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4.5/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , 1975
Biographie :

Né en 1975, Gérard VIRY-BABEL se passionne très jeune pour les métiers de l’image, le cinéma et les vieilleries en tout genre, ce qui l’amènera 28 ans plus tard à travailler dans une cinémathèque après avoir trainé ses pénates un peu trop longtemps à l’Université, histoire de gagner du temps. Puis il décide qu’il en a marre, et fait des petits métiers tels que projectionniste, Agent de Services Hospitaliers en maison de retraite, et de temps en temps, pour arrondir les fins de mois, chômeur. En 2013, son ami Dylan Pelot, auteur fraîchement arrivé à Fluide Glacial, a la mauvaise idée de mourir. Le journal propose à Gérard de reprendre et finir son grand œuvre : « les Grands succès du cinéma Introuvable ». Afin de préserver son anonymat, il adopte le sobriquet ridicule de « Gégé Babel », tel que Dylan l’avait autrefois baptisé. De fil en aiguille, il collabore un peu plus au journal, en dirige quelques Hors série (dont « Gotlib, de Pilote à Fluide Glacial », « il était une fois Fluide Glacial », etc.), et autres ouvrages patrimoniaux (« Et toutes ses sortes de choses », « Il était une fois Superdupont »).
Pas mécontent de son travail de fouille merde, Fluide Glacial lui confie depuis les explorations archéologiques des archives du journal à des fins de recyclage, le renvoyant, de fait, à ses premières amours.

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Source : auteur
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Il me fatigue ce brouillard qui attenu les teintes, fait disparaitre les couleurs...
- Tu sais... J'ose plus mettre mon manteau bleu
- Je comprends, mon amour, c'est normal... C'est juste qu'avec ce foutu brouillard plus rien est noir. Ombre ou pénombre, comme si la vie s'effaçait... Comme si la page redevenait blanche... jour après jour. Jusqu'à ce que la page disparaisse elle-même.
- Rentrons au chaud, il y a un petit café pas loin.
- Ça fait du bien de se poser ici. T'as vu, il y a des bandes dessinées à dispo.
- Oui, c'est cool, regarde le gars en face, il est drôle.
Il est tout concentré sur sa BD comme un gamin coupé du monde. Et, regarde, il a presque la même tête que l'autoportrait de Franquin sur la couverture. En plus apaisé. Ca donne envie de relire "Idées noires". En même temps, je suis pas sûr d'être capable de me plonger en ce moment dans un bouquin aussi désespéré.
- Oui, mais c'est tellement drôle. Rappelle-toi le général foudroyé par la foudre sur son cheval.
- Et le siège éjectable pour hélicoptère, hi hi ! Regarde comme il est absorbé...
- Ha ha ha, il est génial, à ce bidonne comme un salle gosse.
- Avec son pantalon de jogging comme s'il sortait de l'école avec ses affaires de sport.
- C'était beau.
- Franquin était tellement déprimé pourtant quand il a dessiné "Idées noires".
- Comme quoi on peut toujours dessiner des choses belles et drôles, même dans le brouillard, mon ange...
... Je crois que j'ai enfin trouvé mon lecteur idéal, j'aurais jamais pensé qu'il porterait un jogging."
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Le Pétomane et le corbeau

Maître Pétomane, sur un arbre perché,
tenait en son bec, un fromage...
...Maître Renard par l'odeur alléché,
... lui tint à peu près ce langage :
"- Hé! Bonjour, monsieur Pétomane !"
"- Que vous devez donc être un divin mélomane"
"- Votre violon, sûrement, vaut celui d'un tzigane!
et votre voix, sans doute, celle d'une gitane! "
... Et pour montrer sa belle voix, il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le renard s'en saisit et dit :
"- Mon bon monsieur,"
"- apprenez que votre fromage sent le caca..."
"... Alors, vous pouvez le reprendre, j'en veux pas."
L'Pétomane, heureux, ô combien, "Ouf!"
put ainsi, aisément récupérer son bien.
Moralité:
Si on, ne veut pas se faire avoir
dans une fable de la fontaine,
vaut mieux être pétomane que corbeau.
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"En général, vous n'aimez pas les institutions ?
Je n'ai pas beaucoup de respect pour le pouvoir. J'avais lu un ou deux livres sur la bataille de Stalingrad pendant la dernière guerre, et, un jour, j'ai vu la relève de la garde russe, et j'ai constaté qu'ils faisaient le pas de l'oie en y arrivant. Je me suis dit, merde, ces type n'ont rien compris du tout. Parce que les gens qui mécanisent ainsi le bonhomme, c'est se foutre de sa gueule. Le premier chef ou le roi qui a trouvé ça a dû bien rigoler! Il a dû inviter son voisin pour lui dire : "Regarde ce que je fais faire à ces cons! Ce n'est pas possible! Regarde, c'est de vraies machines, et pendant qu'ils font ça, ils ne peuvent pas penser! Ils pensent tout juste à être dans l'alignement et à ne pas botter le cul du type qui est devant! Et c'est tout juste si on ne les remonte pas!"
Page 82
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