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3.45/5 (sur 76 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 04/05/1951
Biographie :

Gérard Jugnot est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur français né le 4 mai 1951 à Paris.

Acteur et auteur à ses débuts dans la troupe du Splendid aux côtés de Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Michel Blanc et Josiane Balasko, il a participé aux succès qui ont contribué à lancer leurs carrières respectives, Les Bronzés, Les Bronzés font du ski ou encore Le père Noël est une ordure.
Tout en continuant son métier d'acteur, il se tourne vers la mise en scène avec notamment "Pinot, simple flic", "Une époque formidable", "Casque Bleu", "Monsieur Batignole" ou encore "Meilleure espoir féminin".
À soixante ans, Gérard Jugnot est l'un des piliers du cinéma français depuis le début des années 1980 et a participé à beaucoup de ses grands succès populaires.
Il revient au théâtre dans "Le Paquet" de Philippe Claudel, "Cher trésor" de Francis Weber.
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Humoriste, comédien et auteur, Gérard Jugnot a présenté chez Sauramps à Montpellier son dernier ouvrage "Le dictionnaire de ma vie" qui revient sur le destin et les passions de cet acteur chouchou des Français. Retrouvez l'ouvrage en magasin ou sur notre e-shop : https://bit.ly/2Z3IQ8B


Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
"Je n'ai connu de conflit qu'a travers le petit écran de la RTF puis de l'ORTF, un peu plus tard. J'espère que l'orage que nous traversons aujourd'hui n'éclatera pas sur mon fils ou mon petit-fils ..."
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Gérard Jugnot
"Le rire, comme les essuie-glaces, permet d'avancer même s'il n'arrête pas la pluie."
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Le rire a beaucoup à voir avec le drame. Il s’appuie sur le drame en même temps qu’il l’efface. C’est merveilleux de voir le visage de ces petits mômes, parfois cabossés, retrouver la lumière d’un sourire, d’un rire. Tout le monde en a fait l’expérience : un petit enfant trébuche et s’écorche le genou. Il s’est fait un peu mal. Il se relève, regarde ses parents. Il hésite, partagé entre la douleur, la vexation ou la fierté. L’instant est crucial : si la maman s’affole, court vers lui au bord des larmes, il est à peu près certain que l’enfant va plonger dans un torrent de pleurs. Si, au contraire, les parents arrivent à trouver le chemin d’une blague, du genre : « Ah, le méchant caillou qui s’est jeté sur ton genou ! », vous verrez l’enfant vaciller entre deux émotions, avec le pleurnichard « C’est pas drôle ! » qui débouchera sur un rire au milieu des larmes.
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L’avantage dans la comédie, c’est que l’acteur ne se prend pas pour ce qu’il joue. Contrairement à ceux qui jouent des héros sans défauts, quand on évolue dans les médiocres ou les cons, on est à l’abri de ce risque ; on évite de s’identifier à l’image qu’on renvoie… L’acteur est aussi son propre instrument. Même si vous voulez tout jouer, vous le jouerez avec cet instrument : une contrebasse comme pouvait l’être Philippe Noiret ou une flûte comme Fabrice Luchini, un orchestre symphonique que peut être Gérard Depardieu ou un violon comme Sandrine Kiberlain. En débutant, certes, j’aurais aimé être Alain Delon ou Gérard Philipe, pour avoir les plus belles femmes du monde dans mes bras. J’ai très vite compris qu’il me fallait optimiser mes chances dans un autre registre, celui de la comédie. À défaut d’être admiré ou aimé d’emblée, j’ai tenté d’être aimable…
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Avec mon physique passe-partout, je ne passe plus beaucoup inaperçu… Moi, le petit garçon timide qui faisait des clowneries pour qu’on le remarque, je passe ma vie à me faire discret quand je ne suis pas en représentation. Quand j’étais jeune, j’avais beaucoup de mal à héler le garçon dans un café. Un manque d’affirmation et un terrible embarras me rendaient transparent. Aujourd’hui, quand je rentre dans un café en France, les têtes se tournent et je deviens souvent le centre d’attraction. La même timidité me fait parfois tourner les talons et m’enfuir… J’ai l’impression de vivre dans un village de soixante-six millions d’habitants. Le sentiment de ne pas exister fait place à l’observation de tous les instants. Même si je me suis un peu guéri de cette timidité, c’est assez particulier de ne pas pouvoir se gratter le nez en paix !
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Quand vous tournez un film contemporain, vous pouvez mettre votre caméra partout. Tout peut s’organiser de belle façon, mais rien ne vous y contraint « scénaristiquement ». Se projeter dans le passé vous oblige à composer chaque pl an, chaque cadre. Il y a une véritable création, une recréation à l’instar du noir et blanc qui n’existe pas dans la vie. Se transformer en reporter pour essayer de comprendre comment les gens vivaient, aimaient, souffraient est un plaisir inégalé. Et le fait de jouer dans ces films vous transporte encore plus : les costumes, les décors où vous évoluez, les déplacements à cheval, en charrette ou dans d’antiques voitures… Vous y êtes ! Vous touchez du doigt les sensations, les odeurs, édulcorées, soit ! La machine à remonter le temps fonctionne.
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Les gens ont toujours tendance à confondre les acteurs et leurs personnages. Exit le franchouillard, un peu teigneux, lâche et râleur ; place à saint Clément Mathieu. C’est tout juste si les admirateurs ne m’amenaient pas leurs enfants pour les faire bénir ! Ce film m’a permis de repartir, de rebondir. Dans des banlieues dites sensibles, j’ai pu remarquer par la suite que les jeunes connaissaient plus Les Choristes que Les Bronzés. Ils s’étaient reconnus dans ces enfants délaissés qui découvrent le chemin de la liberté grâce à leur professeur, à ses méthodes d’enseignement et à la musique. Le fait d’avoir situé l’action dans un passé révolu fait des Choristes une œuvre intemporelle. C’est l’avantage du cinéma d’époque. Toutes les générations peuvent s’y retrouver.
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J’aime retrouver l’odeur subtile de moisi des vieilles maisons me rappelant celle de mes grands-parents. Nul n’a besoin d’être comme moi obsédé du nez pour apprécier les douces senteurs du neuf : voitures, meubles, cuir, ou les merveilleux effluves de papeterie de nos rentrées scolaires d’antan. Bien sûr, l’ordinateur possède moins de fragrances qu’un bon vieux cahier Clairefontaine, mais ne soyons pas nostalgiques, la modernité recèle aussi ses charmes. L’odeur du kérosène des tarmacs me transporte autant que les Airbus. En marchant dans la rue, j’adore regarder une personne que je vais croiser. Ne soyons pas hypocrites, c’est souvent une femme.
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Comble de cruauté, ces demoiselles avaient envoyé un cheveu de Josette aux Amériques à une société spécialisée dans les tests ADN . La réponse était tombée : 53% roumaine, 24% annamite, 12% batave, 2% bolivienne et 9 % Seine-Saint-Denis.
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Quand on a la chance de rencontrer le public, le succès des autres vous fait plaisir. Dans l’échec, vous plongez dans une tristesse et un désarroi proches du chagrin d’amour et qui vous éloignent de toute générosité. Même si j’ai à mon actif quelques belles réussites, un certain nombre de films auxquels j’ai participé furent des échecs. Ceux que j’ai réalisés n’ont pas toujours rencontré le succès espéré. Je ne suis évidemment pas le seul, aucun de mes camarades ou confrères n’a échappé à cette dure loi du bide. Dans ce métier, on fabrique des prototypes et, à l’exception de quelques suites d’immenses cartons, il n’y a pas de recettes.
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