Citations de Gérard Moncomble (90)
Méga qui hurlerait de rire si elle savait que ses anciens enfants s'entretuaient. Méga qui avait gagné son combat : en dehors d'elle, pas de salut ! Les Mobs et les Karts, peut-être les seuls et les derniers rebelles à la Cité, en train de se détruire. (p.164)
Par centaines, par milliers, comme un troupeau sans fin, comme une mer déferlante, les rats dévalaient la colline, en rangs serrés, piaillant des cris suraigus ; ils coulaient comme la lave. (p.143)
- Ils ne sont pas d'accord, mais ils ne sont plus contre, ce qui revient au même, dit lentement La Houle. (p.105)
Qui aurait pu imaginer qu'à Méga, même chez ceux du Redressoir, quelqu'un eût pu s'élever contre la loi des Très Hauts ? Ce vingt-deuxième siècle était le siècle de l'obéissance. (p.99)
Plus propre ! Duroi ricana en évoquant le mot. C'était un des mots d'ordre de Méga, ça , la Propreté. Les autres c'était l'Ordre, la Paix et le Travail. (p.99)
Ceux qui commanderont aux rats seront les maîtres des décharges. (p.56)
Et si les rats s'organisaient ? S'ils constituaient une armée ? Ils en avaient les moyens. Au lieu de les assaillir à trente ou quarante comme ils venaient de le faire, ils pouvaient être des centaines, des milliers, même ! (p.14)
Avoir sa photo dans le journal, c est facile comme bonjour ! Il suffit de faire quelque chose d'extraordinaire.
Les trois jaloux sont de retour. Et collants avec ça: ils ne veulent plus me quitter d'un pouce.
Pourquoi faut-il que je hurle comme une sirène de pompier pour réveiller Suzanne?
J'ai une faim de loup, moi ! Debout tout le monde, matoupétard !
Tu ne devineras jamais ce qu'on a trouvé à la supérette ? glapit Suzanne.
Des croquettes en promo ?
Formidable. Mais qu'elle l'ouvre, sa boîte, matouronchon ! Au lieu de ça, elle brandit une affiche et roucoule :
- Ça serait cool que tu participes à un concours de beauté !
Mais de quoi elle parle, là ?
Voilà une heure que maman et Suzanne sont parties à la supérette. Elles ont oublié que je suis en panne de croquettes, les deux limaces ? J'ai faim, moi !
Il veut ma photo, le matou bleu, ou quoi ? Et l'autre, là-bas, au bout de la laisse, qui hurle :
- Pasha, je t'interdis de fréquenter des chats de gouttière !
Hein ? C'est de moi qu'elle parle la bécasse ?
J'adore le printemps, moi. Les fleurs, les papillons, le soleil. Ça sent bon, tout est léger, léger. J'ai envie de gambader. Heu-reu-se !
La nuit est faite pour la ronflette, matoupopette ! C'est quoi ce tchic-tchac-tchoc au carreau ? Des gouttes d'eau ? Des moineaux ? Tiens, non.
On dirait Croque-Poubelle et Mathieu le Pouilleux !
Néfertiti, ma pire ennemie, vient se planter devant ma cage pour me anrguer. Elle se croit au zoo, miss chichis ?
Tchac ! je lui flanque mes griffes sur la truffe. Elle file en feulant, cette folle. Bien fait.
Et vous autres, là ! Secouez-vous les puces, nom d'un pou ! Sortez vos griffes, bande de tout mous ! Vous êtes des matous ou des toutous ?
Waouh ! Pour du relax, c'est relax ! Chanson douce et coussins de satin, la classe !
Au programme, MatouPark !
Des jeux rien que pour nous ! C'est fou !
Matoupétard ! c'est la première fois qu'un sac à puces me barbouille le museau ! sympa, le cabot ! Mais comment le sortir de là ?
A part baver en me regardant de ses grands yeux tristes, il ne sait rien faire. Il n'a pas l'air méchant. Juste malheureux.
D'habitude, les chiens, je les ignore. Mais là, je craque.