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4.19/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Maisons-Alfort , le 27/10/1948
Biographie :

Ancien commercial dans le secteur de l'informatique puis webmaster, je profite de ma retraite pour écrire.
J'ai actuellement une douzaine d'ouvrages à mon actif.

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Bibliographie de Gérard Denamps   (12)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Dans notre ouvrage précédent "Existons-nous vraiment ?" nous expliquions que le monde physique était à ce point truffé de faux-semblants et de phénomènes illusoires que notre existence elle-même méritait d'être remise en question.

Dans les pages qui vont suivre, nous allons bien plus loin en démontrant que non seulement le doute envahit même les domaines les plus familiers — tels le temps, les lois physiques, l'espace ou la mort — mais qu'en outre nous sommes nous-mêmes imbriqués en un univers qui, sous le masque d'une fallacieuse harmonie, se révèle aussi machiavélique qu'imparfait. Et son bouillonnement semble à ce point diabolique qu'on est en droit de s'interroger sur la véritable identité de son créateur.

Certaines de nos hypothèses vont probablement choquer tant les esprits carté-siens que les esprits croyants, mais nous soulignons qu'elles ne sont inspirées ni d'une imagination débordante ni d'obscures croyances sans fondement, mais essentiellement d'observations scientifiques, de leur interprétation et des conclusions personnelles que nous en tirons.

À l'issue de cet ouvrage, le voile aura été, espérons-le, imperceptiblement soulevé et votre vision du monde tant physique que spirituel en sera profondément altérée. Vous comprendrez alors qu'imperfection et souffrance sont la règle immuable de notre univers et que son apparente harmonie n'est en final qu'une cruelle tromperie.
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Les mains négligemment posées sur mon épais volant gainé de similicuir, je regarde la route sans même la voir et me contente d'avaler les kilomètres. J'ai l'impression de ne pas avancer d'un millimètre tant la toundra reste semblable à elle-même depuis des heures et des heures. Je ne vois que des arbustes nains qui, de part et d'autre de la route, bordent l'horizon. C'est tout.
Monotonie. Ennui à la limite de l'assoupissement. Pas d'autoradio, pas de lecteur de cassettes, pas de téléphone portable bien sûr, nous sommes en 1973 et l'on a que ses propres pensées pour se distraire.
Il n'y a pas foule, non plus, sur les routes lapones. Depuis ce matin je n'ai croisé en tout et pour tout que deux véhicules, dont un avec le pare-brise en miettes. Certains sont équipés d'un grillage de protection pour éviter ce genre de désagrément. Mais pas moi. J'ai seulement dans mon coffre un pare-brise gonflable au cas où. J'espère ne pas avoir à m'en servir. Les phares brisés sont aussi très fréquents dans la région, ce sont les routes bien caillouteuses qui veulent ça. Ma hantise, c'est la panne, l'accident, bref l'impondérable qui briserait net mon élan et m'obligerait à tout abandonner sur place. Bien sûr j'ai souscrit une assurance de rapatriement mais je suis tellement loin de tout que je ne sais même pas comment je pourrais la contacter.
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L'homme assis devant lui avait longuement étudié la plaquette de présentation, pianoté sur sa calculatrice puis, sans un mot, il avait ouvert son petit attaché-case et en avait extrait un long chéquier gainé de cuir. Alexis avait fait mine de consulter son écran afin de ne pas l'indisposer. Il ne voulait l'influencer d'aucune façon.
L'autre détacha le chèque de son talon et le lui tendit en précisant :
— J'ai tout inclus : les frais de dossier, les droits sur chaque part et le 1% pour l'anonymat. Vous pouvez vérifier.
Alexis se saisit délicatement du petit morceau de papier et, sans même le retourner il put entrevoir le montant. Prenant alors un air faussement blasé, il glissa le précieux document au fond de son tiroir. Son cœur battait la chamade et sa main tremblait légèrement, si bien qu'il la laissa sur son genou de crainte que son vis-à-vis perçût son excitation. Un million d'euros ! On venait de lui signer un chèque d'une patate ! 1 061 000 € pour être plus précis…
Masquant sa jubilation, il toussota :
— Je vous félicite, vous avez fait le bon choix. Vous venez de réaliser le meilleur investissement possible. Vous ne le regretterez pas...
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Ce récit n'est pas œuvre de fiction mais relate fidèlement les anecdotes et les péripéties du voyage en Scandinavie, et plus particulièrement en Laponie, que j'effectuai seul en 1973.
Je n'ai rien inventé, rien modifié, rien dissimulé, hormis quelques épisodes sans intérêt qui n'auraient eu pour conséquence que d'ennuyer inutilement le lecteur.
Contrairement à ce que l'on indique en général en début des romans ou des films, j'affirme que "toute ressemblance avec des lieux et des personnages existants ou ayant existé est tout à fait volontaire et non fortuite".
Écrivant à plus de 40 ans de distance, je n'ai pu rassembler efficacement mes souvenirs que grâce au journal que je tenais à l'époque et qui m'a été, je l'avoue, d'un grand secours. Tout risque d'erreur ou d'omission est donc écarté. Ma seule contrainte a été de tout mettre en œuvre pour rendre ce récit intéressant et surtout jamais ennuyeux. J'espère y être parvenu.
Bonne route !
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J'ajustai alors les courroies de mon sac, prit une profonde inspiration et me lançai dans le vide. Façon de parler, car en réalité je m'agrippai peureusement à la paroi, m'accrochant à tout ce qui me tombait sous la main : anfractuosité, saillie, branchage, racine… Le tout dans une inconscience totale et dans le mépris absolu des règles élémentaires de sécurité. Mais je voulais retrouver mon bien à tout prix.
Je transpirais, mes muscles inexistants me faisaient mal et ma petite taille m'handicapait énormément. Mais je descendais, je descendais, c'était l'essentiel…
Soudain, je me mis à descendre beaucoup plus vite que prévu !
Un bout de roche venait de se desceller sous mon poids, me faisant redécouvrir avec réalisme les lois de la gravitation universelle. Je vis alors le relief de la paroi filer vers le haut tandis que moi je filais vers le bas, tentant désespérément de m'accrocher à tout ce qui dépassait.
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Si mon père n'avait pas aimé les dattes, si je n'avais pas eu Guignol pour copain de jeux, s'il n'y avait pas eu de caméra à la maison, si je n'avais pas croisé des vampires, un tueur à gages, un automate, un chirurgien, un magicien ou encore un boulanger… ce livre n'existerait certainement pas !
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C'est indiscutablement grâce à mon affligeante maladresse que ma vie a pu connaître un tel essor.
Sans elle, je n'aurais pas stupidement laissé tomber mon appareil photo au mauvais endroit et je serais sans doute resté à jamais l'obscur Justin Planchard, médiocre bureaucrate sans ambition, condamné au célibat et aux quolibets, timide, maladroit, insignifiant, court sur pattes, le cheveu hirsute et, pour conclure, affligé d'une santé précaire qui ne laissait rien augurer de bien réjouissant pour l'avenir.
C'est donc au moment précis où je le sortais de mon sac à dos que le petit appareil voulut faire l'intéressant et s'échappa de mes doigts malhabiles en fonçant comme une fusée vers le ravin que j'avais eu l'intention d'immortaliser.
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— Et la blonde, elle est où ? demanda Éric.
— Partie… Évaporée…
— Ah oui ? Et qui a tué ton frère ? C'est toi ?
— Non, je n'ai pas d'arme.
— Alors qui ? C'est la blonde ? insista Marcelin.
— Non, c'est… c'est le Baiser de la Mort !
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Les phénomènes de la vie peuvent être comparés à un rêve,
un fantasme, une bulle d'air, une ombre, la rosée miroitante, la lueur de l'éclair et ainsi doivent-ils être contemplés.
(Bouddha)
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Brisés par la guerre
et refoulés par les destins,
les chefs des Danaens fabriquent,
inspirés par la divine Pallas,
un cheval haut comme une montagne,
aux flancs de planches de sapin tressées.
Ce serait — c'est le bruit qui court –
une offrande pour leur retour.

En cachette, ils enferment
dans les flancs aveugles de l'animal,
des hommes d'élite tirés au sort,
remplissant de soldats armés
les profondes cavités du ventre de la bête.

VIRGILE, Enéide, 2, 13-30
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