AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.67/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Clermont Ferrand , le 08/09/1947
Biographie :

Né le 8 septembre 1947 à Clermont-Ferrand. Il dirige la revue de pésie Arpa. Prix François Coppée de l'Académie Française pour Psaumes de l'espérance. Prix de poésie Jeunesse 1991 pour son recueil : Poèmes du petit bonheur (Hachette). . A publié chez Rougerie ,
à L’Arrière-Pays, chez Arfuyen, chez Ad Solem, à l'Herbe qui tremble. Dernières publications : Abîmes cachés (L’Arrière-Pays, 2010) ,Psaumes du bel amour (Ad Solem, 2010), Belles saisons obscures (Arfuyen, 2012), Psaumes de l'espérance (Ad Solem, 2012), Le Village emporté (L'Arrière-Pays, 2013), Les Etreintes invisibles (L'Herbe qui tremble, 2016), Nuits (Ad Solem, 2016), Tisons (La Coopérative, 2018)
Il tient une chronique sur le site Recours au poème et la rubrique poésie de l'hebdomadaire La Vie.

Ajouter des informations
Bibliographie de Gérard Bocholier   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Poésie - Vite à l'école - Gérald BOCHOLIER


Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
Gérard Bocholier
Les enfants de la Terre

"S'il vous plait, disait l'étoile,
Laissez-moi briller encore,
Il n'y a que mille siècles
Que j'ai bondi dans un rêve.

Laissez-moi bien regarder
Cette planète aux cieux bleus,
Ces beaux enfants de la Terre
Qui ne veulent pas dormir.

Lorsque je me sens trop seule
Dans le noir désert des astres,
J'aime errer sur leur sourire
Et m'apaiser dans leurs yeux."
Commenter  J’apprécie          330
Plus fidèle que la brise
Au jasmin les senteurs d'ombre
Aux vergers après l'automne
Tu ne quittes pas ma main

Chaque instant que je reçois
Bel inconnu comme un hôte
Porte en secret ton visage
De grâce penché sur moi
Commenter  J’apprécie          130
Gérard Bocholier
Art poétique

Un sentier s'aventure
La nuit parmi les dunes
Pour tenter ce que j'ose
A ma table immobile

S'orienter sur un phare
Prendre un relais d'images
Avancer d'un poème
Se trouver pour se perdre

Semer quand le vent souffle
Un sable de lumière

(" Les étreintes invisibles")
Commenter  J’apprécie          120
Au temps des bergers
Soupirent les chênes
On comprenait tout
Sans bouger beaucoup

Le destin des sources
Les folies du vent
Dans l’amour des belles

Et nos présages
Du bout des branches
Glanés au ciel
Commenter  J’apprécie          80
Le chemin tombe des collines
Sur l’herbe verte comme un fou
Se roule sur la terre humide
Ronronne au soleil déjà roux

Se cache derrière les saules
Suit la rivière pour rêver
Et puis la quitte d’un air drôle
Pour se perdre au ciel étoilé.
Commenter  J’apprécie          70
  
  
  
  
Il s’acharne à bâtir
Sur l’infime et le frêle

Les tourmentes bientôt
Noieront son ouvrage

Le temps de dire adieu
On ne distingue plus l’image
Qu’il peignait sans relâche
À la poursuite du jour
Commenter  J’apprécie          60
Instant sublime…



Instant sublime que le plus simple événement
nous réserve dans son surgissement d’arc-en-ciel !
Je songe à ce commencement qui étincelle dans un regard
    rencontré,
dans une lueur qui fraie son passage parmi les feuilles,
à ce qui annonce la venue du Vivant
d’un parfum d’herbe, d’un chant d’oiseau,
à ce qui chante la Présence
sans jamais prononcer de nom.

Il faut que le poète accepte cette présence
« auprès de laquelle la sienne n’est rien »,
comme l’écrit si justement Daniel-Rops.
Il faut lui laisser toute la place, qu’elle illuminera.
Commenter  J’apprécie          50
Il faut si peu de choses…



Il faut si peu de choses
pour qu’il y ait un signe :
éclair de soleil,
échappée de vent,
frisson d’herbe sur un tertre.
Commenter  J’apprécie          60
Extrait 6
 
 
Il suffit de si peu
Retrouver la clairière

Savoir qu’attendait là
Une source perdue

Accueillir son absence
Se serrer dans sa peur
Commenter  J’apprécie          50
Les feuilles quittent l’arbre
Peut-être pour mieux vivre
Pour sentir d’autres souffles
Tenter d’autres lumières

Retrouver leur demeure
De terre et de mémoire
Sans rien perdre du ciel

J’écrivais des poèmes
Serait-ce un peu pareil ?
Commenter  J’apprécie          45

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Gérard Bocholier (19)Voir plus

Quiz Voir plus

Histoire de Paris (2)

Paradoxalement, le Pont-Neuf est le plus vieux pont de Paris ...

c'est vrai
c'est faux

11 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire de france , paris xixe siècle , moyen-âge , urbanisme , Églises , Vie intellectuelle , musée , histoire contemporaineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}