Gérard Corneloup

Un livre qui ajoute des informations supplémentaires à ma connaissance de cette ville 'ma ville) mystérieuse.

Une nouvelle façon de découvrir Lyon, lieux méconnus ou insolites.

Source d'anecdotes à conter à des amis de passage.

Bref lecture recommandée pour tout Lyonnais aimant sa ville et voulant faire découvrir son charme caché plutôt qu'ostentatoire.

Ce lourd dictionnaire est toujours à portée de ma main. Je le consulte régulièrement pour trouver des clés qui m’expliquent la ville de Lyon.

Il propose deux outils de recherche :

Un index thématique nous promène dans l’histoire et dans la vie quotidienne, l’urbanisme, les édifices, l’architecture, la peinture, la littérature, la culture …

Un index patronymique pour rencontrer des personnalités connues et faire connaissances avec des hommes ayant donné leurs noms aux rues.

On peut encore préférer une balade au gré des pages, pour découvrir la richesse de cette ville.

Pour moi ce dictionnaire est une référence essentielle que je ne me lasse pas de feuilleter.

L’affaire Vacher fit grand bruit au moment de son procès. Gérald Corneloup retrace pour nous le contexte de cette « belle Epoque », pas si belle que ça au lendemain d’une guerre qui a laissé des séquelles dans la population. L’auteur décrit les faits, dans toute leur horreur. Les relations entre le juge et l’assassin, le juge Fourquet va amener Vacher à avouer ses crimes en installant un climat de confiance, son intérêt étant d’être déclaré fou , et enfin le procès..

Joseph Vacher avait une personnalité complexe, les avis ont divergé, certains pensaient qu’il était fou, d’autres que c’était un « pervers sexuel », « sadique »« un manipulateur, » « un mystificateur, » un « simulateur, » , « perfide ». Un médecin militaire avait diagnostiqué des troubles psychiques, des idées de persécution, de suicide.

IL y eut un véritable lynchage médiatique qui a peut-être influencer le jugement, contre l’avis de l’avocat qui a plaidé la folie, -même les aliénistes étaient en désaccord sur son cas. il a été jugé responsable de ses actes et condamner à mort. Cette condamnation laissa un sentiment d’insatisfaction et de doute… lors de l’autopsie pratiquée à la demande de la famille, les médecins ont découvert les deux balles que Vacher s’était tiré dans la tête et qui avaient provoqué des dégats  au niveau de l’oreille interne et une inflammation du maxillaire qui expliquent les douleurs dont il se plaignait . Est ce que cela aurait pu provoquer chez Vacher un état de démence ? Vacher, surnommé le tueur des bergers, a avoué onze crimes, on lui en impute environ une cinquantaine.

Gérard Corneloup a fait un important travail de recherche, souligne tous les manquements de l’enquête, l’attitude du juge d’instruction, l’hypermédiatisation, l’attitude abbérante de Vacher lors de ses aveux, le désaccord des médecins. J’ai lu ce livre avec intérêt, même si je suis passée très vite sur les détails de ses massacres, je me suis plutôt interessée à la personnalité du tueur. cela restera dans l'histoire, comme l'une des plus horrible affaire criminelle.