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Citation de rotsenamrub


Vers onze heures, le paysage s'était mis à changer. Au loin, une rangée de montagnes découpait le ciel. Quelques nuages, toujours la même chaleur, et peu de vent. J'étais assis sur un des marchepieds, seul au-dessus de la rivière que nous longions déjà depuis longtemps et je ne me lassais pas de regarder cette eau, les reflets, les algues. Le train s'était arrêté dans une gare qui portait un nom de bateau et de port. Sur la rive d'une rivière importante dont les eaux étaient plus sombres, jaunes, marron, il y avait en effet un débarcadère. Par un jeu de vannes, l'eau des rizières s'écoulait doucement ; c'était une eau limpide parsemée d'herbiers, comme celle d'un lac où se mélangeait le lent courant des canaux ensemble le long des rails. De temps à autre, dans une barque dont le rebord dépassait à peine de la surface, une femme pêchait, ramenant un filet, le crane protégé du soleil par un chapeau de paille ou de feuille de bananier. Chaque village que nous traversions était encore plus beau, plus doux que le précédent.
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