Germaine Blondin était une poêtesse et aussi la mère d'Antoine Blondin. Elle participa à plusieurs émissions radiophoniques dans l'entre-deux-guerres.
En 1959, Germaine Blondin reçut le Prix de Société de Poésie pour "Le Cahier d'Arlequin"5.
Au début des années 1960, elle perd son mari et écrit un roman autobiographique sur ses relations avec lui dans "Vivre sans Archibald", un journal intime, tenu durant toute une année, lors du deuil profond mais discret, d'un vieillard, son ainé, avec qui elle vivait et qui ne fut, spécifie-t-elle, "ni un époux, ni un amant, ni un père ni un frère" mais "son meilleur ami. Et peut-être un magicien. Il apprivoisait la vie".
Je ne veux plus pleurer en pensant aux morts parce que s'ils nous voient, cela doit leur faire trop de peine de ne pas pouvoir nous consoler.
Il ne faut pas pleurer de les avoir perdus, mais se dire que c'est déjà bien beau de les avoir eus.