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Critiques de Gérard Goldman (21)
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Glaces aux coquelicots

Cet album jeunesse est une merveille de traduction des petits plaisirs en famille pendant les grandes vacances ! Les petits madeleines deviennent des glaces aux coquelicots et les voyages expérimentés en famille fourmillent d’anecdotes savoureuses. Les illustrations pastel de l’album rajoute à cette douceur de l’été, des voyages et des bons moments passés en famille. Cet été plus qu’aucun autre est reflété dans cette album avec cet esprit de découvertes et d’aventures sur le territoire français qui se redécouvre au vu du contexte international. La mer, la montagne, la variété des ambiances et des expériences sont parfaitement retranscrites.
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On était une fois dans l'Ouest

Martin devait passer ses vacances au Pays de Galles mais c'est en Espagne sous la chaleur ettoufante qu'il atteri avec ses parents et son chien Trafalgar. Ses parents dessinent des BD et ont dans l'idée d'en faire une qui se passe dans le désert du Texas mais l'Espagne c'est moins cher et les paysages sont très beaux. C'est au court d'une de leurs excursions qu'ils croisent la route d'une voiture en panne. Les parents décident de les aider et de les emmener à destination. Martin découvre qu'il s'agit de personnes travaillant sur le tournage d'un film tourné par Sergio Leone et dont la vedette féminine est Claudia Cardinale. Martin n'en revient pas, Claudia Cardinale l'actrice qui le fait rêver.



Un roman bien écrit qui nous plonge dans le tournage d'un western avec les grands noms de l'époque. Pas sur que les jeunes les connaissent mais l'histoire est bien menée et vire vers l'enquête policière avec le kidnapping de la nièce de Claudia.
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On était une fois dans l'Ouest

Merci à Babelio et aux Éditions Slalom pour cet envoi.

Un livre pour enfants à partir de neuf ans, qui est intéressant pour la comparaison avec le film Il était une fois dans l'Ouest, un western de Sergio Léon et cette histoire qui nous est contée.

Le récit se passe dans les années soixante, sous forme de journal, d'un garçon de presque onze ans et qui va nous raconter ses vacances d'été dans le sud de l'Espagne.

Les parents de Martin sont illustrateurs de BD. Martin devait partir au Pays de Galles chez sont correspondant, mais celui-ci a attrapé la varicelle et cela rend triste Martin. Il partira donc dans le sud de l'Espagne avec ses parents, mais il va s'ennuyer. Jusqu'au jour, où avec ses parents ils partent en excursion et croisent sur leur route Valentino qui est en panne avec sa limousine au bord de la route. Martin écrira tous les jours dans son journal afin de relater ses vacances à son correspondant.

Suite à la rencontre avec Valentino, la tournure de leurs vacances va changer. Martin et ses parents vont assister au tournage de Il était une fois dans l'Ouest avec la présence d'acteurs et d'actrices très connus. En effet, Martin est amoureux de Claudia Cardinale comme beaucoup de monde sur le tournage.

Dommage, que ce récit soit un peu lent et que l'action de l'enlèvement se trouve au trois quart du livre. L'histoire et les personnages ne sont pas assez fouillés, bien que la plongée dans l'univers de Il était une fois dans l'Ouest soit intéressante.

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On était une fois dans l'Ouest

L'avis de Mathis:

J'ai bien aimé ce roman, car il ressemble un peu à un journal intime.



J'ai passé un bon moment avec ce livre parce qu'il fait référence à des choses vraies par exemple " Il était une fois dans l'ouest ". Cela m'a fait pensé à un autre livre que j'avais déjà lu " Il était deux fois dans l'ouest ".



L'histoire est très amusante, car Martin est amoureux et il veut passer beaucoup de temps avec cette fille, mais Valentine l'empêche. Il y a aussi du suspense et j'ai lu ce livre en une seule fois, tellement que j'était pris dans l'intrigue.



La couverture est jolie. L'enfant et le chien ont une posture amusante et les personnages au-dessus ont tous l'air bizarre, cela m'a beaucoup intrigué. Les illustrations à l'intérieur du livre sont rigolotes et elles m'ont beaucoup plu.



Les personnages sont tous très amusants et surtout le nom du chien: Trafalgar, j'ai trouvé ça très rigolo. J'ai beaucoup aimé les suivre dans cette aventure et ils ont tous de l'importance. Je n'ai pas eu de personnage préféré.



Je conseille ce livre, car j'ai passé un très bon moment avec et j'ai bien ri.
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On était une fois dans l'Ouest

Un petit récit illustré qui plonge le lecteur au cœur du tournage d'un des plus grands western de l'Histoire du cinéma, le célèbre Il était une fois dans l'Ouest 🎥. Enfin plutôt dans ses coulisses au sud de l'Espagne où le jeune Martin a rencontré le grand réalisateur, les acteurs et surtout l'actrice du film, sa star préférée, la seule, l'unique, Claudia Cardinale! Sous la forme d'un journal intime écrit à l'époque, Martin nous raconte cette semaine de vacances qui a marqué sa vie.



Gérard GOLDMAN est un fan absolu du film de Sergio Leone (il le raconte très bien à la fin!), il nous fait revivre certaines scènes cultes à travers les yeux d'un gamin de 11 ans presque 12 qui avait bien peur de s'ennuyer et va pourtant passer une semaine mémorable avec kidnapping et demande de rançon. Un roman d'aventure, un peu court mais parfait pour de jeunes lecteurs. C'est bourré d'humour car il faut admettre qu'un pré-ado amoureux d'une actrice c'est vraiment très drôle, encore plus avec un Trafalgar dans les pattes! 😂



Votre avis m'intéresse...





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La prochaine séance

#LaProchaineSéance

#NetGalleyFrance !



J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce petit recueil de nouvelles écrites par Gérard Goldman, grand amateur de cinéma.

J'ai tout d'abord bien apprécié l'introduction et la rencontre avec Eddy Mitchell, célébrité qui a bercé mon enfance et qui continue de m'enchanter avec ses chansons.

Pas facile de critiquer ce genre de livres, car bien évidemment, certaines nouvelles plaisent plus que d'autres et comme celles-ci sont vraiment petites (une trentaine en moins de 150 pages), je ne peux malheureusement pas en dire plus. Elles sont dans l'ensemble, toutes assez surprenantes, certaines plus dérangeantes que d'autres, dans tous les cas, elles parlent de cinéma, d'actrices, d'acteurs, de réalisateurs... Et j'ai regretté de ne pas être un peu plus cinéphile. En effet, beaucoup de films ne me disaient pas grand chose voire rien du tout et du coup, je pense que je suis un peu passé à côté de certaines.
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On était une fois dans l'Ouest

Ce roman est un régal ! On vit en direct, à Almeria en Espagne du sud, le tournage d'un film mythique. On y rencontre Sergio Leone et son accent "al dente", Claudia Cardinale, radieuse, Henry Fonda, Charles Bronson et tous les autres...

Le jeune Martin Chapiteau -11 ans moins 2 mois- par hasard et par chance (pour nous) se retrouve au milieu de tout ça et doit se pincer pour y croire !

Le style est bondissant, malicieux. le roman est court, pourtant les péripéties ne manquent pas (amours contrariées, kidnapping, poursuite...), et c'est un retour sur les chapeaux de roues, rafraîchissant mais sans nostalgie, dans les sixties.

Un vrai bain de légèreté et d'humour à la Goscinny . le Petit Nicolas a donc un grand frère : c'est Martin Chapiteau !

Toutes ses aventures, d'ailleurs, on aurait pu les trouver entre les pages des magazines "Pilote", "Spirou" ou "Tintin" de l'époque. Elles en ont l'indéniable parfum, et si les parents de Martin font de la BD, ce n'est sûrement pas un hasard...



Après "Coeur d'artichaut" et "Je fais ce qui me plaît" (à l'Ecole des Loisirs), Gérard Goldman continue de ré-enchanter la mythologie des années 60 .
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On était une fois dans l'Ouest

Alors qu'il devait passer des vacances au Pays de Galles, Martin se retrouve en Espagne à Almeria. Et par un heureux concours de circonstance, il va assister au tournage d'un western du grand Sergio Leone, avec la belle Claudia Cardinale qui fait perdre tous ses moyens au pauvre Martin.



Les aventures de Martin Chapiteau dans ce tournage de 1968, écrites sous la forme d'un journal intime, sont plutôt agréables et se laissent lire. Je lui ai cependant trouvé un léger manque de saveur, une lenteur dans l'installation et le déroulé de l'histoire. Quand la 4e de couverture me promet un "kidnapping, une enquête, des scènes d'action, du suspens", je m'attend à ce que ce soit le coeur du roman. Au lieu de ça, le kidnapping arrive à la 85e page (sur 119 !) et résolu en 25 petites pages.... L'action arrive trop tard et n'est pas assez développée à mon goût.

C'est dommage parce que la plongée dans le tournage d'Il était une fois dans l'Ouest est vraiment intéressante.
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Je fais ce qui me plaît

On s’y attache vite à ce sale gamin qui donne des coups de poings dans la vie. Un père qui meurt trop tôt, un beau-père transparent, dans ces conditions à qui prouver qu’on existe ? Ce n’est pas pour rien que le héros de « Je fais ce qui me plaît » s’appelle Hector, héros de la mythologie grecque et maintenant héros de la mythologie normande. Et homme à femmes, en plus ! On sent bien qu’Œdipe est encore à l’œuvre et qu’il est prêt à tout pour garder sa mère comme il est prêt à tout pour conquérir Alma, la femme qui l’arrachera aux liens maternels. Finalement c’est Denise avec ses 45 tours sous le bras qui attendra tranquillement que monsieur finisse de s’agiter pour lui faire écouter « encore moins la femme de Nestor, non c’est la femme d’Hector » de Brassens, figure paternelle s’il en est ! Il y a du Truffaut dans l’air, il y a du Antoine Doinel et ses 400 coups dans ce roman qui se lit comme on a les yeux scotchés à l’écran de cinéma. Comment le héros va-t-il s’en sortir ? Heureusement, à la fin « Hector mue » ! Une écriture de vacances, à lire sur une plage, normande ou australienne, un œil sur les belles blondes qui passent au risque de se voir entraîner dans des histoires mythologiques !
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Je fais ce qui me plaît

Un petit livre délicieux, qui se lit avec grand plaisir. Personnages charmants, humour délicat, un vrai bon moment de lecture et une jolie bouffée d'air
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Et qu'ça saute - La faute à Marilyn

Un bonheur de lecture que ces 2 courts romans destinés aux 9/12 ans, mais qui peuvent également plaire à de plus âgés. Si Jonathan Coe a revisité le tournage de "Fedora", Gérard Goldman avec "La faute à Marilyn" revisite celui de "Certains l'aiment chaud" du même Billy Wilder avec un plaisir hautement communicatif. Il nous entraîne dans les aventures rocambolesques de Bobby, 11 ans, qui, se sentant rejeté après le divorce de ses parents, va tout faire pour se faire adopter par la sublime Marilyn. Les gags s'enchaînent à une allure folle comme dans un film de Billy Wilder dans un cocktail tendre et burlesque qui nous fait revivre une page mythique de l'histoire hollywoodienne. Que demander de plus ?

Dans la même veine et dans le même livre, "Et qu'ça saute !" est un hommage aux films de "La panthère rose" dans lequel, le père du jeune héros, un gaffeur digne de l'inspecteur Clouseau est choisi par un milliardaire gâteux pour faire une suite cinématographique à la série. Là aussi, les gags s'enchaînent dans un savoureux délire et le portrait de Sylvestre, 11 ans, amoureux et gaffeur comme son père est particulièrement réussi. A mettre entre toutes les mains.

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Glaces aux coquelicots

​Cet album jeunesse qui invite à manger une glace aux coquelicots est une merveille, tant d'un point de vue scénario qui nous plonge dans les souvenirs d'enfance, que du côté illustration: douces et lumineuses invitant à parcourir les routes à la découverte de paysages apaisants.



La nostalgie est à l'honneur auprès de cette famille, il y a les parents et les grands parents ainsi que la toute jeune narratrice, cinq membres formant trois générations qui partent sur les routes un dimanche pour une ballade non plus au coeur de beaux paysages mais de leur mémoire. Ils recherchent un coin bien précis mais les souvenirs de chacun les emportent à différents endroits là où finalement chacun a son plus beaux souvenirs.



En une journée, c'est à la montagne, à la campagne ou au bord de la mer que la narratrice découvre que les souvenirs sont une chose précieuse. Un lac ou un bal, le charme opère aussi bien sur les petits que sur les grands, nous avons tous vécus des moments précieux, un endroit magique qui invite au voyage et au partage. Cet album m'a fait un bien fou, j'y ai retrouvé l'odeur du bord de mer et celui des sentiers de montagne. Les illustrations m'ont impactée comme des photos sépia, partons à la découverte de ces coins de France où la vie y est douce et bienheureuse.



Je pense qu'il est important de découvrir cet album.


Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Glaces aux coquelicots

C'est la douceur estivale de la couverture des Glaces aux coquelicots qui m'a attirée vers ce court album jeunesse à destination des plus jeunes tout comme son compatriotes plus haut.



Avec lui, je découvre le travail de Gérard Goldman et Geneviève Casterman. Le premier a déjà été scénariste dans des romans et BD, notamment Coeur d'artichaut à L'école des loisirs en 2006 (Fiche). Quant à la seconde, c'est une illustratrice belge qui a déjà commis quelques albums pour la maison d'édition comme En attendant Timoun (Fiche) et Au revoir, Adélaïde (Fiche).







Ensemble, ils nous présentent une charmante histoire qui fleure bon la nostalgie pour les plus vieux d'entre nous tant on a l'impression de nous retrouver dans un album d'autrefois aussi bien dans son dessin que sa mise en page. Ils nous offrent dont le temps d'une histoire de nous replonger dans nos souvenirs.



Les souvenirs et la famille sont effectivement au coeur de ce joli album. Nous suivons une famille sur trois générations qui décide un dimanche de prendre la route pour aller se balader. La balade se transforme en voyage dans les souvenirs des uns et des autres, souvenirs dont on ne sait pas s'ils sont justes ou erronés mais qui permettent à tous de vivre un joli moment.



On se déplace ainsi au coeur de la France des campagnes et villages, le long de la côte, au bord d'un lac ou encore dans un petit village typique. C'est vraiment plein d'un charme désuet et ça sent bon l'été, ses fêtes de village, ses baignades à la place et ses jeux au bord des lacs. C'est une vraie invitation au voyage dans notre France profonde, ce qui est parfait en ce moment !



Même s'ils ont un petit côté désuet, j'ai beaucoup aimé le charme des dessins simples et doux de l'illustratrice donc on sent la peinture qui cherche à s'échapper de la page par moment. Les pages représentant les paysages visités sont particulièrement réussies avec un charme qui donne envie de visiter cette France profonde même s'il y a parfois un peu trop de touristes à mon goût ^^



On lit ce titre comme une charme petit bulle hors du temps où on est juste heureux de se balader en famille et d'échanger des anecdotes sur nos moments passés préférés pour se faire de nouveaux souvenirs. Touchant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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On était une fois dans l'Ouest

Martin avait onze ans en 1968. A cette époque, il a écrit un journal qui relatait ses vacances au jour le jour. Ses parents, photographe et dessinateur de BD, l'ont traîné cet été-là dans le sud de l'Espagne. Au fil de leur voyage, ils se sont retrouvés dans l'équipe de tournage d'un western. En vedette, Claudia Cardinale, l'idole de Martin.

Je ne sais pas vraiment comment classer ce livre : aventure, policier ? La 4e de couverture nous laisse penser à un policier, mais l'intrigue policière arrive vraiment à la fin. Ou alors, c'est que j'ai trouvé l'histoire très rapide... J'ai trouvé que le livre accentue sur Martin et ses relations avec ses parents, sa passion pour l'actrice. Comme nous lisons son journal, c'est normal, mais on s'attache donc plus à son ressenti qu'à l'intrigue elle-même. A côté de ça, l'histoire est intéressante et se lit facilement. Elle plaira sûrement à la cible.

Je remercie les éditions Slalom et Babelio pour cette découverte dans le cadre d'une Masse critique.
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Coeur d'artichaut

C’est un roman qui trainait dans ma bibliothèque depuis environ 10 ans, une relique !

En plein dans une pavasse assez exigeante, j’ai voulu faire une pause jeunesse facile et rapide à lire.



Je n’ai malheureusement pas accroché, et le fait que j’ai beaucoup attendu pour le lire n’y est pour rien.



On suit Chantin, un jeune garçon au cœur d’artichaut qui vit son premier amour. Il n’est pas très fin, et sa vie est plutôt fadasse. Je ne me suis pas attachée à lui ni aux autres personnages. Janet, sa dulcinée, est une vrai peste, qui joue avec les sentiments de Chantin.



Cette lecture a au moins eu le mérite de me vider l’esprit. Dommage que je sois restée de marbre.
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La folie de Ziegfeld

Je ressors de ma bédetéhèque ce un petit livre étrange et méconnu de la collection X (première époque de Futuropolis, sous l'ère d'Etienne Robial).

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser penser, ce livre n'a rien à voir avec les Ziegfeld Follies, célébrissimes revues de music hall du début du XXème siècle.

Il s'intéresse à Ziegfeld Horowitz , petit employé sans envergure. Nous ne savons pas grand chose de lui. Célibataire, on l'imagine gratte-papier discret et effacé dans un bureau sans âme. Sans ami, seul, il mène une vie sans relief. Sa seule passion consiste à scruter la vie de Lucie, qui habite en face de chez lui. Le matin, alors que tout-un-chacun ouvre ses tentures, Ziegfeld ferme les siennes. Elles sont percées de deux trous qui lui permettent d'observer Lucie en toute discrétion. Il profite de la douche de cette dernière pour prendre son petit déjeuner afin de ne pas envahir son intimité. Il prend le même bus qu'elle pour se rendre au travail. C'est à ce moment qu'il est le plus proche d'elle. Mais dès qu'elle est descendue, il reprend le bus dans le sens inverse pour rejoindre son travail.

La vie de Ziegfeld est rythmée par celle de Lucie.

Mais un jour, elle se met à remplir des caisses.

Elle va déménager.

C'est un séisme pour Ziegfeld qui craint de la perdre.

Ce résumé pourrait laisser entendre que Ziegfeld est un harceleur voué au pire. au contraire, les auteurs ont voulu y voir une forme d'amour absolu, qui n'a plus besoin de l'autre. Ziegfeld se dissout dans cet amour sans même que Lucie puisse soupçonner son existence. Ziegfeld n'interfère jamais dans sa vie. Il la regarde. Il l'aime follement et secrètement. Il est comme un fantôme.

Ce livre n'a de malsain. Il est traversé d'un sentiment de nostalgie désespérée. Une histoire d'amour à sens unique ne peut qu'être tragique. La folie de Ziegfeld n'a jamais cette ambiguité qu'avait Parle avec elle, qui débouchait sur un acte impardonnable. La pureté des sentiments de Ziegfeld n'est jamais prise en défaut. Quel qu'en soit le prix à payer.

C'est une folie douce.

C'est une folie triste.

C'est un joli livre, de ceux qui ne s'achève pas une fois refermé.

Jamais réédité, le livre est encore disponible sur Amazon, comme de nombreux titres de la collection X, laboratoire des éditions Futuropolis qui accueillit des signatures devenues prestigieuses comme celles de Gotting, Stanislas, Jeanne Puchol, Avril, Berbérian ou encore F'murr.

Quant aux auteurs, ils ont publié un autre livre dans cette même collection X (Hocus Pocus) et ils avaient déjà collaboré dans un recueil d'histoires noires, La dernière nuit, paru chez Glénat. Depuis, Olivier Beer, le scénariste, ne semble n'avoir plus rien publié alors que le nom de Gérard Goldman apparaît quelques fois pour des crédits d'illustrations, mais je ne suis pas sûr qu'il ne s'agisse pas d'un homonyme.
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Je fais ce qui me plaît

Pas du tout convaincue par ce roman. Le personnage principal est particulièrement imbuvable et superficiel. Je m'attendais à un peu plus d'humour, mais c'est juste méchant. L'histoire se déroulant en plus dans les années 1960 (quelques références) et avec un personnage âgé de 13 ans, j'ai peur que la tranche d'âge visée ne se sente pas du tout intéressée par ce roman. En tous cas, cela n'a pas été mon cas... Dommage !
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Coeur d'artichaut

Un cœur d’artichaut, tout le monde sait ce que c’est. C’est un petit être sensible au cœur mou et poilu qui fond dès qu’une fille ou un garçon mord dedans (et s’en met plein les dents). Accessoirement, dans le roman de Gérard Goldman, cœur d’artichaut s’appelle aussi Chantin. Il vit lointainement l’épopée soixante-huitarde parisienne depuis la loge de gardien de ses parents dans un immeuble cossu du XVIème arrondissement. Pas de quoi grimper sur les barricades. De toute façon, Chantin est bien trop préoccupé par l’arrivée dans l’immeuble de Janet pour s’inquiéter de politique. Après tout, comme aurait aussi pu le dire Rimbaud : on n’est pas sérieux quand on a… treize ans.



Lisez la suite de cette chronique sur Culturopoing !
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Glaces aux coquelicots

[...] L’histoire est rigolote, mais je n’ai pas trop accroché au dessin. Je suis resté assez insensible à l’album. Les paysages filent, mais on ne s’attarde jamais vraiment, et je n’ai pas vraiment perçu où tout cela voulait mener le lecteur. Je suis resté sur ma faim.
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Glaces aux coquelicots

Un joli voyage vous attend en ouvrant ces quelques pages !

Papa maman et moi partons en voyage et mes parents décident de prendre papi et mami du coté de papa ensemble.

On va faire vraiment beaucoup de kilomètres en voiture et voir du paysage!

On va voir la plage, une grande vallée, un petit village et même

traverser des montagnes mais le souci c'est qu’il y a toujours parmi

les grandes personnes quelqu'un pour dire que l’on est pas au bon endroit.

Alors on continue la route juste qu'à ce que maman dise « Il faudrait peut être vous mettre d’accord sinon on va devoir rentrer. »

Vont-ils finir par trouver leur endroit ou rentrer à la maison ?

C'est un album sympathique sur le voyage dans lequel le décor nous fait rêver, idéal pour celui qui aime le bruit des mouettes ou l'air de la montagne.

Les illustrations sont reposantes pour le lecteur et lui permettent de s'évader ailleurs un instant.


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