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Citations de Gérard Mordillat (381)


Gérard Mordillat
La religion est une erreur criminelle et la foi une insulte à l'intelligence.

CE QUE SAVAIT JENNIE.
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- T'as pas encore compris ce que ça veut dire " plan social "? ça veut dire le contraire de ce qu'on croit ! ça veut dire qu'on fout tout le monde à la porte en leur passant la main dans le dos, style " ne vous inquiétez pas, ça ira mieux demain".
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Il fréquentait une jeune fille de bonne famille, une 3 D : douce, délicieuse et désirable. « La bourgeoisie n’a réussi que deux choses : sa cuisine et ses filles », répétait-il à qui voulait l’entendre.
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...j'ai pensé que seul un très petit nombre de livres méritait que l'on s'y plonge jusqu'à s'y perdre ou s'y trouver. A la réflexion, je crois que cela vaut pour tous les livres. Parce que le livre en soi n'est rien, il n'est que le support du mot. Et, que ce soit un roman de gare, un traité de géographie ou Le Capital, la vérité de ce que nous sommes peut sortir de n'importe quel mot lu dans n'importe quel livre.
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Il récapitula les points sur lesquels il devrait insister : tant que la société fonctionnerait sur un modèle exaltant la consommation, protégeant les privilèges des nantis, organisant le chômage endémique, acceptant l’aggravation programmée des inégalités entre les pauvres et les riches, il n’y aurait de futur pour personne.
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L’oligarchie au pouvoir ne supportait le peuple que dans la servitude. Le profit, c’était sa loi, la peur son arme et le conflit permanent l’éternelle garantie du capital.
(page 296)
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La grande peur des gouvernements – de tous les gouvernements – c’est que l’intelligence populaire se mette à l’œuvre. Si l’intelligence est partagée par tous, si elle cesse d’être le privilège et la propriété de quelques-uns, c’en est fini de la soumission et de l’obéissance !
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Si les actionnaires des boîtes pouvaient se passer d’ouvriers, ils s’en passeraient tout de suite - et peut être qu’un jour ils s’en passeront vraiment ! - mais en attendant, ce qu’ils veulent, ce sont des esclaves, des ignorants corvéables à merci.
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Il avait rappelé que les premiers à souffrir de la grève étaient les grévistes eux-mêmes, privés de salaire et sans autres ressources que la solidarité publique.
(page 248)
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J’en veux beaucoup aux médias, dit-il en s’essuyant la bouche d’un revers de manche. Quand il existait encore des espaces de liberté, ils avaient des pudeurs de rosière. Ils refusaient d’utiliser le terme « fascisme » ou néofascisme ». Ils voulaient bien concéder qu’il y avait des régimes « autoritaires », « des démocratures », d’autres « ultra-droitiers », voire que l’état néolibéral ou ultralibéral dérivait jour après jour dans plus de répression, plus d’interdictions, plus d’arrestations d’opposants, mais ce n’était pas du fascisme, ni du néofascisme ni du post-fascisme. Ce n’était rien que de la politique sous sa forme contemporaine. C’était ça, être moderne !
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- Je voudrais pouvoir te dire des choses...
- Des choses comment ?
- Des choses pour te plaire.
- Mais tu me plais !
- Je te plais mais je n'ai pas les mots...
- Qu'est-ce que ça peut faire ?
- ça m'empêche d'entrer dans ton chagrin.
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La précarité, la misère, les épidémies et la mort devenaient l’ordinaire d’une majorité d’êtres humains. Mais qu’ils meurent du typhus ou du choléra ne comptait pas pour les plus fortunés, claquemurés dans leurs banques et leurs forteresses imprenables. Plutôt mourir que se renier et reconnaître ses fautes. Les incendies, la sécheresse, des inondations dignes du Déluge touchaient les forêts, les cultures, les villes. Encore un peu et la Terre serait aussi désertique que la Lune. Les scientifiques n’avaient cessé d’apporter des preuves que la planète courait à la catastrophe et pourtant rien n’avait changé. Paralysés, muets ou corrompus, les politiques se taisaient obstinément, jurant qu’il fallait laisser faire le marché, seul garant d’un équilibre général. Quant aux organisations internationales, elles ne prenaient pas au sérieux les alertes sur le caractère inéluctable de ce qui s’annonçait. Comme s’il s’agissait d’un dogme religieux ou une vision prophétique, leurs représentants n’y croyaient tout simplement pas ! Seuls les jeunes avaient tenté de se faire entendre mais, face à leur angoisse du futur, les dirigeants et leurs porte-parole médiatiques n’avaient eu que du mépris ou la répression policière comme réponse à leurs manifestations. Puis les tenants du pouvoir avaient provoqué une guerre sans fin, préférant le chaos à la moindre remise en cause de leurs richesses et de leurs places.
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Toller se répéta mentalement ses maîtres mots : Égalité, coopération, partage… Les mots du discours qu’il prononcerait lorsqu’ils auraient vaincu le Conseil et son ordre libéral-fasciste. Il récapitula les points sur lesquels il devait insister : tant que la société fonctionnerait sur un modèle exaltant la consommation, protégeant les privilèges des nantis, organisant le chômage endémique, acceptant l’aggravation programmée des inégalités entre les pauvres et les riches, il n’y aurait de futur pour personne.
(pages 165-166)
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L’Église, toutes les Églises se sont tuées elles-mêmes, folles de leur pouvoir, de leurs turpitudes. Madrassah, yeshivas, séminaires : viols d’enfants, tortures, blanchiment d’argent de la drogue, spéculations éhontées, étalage de richesses indécent, j’en passe et des meilleures. Musulman, juif, chrétien, il n’y en a pas un pour relever l’autre. Si les chrétiens voyaient Jésus revenir aujourd’hui, ils le foutraient illico en prison ! Pareil pour Mahomet ou Moïse. Dieu est vraiment mort…
(page 149)
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Le nouveau dieu s’appelait Sécurité et ses fidèles le célébraient sans état d’âme comme ils vouaient un culte au profit, le dieu des dieux. Le Saint Esprit s’appelait désormais Obéissance. « Sécurité, Profit, Obéissance » avait remplacé l’ancienne devise de la République. L’idée même de démocratie avait disparu sans que personne semble s’en apercevoir ni s’en émouvoir. La voix du peuple ne comptait plus.
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Nous allons montrer à toutes ces ordures civiles et militaires que les femmes n’ont pas peur de lutter contre le néofascisme ou ce néonazisme qui s’installe, n’ayons pas peur des mots. Si les hommes sont assignés à résidence, nous les femmes nous pouvons nous battre. Et montrer que face à nous, face à notre nombre, notre courage, notre détermination, ce n’est pas une armée qu’il faudrait mais dix, vingt, cent !
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Gérard Mordillat
Je pense que le confinement qui nous a été imposé est un test incroyable de soumission à l'autorité...
Dans le confinement, on nous fait obéir à des ordres dont nous n'avons aucun moyen de vérifier le fondement.
Au nom de la sécurité, nous courbons la tête et nous faisons ce qu'on nous dit de faire sans rien savoir en réalité. C'est habituer la population à obéir, à ne jamais contester, à ne jamais réfléchir.

Site internet " Le Media"
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L’analyse du caractère assassin du capitalisme avait été faite et refaite par lui et par beaucoup d’autres :… Mais rien ni personne n’avait été capable d’en freiner la course mortelle. Cet absurde système économique avait produit de plus en plus de pollution, le climat s’était déréglé, la température avait atteint des degrés insupportables, détruisant des régions entières comme dans la Bible sont détruites Sodome et Gomorrhe. Les océans acidifiés avaient débordé ; il n’y avait plus de poissons, de mammifères marins, d’oiseaux de mer ni de végétation sous-marine ; la biodiversité s’était effondrée, ruinant la vie de millions de personnes. Des populations entières avaient dû fuir les zones devenues inhabitables. L’appauvrissement des sols était général, au nord comme au sud, les animaux disparaissaient par troupeaux entiers ; en Norvège, en Angleterre, au Brésil, aux Philippines, au Pérou, en Italie, des milliers, des millions, des tonnes de poissons mouraient mystérieusement, comme les abeilles, les crustacés, les mammifères marins, les chauves-souris ; l’eau potable devenait un objet de spéculation financière. Plus les températures montaient, plus les profits boursiers grimpaient.
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Ils s’étaient rencontrés lors d’un colloque où son père l’avait traînée pour son édification « Procréer, combattre, gouverner ». Thor avait fait une intervention très remarquée sur le fait qu’il ne fallait plus désormais diviser les hommes selon les classes sociales mais selon des classes biologiques. Ce qui signifiait qu’il fallait éradiquer les individus biologiquement non performants, non productifs, non rentables, qui contaminaient le corps social pour ne conserver que ceux qui étaient biologiquement purs, actifs et féconds. Un tri rendu possible par les progrès considérables de la science et de la biotechnologie. L’État providence devait disparaître au profit d’un État biologique où les malades héréditaires, les asociaux, les oisifs, les déviants, les réfractaires, les opposants n’avaient plus leur place.
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- Tes mots sont morts ?
Orden fit tourner son index comme une roue à côté de sa tête.
- Réfléchis. Un mot qui prend l’r… c’est un mort.
(page 23)
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