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3.38/5 (sur 82 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille, France , le 20/07/1942
Biographie :

Journaliste et éditeur, romancier, poète et essayiste, réalisateur, traducteur de l'anglais en français, Gérard Guégan a écrit sous divers pseudonymes : Stéphane Vincentanne, Yves Le Braz, Yann Cloarec, Freddie Lafargue, Philippe Carella.

Gérard Guégan adhère en mai 1958 à l’Union des Étudiants Communistes.Quelque temps après, il crée Subjectif, une revue de poésie et de cinéma où se mêlent les influences marxistes et surréalistes.

En 1961, en même temps qu’il est engagé par le quotidien La Marseillaise, il fonde Contre-Champ. En novembre 1963, Gérard Guégan s’installe à Paris et collabore pendant deux ans à la rubrique culturelle de L’Humanité et, accessoirement, aux Lettres françaises.

À l’automne 1965, répondant à l’invitation de Jacques Rivette, il entre aux Cahiers du Cinéma. A partir de cette date et jusqu'au début de 1968, il participe à la rédaction d'un Dictionnaire du cinéma initié par Raymond Bellour. Par ailleurs, il écrit la chanson Mao Mao pour La Chinoise de Jean-Luc Godard.

En mai 1968 il rompt avec le communisme et se rallie à l’ultra gauche en participant au groupe Prisu. L’année d’après, il crée avec Gérard Lebovici et Alain Le Saux les Éditions Champ Libre. C’est là qu’il fait paraître en août 1973 Cahiers du Futur, revue mélangeant théorie et cartoons, puis, en mai 1974, son premier roman, La Rage au cœur : celui-ci obtient un vif succès, si bien que, l’été venu, Raoul Sangla engage Gérard Guégan comme acteur dans La Croisée aux côtés de Brigitte Fossey.

Ensuite, à la demande de J.-C. Fasquelle, il relance, en compagnie de Alain Le Saux, Raphaël Sorin et Olivier Cohen, la célèbre maison d’édition surréaliste, Le Sagittaire. Lui-même continue à publier des romans, une revue (Subjectif II), à traduire Charles Bukowski et à faire de la télévision avec Michel Lancelot et Pierre-André Boutang.

Petit à petit, il se retire de la scène parisienne pour se consacrer entièrement à l’écriture de ses livres. Toutefois, outre les chroniques d’humeur qu'il a longtemps données aux Nouvelles Littéraires et au Matin de Paris, il continue de collaborer chaque dimanche à Sud-Ouest et, de manière plus sporadique, à Bibliobs, le site littéraire de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur.
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Dans le cabaret parisien Shéhérazade, Thierry ARDISSON s'entretient avec Gérard Guégan à l'occasion de la publication de son roman "Le dernier des rêveurs". Puis avec son interview "who's who", Thierry Ardisson l'invite à donner son avis sur Serge July, Alain Pacadis, Bernard Henri Levy, Jean Edern Hallier et Gérard Guégan !

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
" Paul Claudel n'aurait pas démérité en siégeant au Politburo, lui, le fidèle sujet de Pétain, qui fit interner sa soeur Camille..."

(Page 190)
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Le 9 février 1937, Doriot tient meeting au Vel'd'hiv' sur la situation en Espagne. Inventeur depuis l'été 1936 du mot d'ordre " Ni mercenaire de Staline, ni soldat de Franco", il est en train de se rapprocher des putschistes. Le besoin de renflouer les caisses du parti l'y pousse. Ce soir-là, il s'en prend au communiste André Marty, responsable à Albacete, en Castille, du centre des brigades internationales et coupable de faire procéder à l'élimination physique des anarchistes et des trotskistes. Doriot sait être éloquent, et drôle (surtout quand Paul Marion lui écrit ses discours). Marty se retrouve ainsi rebaptisé le "boucher d'Albacete, un sobriquet promis à la célébrité.
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Fin novembre 1925, le directeur de la collection "Feux croisés" de chez Plon lui avait adressé, via la valise diplomatique, "Sur champ d'azur" d'Alexeï Remizov et un contrat de traduction en blanc. En le renvoyant, signé, à Gabriel Marcel, Fontenoy est conscient de défier, autrement que par la parole, l'hydre Stalinienne. Il ne peut faire pire que de rendre accessible aux lecteurs français un écrivain qui avait abandonné la Russie en 1923 pour venir s'établir à Paris.
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Lettre que Fontenoy, en quête d'un logement au meilleur prix possible, écrit à Darquier de Pellepoix, commissaire général aux question juives, le 29 octobre 1943.
"Cher ami, vous avez sans doute appris que ma femme est morte assez récemment.. Me voici donc seul et assez embarrassé car, d'autre part, je dois quitter avant le 1er janvier l'appartement que j'occupe.
Plusieurs amis m'ont conseillé de rechercher un local laissé libre par des Juifs. De ce côté-là, les tentatives faites par ma mère n'ont pas eu de résultat .
En désespoir de cause, je me tourne vers vous".
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Le mois suivant, en octobre 1977, Alphonse Boudard m'offrit "Notre avant-guerre" dans l'édition Plon de 1941.
Il avait marqué la page sur Fontenoy avec une invitation pour la fête de l'Huma datant de 1968. Chez lui, la générosité et la plaisanterie allaient de pair.
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...Corrèze ne se fait pas prier pour lever son verre. Les jaloux murmurent qu'il couche avec l'épouse du chef - ce n'est pas une calomnie ; après l'assassinat de Deloncle en 1944, Corrèze épousera la veuve et fera carrière chez l'Oréal. Comme Filliol. Comme tant de fascistes non repentis.
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Chadourne et Fontenoy s'étaient connus à Shanghai entre la fin de 1929 et le début de 1930. Comme ils partageaient la même passion pour Conrad et Larbaud, ils avaient sympathisé au point d'envisager la création d'une revue littéraire à l'usage des lecteurs francophones de l'Extrême-Orient. Cela ne s'était pas fait parce qu'une nuit où ils s'étaient affreusement noircis, Fontenoy s'était rendu compte que, malgré son passé (il avait été , avant Aragon, l'amant d'Elsa Triolet), Chadourne penchait à droite et, plus insupportable, prenait à la rigolade les Constructivistes. Lizica avait conseillé à son irascible mari de ne pas se fâcher : des Français brillants, et cultivés, Shanghaï en comptait si peu, sans compter que Chadourne était belle homme.
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- L'île de Jura ! Le nom ne m'est pas inconnu.
- Orwell !
- Quoi, Orwell ?
- Il a fini d'écrire 1984 dans cette île.
- T'en penses quoi de son bouquin ?
- Littérairement ou ... politiquement ?
- T'en penses quoi ?
- Pesant mais subtil.
- D'accord pour pesant, je dirais même lourdingue, mais subtil, non, dit Hammet. Ni Hitler ni Staline ne reviendront. Il n'y aura plus de dictateur unique. Big Brother appartient au passé, pas à l'avenir. La télévision, la drogue, le sport suffiront.
- J'en doute... Pour ce que j'ai pu observer dans ma chienne de vie, le besoin d'un Dieu, d'un chef, est inhérent à l'être humain.
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ma mère l'apatride qui m'a permis de vivre entre 1940 et 1944 et qui disait : "Tout homme est un oignon. Tu le pèles, tu le pèles, et à la fin il n'en reste plus rien, juste des larmes."
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A la libération, Bonnefoy, jugé indésirable, sera prié avec fermeté d'abandonner toute activité journalistique. Sous le nom de B.R.Bruss, il se tournera vers la science- fiction (plus de cinquante de ses romans paraîtront au Fleuve Noir), jusqu'au jours où, encouragé par Jacques Laurent et Antoine Blondin, il signera Roger Blondel son seul roman de "grande littérature" : Le Mouton Enragé.
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