Dans l'apprentissage d'une langue, c'est la valeur d'échange des sons qui va compter, et à cet égard la sorte d'interactivité entre le sujet qui apprend et celui qui enseigne empêche d'employer le terme d'« auto-organisation » : les sons utiles sont sans doute sélectionnés en fonction des capacités de l'audition, comme pour le modèle de l'activité musculaire. Mais la signification des sons dépend d'un sens donné par une instance extérieure : elle rompt le modèle organiciste de l'auto-organisation.