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Critiques de Gerard J. Schaefer (7)
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Journal d’un tueur

A ne pas mettre entre toutes les mains! Je dois avouer avoir pleurer, hurler, avoir eu peur à la lecture de ce livre... L'horreur réelle et absolue....
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Journal d’un tueur

Le Journal d’un tueur comprend 19 textes "semi-fictifs" que Schaefer a rédigé d’après son expérience, des témoignages et des confidences de co-détenus dont celles de Ted Bundy. S’appuyant sur des recherches diverses notamment dans les manuels de taxidermie ou encore dans les livres d’enquête sur les homicides, Schaefer livre des textes d’une grande violence, qui sont malheureusement empruntés à la réalité. Il justifie son oeuvre littéraire par son désir de rétablir la vérité sur son cas : la police aurait pubié ses textes sans son autorisation et s’en serait servi pour l’inculper. Condamné à 216 ans de prison, il se donne pour mission d’écrire pour faire connaitre au monde entier les préoccupations que sont celles qui occupent l’esprit des tueurs en série au moment de leurs crimes.



Largement étudiés par la communauté scientifique, les textes laissés par Schaefer dégoutent et fascinent à la fois : particulièrement attiré par les perversions sexuelles et le vampirisme, l’auteur propose une analyse effrayante de la nature humaine. D’ailleurs il clame haut et fort : que ceux qui jugent que son oeuvre ignoble ne le lisent pas. Pourtant, il sait que ses histoires intriguent, un peu comme celles de Thomas Harris ou Bret Easton Ellis et il légitime son oeuvre ainsi : "Dans mon oeuvre, je ne fais pas de compromis. Je vous apporte des assassinats bien sanglants, à faire fuir. Je ne procure pas à mon lecteur des frissons au rabais, mais de vrais chocs émotionnels. Quelqu’un qui a l’esprit dépravé peut me lire et tirer une jouissance du sexe et des horreurs que je dépeins, mais une personne dotée d’une conscience sociale décèlera la nature pernicieuse des êtres que je présente avec force et réclamera la correction des attitudes malsaines qui permettent que de tels actes de barbarie se produisent." p.8 dans l’avant-propos. Et il faut l’avoir lu pour en juger. Schaefer marque au moins là un point. Voilà qui en fait un excellent manipulateur. C’est donc une des raisons pour lesquelles j’ai donc lu son livre avec réserves.



Je n’entrerai pas dans le détail des histoires de Schaefer qui relèvent pour la plupart de la pornographie et de la scatologie. Certaines traitent du sadisme et des sévices pratiqués sur des « putes ». D’autres rapportent l’enfer de l’univers carcéral et les détails des exécutions publiques sur la chaise électrique. Mais toutes ont ceci en commun, à savoir que leur auteur fût à la fois policier, tueur en série et détenu. On peut dès lors comprendre l’effet que Journal d’un tueur a pu exercer sur les consciences. Pour ma part, le défi de Schaefer est atteint mais je n’aime pas son style : vantard, provocateur, vulgaire, nihiliste, Schaefer se veut pourtant le porteur d’un message "social". Or je relève que depuis qu’il s’est "fait coincé par des pourris" (p. 7 de son avant-propos), il semble avoir oublié qu’il a lui-même assassiné (peut importe le nombre) des putes (comme il aime tant le répéter) de façon ignoble. Alors même si ce qu’il appelle son oeuvre a apporté quelques éléments de compréhension sur la psychologie des tueurs en série, j’ai trouvé, malgré la pertinence de sa description de l’horreur de la vie en prison et celle des exécutions publiques, que son travail était opportun. En effet, comme il l’explique bien, quitte à être sous le feu des projecteurs, autant en profiter. On peut certes lui reconnaitre qu’il met à jour "des régions de la nature humaine tellement immondes que nombre d’écrivains croient qu’elles devraient être reléguées dans les ténèbres éternelles" (p.11). D’ailleurs qui mieux que lui peut écrire sur le sujet. Mais son évidente mauvaise foi et sa façon de parler me débectent tout autant que le personnage. Si son intention en écrivant ces textes, est "d’ouvrir les yeux des lecteurs sur l’atroce réalité du meurtre et de la violence." p.7, alors pourquoi réfute-t-il aussi violemment sa responsabilité dans les meurtres de 34 victimes alors que les papiers d’identité d’une trentaine de jeunes femmes ont été retrouvé chez lui au moment de son arrestation? ("J’ai été accusé d’avoir assassiné 34 femmes." p.7). Il traite des crimes relatés par Bundy ou Lucas mais reconnait difficilement les siens. Il déclare que "Tuer est un péché mortel » p.7 mais jamais il ne regrette et ne reconnait sa psychopathologie. Comment peut-on donc croire au message social qu’il s’est donné pour devoir de colporter?



Non, non, non et NON. La violence dont Schaefer fait état est malgré ce qu’il dit, gratuite. Ecrire des textes de fiction sur les serial killers lorsqu’on en a été un et qu’on refuse ses crimes, n’est pas pour moi recevable. Je m’indigne. Schaefer a eu ce qu’il voulait. Mais je ne recommande pas ce livre. Surtout qu’il n’est plus édité et qu’il coûte très cher car il est devenu un article de collection. Donc, pour les amateurs qui auraient 120 euros à dépenser, allez-y mais ça n’en vaut pas la chandelle.



Pour ceux qui seraient intéressés par le sujet, préférez l’excellent travail de Stéphane Bourgoin (voir le billet sur Le livre noir des serial killers), spécialiste en la matière et qui a également eu l’occasion de rencontrer Schaefer.
Lien : http://livresacentalheure-al..
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Journal d’un tueur

Ce livre ne ressemble à aucun autre. Il est amusant de voir à quel point Gérard Schaefer s'emploie à rabaisser Ted Bundy qui selon lui le jalouse.
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Journal d’un tueur

je ne sais pas si c'est une bonne chose de lire ce livre, voyeurisme du mal incarné...un effort pour le lire jusqu'au bout, tellement écœurant.
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Journal d’un tueur

Comme dit l'auteur lui-même "préparer vos sacs à vomi".... Livre très difficile à lire ... Même en y étant préparée, j'ai pleuré et j'ai été horrifié ...! Je n'avais jamais imaginé le crime comme il le décrit....et je n'ai pu m'empêcher en lisant ces récits de "fiction" celon lui , m'imaginer qu'il décrivait des meurtres tel qu'il les avait commis.... Ce qui rend le livre encore plus difficile à lire .



Livre qui n'est pas pour tout le monde , attention !
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Journal d’un tueur

Je l'ai pas encore lu
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Journal d’un tueur

Pas de critique
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