le style de l'auteur s'adapte très bien à chaque situation.



En bref, j'ai adoré cette lecture. Le tout se lit très facilement et ce fut un grand plaisir de tourner ces pages !
Commenter  J’apprécie          00
Scottish Lamento

Tout d'abord merci à masse critique, et aux éditions in8 de m'avoir permis de découvrir et lire Gérard Alle dans son roman Scottish Lamento ! En fait c'est autant une joie d'ouvrir le colis (encore plus avec un petit mot à l'intérieur!!) que de découvrir des auteurs qu'on ne connait pas, j'adore !



Scottish Lamento transporte son lecteur en Ecosse ! On se sent baigné dans cette atmosphère propre à ce pays ! Un pays empli de légendes avec un sentiment pesant de l'Histoire. C'est dans cette atmosphère particulière que nous suivons l'enquête policière sur un meurtre perpétré sur l'île de Skye. L'enquête policière reste simple et efficace, pour moi, ce qui fait le charme du livre c'est le contexte dans lequel l'enquête est placée ! J'ai lu avec des airs de cornemuse, j'ai découvert les sonneurs, pipers, j'ai écouté les "Lamentation..." ! Je vais même regarder "L"or des McCrimmon". Me manquait qu'un verre de Talisker pour m'accompagner mais les personnages ont bu pour moi ;-)

Enquête policière et Ecosse m'ont fait passer un bon moment de lecture et découvrir des histoires écossaises captivantes !
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Gérard Alle (96)Voir plus


{* *}