Citations de Gérard Moncomble (90)
Cachou est têtu. L'école est réservée aux chiens ?
Très bien ! Il sera chien.
Pour cela il faut :
- Savoir remuer la queue de droite à gauche
- Avoir un museau pointu et moustachu
- Laisser pendre une grosse langue baveuse
- Se parfumer à l'eau de flaque
mets ton manteau, Robert. J t'emmènes là-bas Ime regarde fixement, en silence, les sourcils arrondis. Si longtemps que je crie presque :
-bouge-toi, quoi ! on t'attend, il t'attendent tous.
Ses yeux soudain se mettent à briller. Il dit :
-J'arrive, j'arrive.
Je le vois disparaitre au fond de sa boutique. Je l'entends qui chantonne.
Robert le pingouin fait déjà partie de la famille.
Quand vos zygomatiques
se mettent à faire la foire
ça, c'est automatique,
vous vous fendez la poire.
Tout d’abord, je dois dire qu’il s’agit d’un beau livre en tant qu’objet ! J’apprécie particulièrement le dos doré de l’ouvrage, rappelant les parures des dieux égyptiens…
En le feuilletant pour la première fois, j’ai trouvé les illustrations de l’intérieur nettement moins convaincantes que celle de la couverture. Même si je les trouve toujours moins belles, une fois que j’ai eu commencé ma lecture, elles me semblaient tout à fait adaptées et intégrées aux récits, représentatives de leur contenu.
Les légendes d’Egypte ne sont pas livrées au lecteur tout simplement les unes à la suite des autres, non : il y a une véritable trame, même si elle est secondaire. Thot raconte en effet ces histoires à la jeune Majda. J’ai trouvé cette façon de procéder originale et attrayante pour les enfants.
Et puis, chacun des récits est également intéressant pour qui s’intéresse un tant soit peu aux légendes et/ou à l’Egypte. Quelques trucs m’ont quand même fait tiquer étant donné que le livre est destiné à des enfants, c’est pour ça que je le conseillerais pour des lecteurs à partir de10/12 ans. Et plutôt matures, parce qu’il est question à un moment d’un homme qu’on a découpé en morceaux disséminés aux quatre coins du monde, avant de les retrouver tous sauf un : le sexe de l’homme qui a été mangé par un poisson… En plus, il faut être un lecteur « accroché » pour suivre les méandres des noms des nombreux dieux égyptiens.
Je regrette qu’il n’y ait pas plus d’illustrations ! À part cela, ce fut un beau voyage en Egypte pour moi.
Papa pousse le milieu du truc, qui s'ouvre, VLOUF ! Puis se referme, VLAF !
- Avec ça, tu sors et tu rentres toute seule !
VLOUF, je sors. VLAF, je rentre.
Vraiment idiot comme cadeau.
- Essaie-la, s'il te plaît ! supplie Suzanne.
Me faufiler dans ce trou riquiqui ? Non merci ! J'ai l'air d'une souris ?
Ah, les fripouilles ! Les sacs à poux ! Ils m'emmènent "au Matou Tout Net" ! Pour me faire limer les griffes !
Maman roucoule : - C'est pas une bonne idée, ça ?
J'attends que la porte de la cage s'ouvre pour dire ce que j'en pense. Quand j'ai fini, tout le monde a compris.
Pouah ! Un gros crottin puant ! Dans les mains parfumées de miss Mimi, la star du film ! Quelle fichue farce !
Je sais un nom qui claque comme la foudre. Avant même que je le dise, tu sens un vent furieux te cingler la face ; tu entends le tonnerre rouler au lointain. L’orage menace, l’orage gronde. Sur la mer des Sarboucanes, les vagues mugissent, flanquées d’une écume sauvage. Soudain l’éclair transperce le ciel assombri.
Balbuzar !
Jamais il ne s'était senti aussi léger.
L'air chaud lui passait à travers les doigts de pied, comme des petites chatouilles. Ses joues étaient pleines de vent, ses cheveux flottaient. C'était délicieux.
J'ai compris ! Ils partent en vacances à la mer. Chez les crabes et les oursins ! Ils sont zinzin ! Avoir du sable dans les oreilles et rôtir au soleil, non merci !
D'autres marionnettes vinrent rejoindre la première et le ballet continua, sur la petite musique aigrelette. Un ballet étrange, fantomatique. Des spectres surgis des ténèbres et qui allaient y retourner. Le plus extraordinaire était à venir : à la fin du spectacle, l'une des marionnettes sauta du castelet et s'avança vers le public. La musique avait cessé et le silence était lourd, oppressant. Le pantin se déplaçait sans bruit. Il dévisagea chaque spectateur l'un après l'autre. Tout le monde se taisait, époustouflé. Cette marionnette de bois avait des gestes tellement humains, tellement réels. Elle caressait parfois les cheveux d'un enfant, tapotait une joue, touchait une main. Incroyable.
"Kahalim est riche. Kahalim possède sept palais gorgés d'objets précieux, de soieries, de faïences vernissées, de tapis d'Azurie. Sept palais dont chaque écurie compte cent chevaux noirs, qu'il ne monte jamais. Sept palais blancs, percés d'ajours ciselés, coiffés de toits vermeils. Sept palais aux pièce si nombreuses qu'il faut, à dos de mule, un jour entier pour les visiter toutes. Certains disent même qu'il a sept fois sept palais..."
On me dit que tu es ici afin de t’instruire et je vois que tes yeux brillent, Notos. J’aime ça. Il est bon que les enfants connaissent les récits du passé.
La victoire n'est grande que si elle est généreuse, mon ami.
Paul Chicane, le directeur de la course, vient aux nouvelles.
- Une attaque au poil à gratter ?
Vous plaisantez ?
Ce soir-là, le moune soufflait comme mille soupirs de sorcières (...) avec son effroyable cortège d'éclairs blancs, de grêlons, de souffre et de bruits infernaux...
Le canapé a l'air tout mou. Je le tâte du bout de la patte. Hmmm... de la crème Chantilly... Je laboure le tissu de mes griffes. Je m'y roule en boule, ronronne comme un tracteur. Quel bonheur...
Et vous autres, là ! Secouez-vous les puces, nom d'un pou ! Sortez vos griffes, bande de tout mous. Vous êtes des matous ou des toutous ?
Quand vous marcherez sur une route non signalée par une carte d'état-major, méfiez-vous, vous serez dans le lit d'une rivière à sec!
Je trouve que ce livre est très drôle est raconte très bien la vie de Thérèse (le chat) !